Dictionnaire du livre de TITIVILLUS - Recherche du sens de mots rares ou disparus dans la sphre du

Time 2020-11-09 07:03:37

Web Name: Dictionnaire du livre de TITIVILLUS - Recherche du sens de mots rares ou disparus dans la sphre du

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ou,rares,mots,

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Dictionnaire du livre de TITIVILLUS - Recherche du sens de mots rares ou disparus dans la sph re du livre et de la chose crite , recherche d' l ments divers concernant ce m me domaine et publication du r sultat de ces recherches .Les articles sont choisis sans plan pr tabli selon la couleur du temps et l humeur du jour mais si l un d entre vous souhaitait voir aborder un sujet particulier , c est bien volontiers que j essaierai de le satisfaire ! OBJET DE CE DICTIONNAIRE J ai entrepris une recherche concernant les Mots en usage dans lesdiverses sph res d laboration de la Chose crite depuis ses origines jusqu nos jours : mots de la langue ordinaire , mais aussi argots de m tier, sabirs , jargons....et mots obsol tesdes domaines sp cialis s tels que codicologie, papyrologie, archivistique , pigraphie etc ..etc ...recherche concr tis e par l laboration d un dictionnaire .Il m arrive cependant de rencontrer des mots qu aucun des pourtant nombreux dictionnaires que je poss de n indique et concernant lesquels internet est soit muet soit trop laconique ... le but de ce blog tait donc,au d part, de poser des questions concernant ces mots myst rieux mais , la posture d ternel questionneur pouvant lasser , j y inclus d sormais des articles aboutis ( mais toujours perfectibles ..) de mon dictionnaire. N FLES 1)Dans l argot de la marine militaire d signe un livre,un rapport,et d une fa on g n rale un crit,une lettre ,voire m me la litt rature elle-m me Le cours d histoire maritime de l cole navale s appelait autrefois (aux temps du Borda...) Cours de nefs ....qui fut d form en Cours de n fles ,le mot finissant par d signer la composition Fran aise puis ,enfin ,le livre et l crit et les l ves dou s pour les lettres tant nomm s N flards* Dans cet argot le mot pouvait tre assorti de qualificatifs sp cifiques et une lettre tait qualifi e de N fle basique lorsqu elle tait agr able et de N fle shipale lorsqu elle tait adress e par un l ve un ancien . 2)On emploie souvent le mot pour d signer une Chose sans valeur et dire d un livre qu il vaut des n fles est tr s p joratif. Les divers intervenants du livre l emploient et nombre de bouquinistes ou de libraires se plaignent de travailler pour des n fles .... La comparaison avec ce fruit sauvage,au demeurant savoureux lorsqu il est consomm blet, est tr s ancienne et , d j au XVI si cle , on la rencontrait avec ce sens : ...nous ne contenterons pas Dieu de n fles ... (Calvin in Sermon sur la gen se ) On peut rencontrer le synonyme ancien Nesple 3)Parfois aussi le mot est utilis seul pour signifier un refus de fa on un peu vive et si le bouquiniste* aupr s de qui vous marchandez un livre vous r pond : des N fles ! il serait imprudent d insister !! N CROLOGIE crit consacr la m moire d une personne disparue et ,aussi, liste des personnes d c d es dans un laps de temps d termin . Le sens est voisin de N crologe* Les notices n crologiques des personnages c l bres sont souvent pr par es l avance par les journalistes, l aide d informations nomm es crocodiles * , de fa on pouvoir tre tr s vite diffus es le moment venu....(ces articles sont appel s O P A * (obs ques pr par es l avance ...), N cro * , Morgue * ou Viande* froide Certaines personnes r digent elles-m mes leur propre n crologie : ce fut , par exemple ,le cas de Stendhal qui crivit sa n crologie d s 1822 et l actualisa en 1836 et 1840 (il mourut en 1842) en indiquant m me de fa on pr cise l pitaphe * qu il souhaitait voir graver sur sa tombe .Lowell Limptus , chroniqueur du New York Daily News fit de m me en 1957 car il estimait crivit-il en savoir plus que n importe qui sur ce sujet et pr f rer un article honn te un Article-Fleur Parfois , dans leur h te d tre les premiers annoncer un d c s de c l brit , les journaux font preuve d une excessive pr cipitation : c est ainsi qu un journal am ricain annon a la mort de Victor Hugo en 1877 avec huit ans d avance ....ce qui ne l emp cha pas lors de la mort du po te en 1885 de faire remarquer qu il avait t le premier annoncer sa mort ... On a coutume de dire que la mort rend les hommes gaux ...il n en est cependant rien et il a toujours exist une hi rarchie dans les chroniques n crologiques des journaux allant de l absence totale de mention (G rard de Nerval ...) au long article logieux ( Chateaubriand ...) en passant par toutes les nuances interm diaires.. Assez voisins de la n crologie sont les ouvrages consacr s aux derniers moments de personnes c l bres ...on en connait de nombreux parmi lesquels on peut citer : Les derni res heures de Rachel par le Docteur Tampier (qui encarte in-fine quelques pages de r clame sa propre gloire ! ) ou Au chevet de Jean Mor as de Marcel Coulon ou encore le plus r cent et contest ouvrage du Docteur Gubler concernant le pr sident Mitterand . S RIGRAPHIE Proc d de reproduction invent en Chine sous la dynastie Song ( 960-1279),faisant partie de l adh sigraphie * , s apparentant au pochoir et utilisant un cran mailles fines dont on bouche la cire les parties ne correspondant pas au dessin ex cuter. Un encrage effectu sur cet cran ne laissera passer l encre que sur les parties laiss es libres. (Plusieurs crans sont n cessaires s il y a plusieurs couleurs...). La s rigraphie permet l emploi de couleurs en forte paisseur et de coloris tr s denses mais en -plats sans nuances et au temps de s chage lev . Elle est peu employ e pour l illustration de documents mais plut t pour la d coration d objets et ,bien que son emploi sur le cuir soit d licat , peut se rencontrer en d cor de reliure. Elle a parfois t employ e pour la r alisation en petites s ries d affiches pr sentant l avantage d une meilleure r sistance aux intemp ries et au vieillissement . Les bouteilles et flacons s rigraphi es sont l un de ses domaines d emploi et sont collectionn s par les Butis rigraphiles * Les caract ristiques permettant d identifier ce proc d sont l absence de trame* , la densit des couleurs, et de l g res hachures bordant les traits vus sous fort grossissement . Elle est parfois d sign par son nom Anglais de Silk-screen-painting ou par son ancienne d nomination: S ricigraphie S RIE 1)Ensemble de livres ayant une caract ristique commune ou traitant d un sujet commun. Les diteurs les pr sentent souvent sous un habillage particulier permettant de les identifier. L une des plus c l bres est la S rie noire (dont le titre fut initi par la s rie de catastrophes a riennes s tant produites en 1945 ) . Lanc e apr s la derni re guerre par Marcel Duhamel elle fit conna tre en France le roman noir* ou Hard* boiled .dans des traductions essentiellement faites par des femmes , chose que l diteur ,estimant sans doute que le fait serait mal per u par le lectorat de la s rie ,cacha jusqu en 1980 en ne mentionnant que l initiale de leur pr nom Cette s rie ,aux couleurs choisies par Pr vert et Picasso est tr s recherch e par les amateurs et certains de ses titres rares atteignent des cotes lev es: c est , entr autres , le cas de la traduction de Le grand sommeil de Raymond Chandler faite par Boris Vian qui , malgr ses tr s nombreuses fautes est consid r e comme un Collector* La s rie , qui comporte ce jour plus de 2700 titres et est en partie l origine de l engouement constat depuis la fin de la seconde guerre mondiale pour la consommation du whisky * en France La S rie bl me de pr sentation semblable mais en rouge et vert et plus ax e sur le suspense publia 22 titres (plus 3 annonc s mais non parus ..)au cours de sa br ve existence de 1949 1951 2)En mati re d archivistique * :c est une division d un fonds * d archives identifi e par une cote * g n ralement alphanum rique. Elle peut tre subdivis e en une ou plusieurs Sous S ries AUTOMATIQUE 1)Le ph nom ne m tapsychique * de l criture automatique est le mode d criture utilis par les adeptes du spiritisme crivant sous la dict e d un suppos esprit . ( Oui *-Ja ) soit au cours d une transe ,soit l tat d veil . Souvent illisible et tr s contest e,surtout lorsqu elle est r alis e en transe , l criture automatique n en est pas moins pratiqu e avec constance depuis fort longtemps... On peut consid rer qu il s agit d une criture ach iropo tique*....(non r alis e de main humaine ) Les surr alistes s y adonn rent ,non pour communiquer avec l au-del ,mais pour rechercher des formes neuves d expression. Vivtor Hugo la pratiqua au cours de s ances de spiritisme lors de son exil Guernesey.... et il r digea des compte-rendus de ces s ances en quatre gros cahiers dont la parution posthume en 1923 sous le titres de Livre des tables ou Bible de l humanit ne fut que partielle ..la localisation des cahiers non publi s tant rest e incertaine Un recueil c l bre de textes crits de la sorte est Dialogues avec l ange de la Hongroise Gitta Mallasz. Un cas particulier est constitu par les critures crois es attribu es Frederic Myers et transmises divers m diums fort loign s g ographiquement les uns des autres sous forme de divers fragments sans signification isol e , le sens g n ral , forte connotation litt raire , ne pouvant tre restitu que par assemblage de ceux-cis. Au d but du XX si cle , elle fut aussi utilis e en psychiatrie pour tenter de d tecter les causes des troubles mentaux . Diverses tentatives d explication ,toutes peu convaincantes , ont t avan es parmi lesquelles , outre la classique communication avec l au-del ,le papier suppos catalyseur et impr gn psychiquement tient un r le de choix . On connait au moins un roman enti rement crit en criture automatique : Les couilles enrag es (1928) uvre rotique de Benjamin P ret qui , saisi avant parution , ne fut pas dit cette date mais seulement en 1954 avec pour titre la contrep terie * Les rouilles encag es Les psychiatres se sont naturellement pench s sur le ph nom ne et ont tent d en donner des explications via l hyst rie , les hallucinations motrices avec impulsion graphique sans pour autant pouvoir radiquer l aspect irationnel cher ceux qui croient une manifestation de l au-del Certaines tudes ont distingu trois sortes de m diums pratiquant l criture automatique : - M dium m canique dont la main crit en dehors de sa volont et sans qu il puisse la contr ler . - M dium intuitif qui crit consciemment mais sous la dict e d une entit - M dium semi-m canique relevant des deux cat gories dans des proportions variables 2) La r gle automatique tait une r gle permettant de tracer des lignes quidistantes d cartement choisi.ESPACE 1)Lame de m tal,utilis e en typographie,moins haute que les caract res,et destin e m nager un intervalle entre les mots que l on imprime. Contrairement toutes ses autres utilisations,le mot espace appliqu le typographie est f minin les typographes semblant avoir conserv son genre ancien;on peut toutefois le rencontrer quelquefois au masculin comme dans un po me de Barth l my (1796/1867) consacr la coquille typographique: Deux espaces rivaux se croisent en chemin ...) Les codes* typographiques donnent ,en g n ral des r gles concernant les dimensions des espaces et codifient l usage des espaces Fortes et Fines L espace de Limoges* (appell anciennement la troyenne* ) est,en l absence de lame de m tal,r alis avec du papier m ch . Il y a trois sortes d espaces:Fortes, Moyennes , Fines soit :1/3 ou 1/4 du corps et pour le dernier un point* typographique . On dit qu une espace L ve lorsque ,mal positionn e et trop haute , elle s imprime sous la forme d un trait . -Le mot d signe aussi le nombre de lignes devant tre fourni l heure . -Les typographes po tes n ont pas manqu de la citer dans les uvres qu ils crivaient pour agr menter les festivit s de leur corporation comme , par exemple, Jules Cellier qui crivait en 1889 : Si pour la pige on nous invite Notre savoir s affermira Et quand l espace l vera, Nous saurons la baisser bien vite -Le mot figure aussi dans quelques locutions du langage des typographes comme , par exemple: Baisser une espace qui l ve d signant le fait de boire un verre . 2)La notion d Espace de lecture a t introduite par St phane Mallarm qui consid rait que le texte imprim n est pas tout mais que dans le plaisir de la lecture interviennent aussi la mise en page , les blancs *, l imposition * etc ... 3)Pour la notion d espace physique occup par les livres et les documents voir Place * ci-dessous.....ESPACEFINER Mot du langage des typographes d signant l action de soigner tout particuli rement la mise en place des espaces * , ventuellement en ayant recours aux espaces dits de Limoges * PLACE Que ce soit pour l amateur, le biblioth caire * , l archiviste* ou le libraire * , le probl me de la place occup e par les livres et les documents se pose un jour ... L accumulation d ouvrages , qu elle soit professionnelle ou non, pose de multiples probl mes :choix des rangements,surfaces disponibles ,poids et charges sur les planchers,facilit d acc s , maintien l abri des agents de destruction *,classement- ... Pour ce qui est de la place elle-m me le probl me tait traditionnellement r solu par l usage de rayonnages hauts qui offrent l inconv nient de n cessiter un moyen d acc s ( chelle,galerie ... ) ou par une r duction de l espace entre les rayonnages tout aussi peu commode . Plusieurs solutions modernes se sont fait jour qui apportent quelques am liorations : - Le microfilmage * ou la Num risation des documents qui en diminuant consid rablement leur volume en facilitent le stockage .. condition d admettre que les originaux soient d truits ce qui demande beaucoup de discernement! -Les rayonnages* Denses * constitu s d espaces de rangement mobiles mus lectriquement ou manuellement qui permettent ,dans un b timent con u pour eux,notamment en ce qui concerne la r sistance des planchers , de gagner de 50 90 % de place au prix de quelques inconv nients tel que co t plus lev et a ration des documents moins bonne . Cet art du combat aux armes blanches a suscit une foule de trait s et de th ories dont les plus anciens connus paraissent tre:- Le manuscrit 1.33 de l arsenal royal de Leeds datant de la fin du XIII si cle .-Le Flos Duellatorum de Fiore dei Liberi dat de 1410 qui est une v ritable encyclop die du combat aux armes blanches et dont on conna t plusieurs versions (Getty, Pisani-Dossi , Morgan Library ,BNF ) -Les nombreux Fechtb cher allemands des XIV ,XV XVI si cles,souvent tr s illustr s , r dig s par Johannes Lichtenhauer,Hans Talhoffer,Ringeck, Kal,D bringer, Meiers et les plus prestigieux ma tres d armes de leur poque: l un des plus c l bres de cette poque tant le Gr ndtliche Beschreibung der freyenritterlichen und adelichen k nst des fechtens de Joachim Meyer (1570) Ont suivi une foule de textes qui sans interruption jusqu nos jours ont tudi cet art soit titre militaire soit titre priv en vue du duel * ou titre sportif.Les plus anciens trait s connaissent aujourd hui un regain d int r t avec la vogue des spectacles de reconstitution de combats m di vaux que leurs organisateurs s efforcent de rendre aussi authentiques que possible . ESCOBARDERIE Le mot ,rare, peut se rencontrer pour qualifier un texte plein de sous-entendus,de non-dits , de r ticences , d artifices casuistiques * de fourberies et de faux-semblants. Il ferait r f rence au c l bre casuiste *,le j suite Antonio Escobar y Mendosa (cible de Pascal dans les Provinciales ) qui au XVII si cle, tait pass ma tre dans cet art . Balzac emploie le mot dans Z Marcas ( 1840): la France se lassera de ces escobarderies Les d riv s escobarder, escobartin,escobardise , sont devenus obsol tes et seul le mot escobar(d) ,employ comme insulte envers un hypocrite, est encore rarement rencontr s dans des textes crits . Recherche du sens de mots rares ou disparus dans la sph re du livre et de la chose crite , recherche d' l ments divers concernant ce m me domaine et publication du r sultat de ces recherches .

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