EGLISE ORTHODOXE CELTIQUE

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L’Église est l’organisme
où la vie de Dieu coule dans les hommes

Toutes les Églises du Christ vous saluent.
(Rom 16, 16)

L’Église est un tout,
bien qu’elle s’étende au loin
dans une multitude d’Églises qui croissent
au fur et à mesure qu’elle devient plus fertile.
Il y a beaucoup d’Églises et,
pourtant, il n’y a qu’une seule Église.
(Saint Cyprien de Carthage)

Tous ensemble, nous sommes l’Église
et, tous ensemble,
nous sommes une seule chair avec le Christ.
(Dieu est vivant)

La notion d’Église est souvent floue dans l’esprit de ceux-là même qui en sont les membres. Le mot « Église » signifie « assemblée » et l’on pourrait adjoindre « communauté ». Cependant, cette assemblée ne se limite pas à l’assemblée eucharistique locale, (laquelle est une Église en elle-même), mais à toutes les assemblées eucharistiques du monde. Saint Ambroise ne nous dit-il pas : « L’Église est plus grande que la terre et le ciel, c’est un monde nouveau ayant le Christ pour Soleil ? et Mgr Ignace Hazim : L’Église est la figure et le signe du Royaume de Dieu, parce que le Royaume commence à se réaliser comme un germe et un levain, dans l’Église de ces temps-ci. »

Donc, malgré sa dispersion en communautés multiples, l’Église elle-même est un tout indivisible que l’homme ne peut déchirer malgré l’apparence de la situation actuelle. Il me semble qu’il serait si facile de faire l’unité si chacun voulait voir l’Église à travers les yeux du Christ qui en est la seule tête, plutôt qu’à travers une vision humaine déformée. « Ceux qui croient dans le Christ forment une seule âme, une seule association, une seule Église. C’est pourquoi le Verbe de Dieu parle comme à une fille à l’Église qui est issue de Lui et qui porte son Nom, car nous nous appelons tous chrétiens. » (Saint Justin le philosophe)

En effet, l’Église est l’organisme où la vie de Dieu coule dans les hommes. Ce n’est qu’en mangeant ce Pain, qui est le Corps du Christ, que l’on peut entrevoir comment l’Église est le Corps du Christ. C’est en effet, en communiant à ce Pain, et à ce Vin, en communiant au Corps du Christ, et au Sang du Christ, que les fidèles de Jésus deviennent Corps du Christ, deviennent l’Église.

Toutefois, si l’Église, dans sa totalité, est une unique assemblée, chacun de ses membres est responsable de sa propre croissance et de la croissance de la communauté toute entière, sans oublier qu’une communauté chrétienne sera toujours à contre-courant de la société. Une communauté chrétienne sera souvent persécutée, rejetée, ou bien on cherchera à amoindrir son idéal pour qu’elle ne soit plus une menace pour le Prince de ce monde.

Comme le Christ est le seul Chef de l’Église, chaque assemblée ou Église locale, a aussi besoin d’un guide et c’est ce que fait le Christ en donnant aux apôtres les pouvoirs sacramentaux, qu’ils ont transmis à leurs successeurs. « L’Unité de l’Église se fait autour de l’Évêque, entouré de ses prêtres et de ses diacres (Saint Ignace d’Antioche). Là où est l’Évêque, là est l’Église. »

L’Évêque est au-dessus du prêtre, qui sert l’unité en tant que ministre de la Sainte Cène, alors que dans l’Épiscopat, c’est la Pentecôte qui est perpétuée. Dans ce sens, l’Épiscopat est un ministère apostolique par excellence et c’est par son Évêque ou, plus exactement, dans son Évêque, que chaque Église locale, ou particulière, est incluse dans la totalité de l’Église universelle.

C’est ainsi que notre sainte Église celtique s’insère dans le concert des Églises, lesquelles, malheureusement, ne jouent plus, au même tempo, la même symphonie.

Sa renaissance, après des siècles de sommeil, est bien l’œuvre de Dieu à laquelle nous devons notre totale fidélité. Il a été établi, au-delà de toute réfutation, que l’Église celtique, à Glastonbury, a été fondée statim post passionem Christi (immédiatement après la Passion du Christ), et cela, par les Conciles : de Pise en 1409, de Constance en 1417, de Sienne en 1424, et de Bâle en 1434. Mais, aussi, l’histoire des Chrétientés Celtiques est une histoire de personnes, plus que d’institutions. Elle tourne autour de l’œuvre de chefs que nous appelons « saints ». Prenons exemple sur leur esprit d’abnégation, d’apostolat et leur ardeur missionnaire.

Soyons fidèles à leur simplicité selon laquelle, le Message Évangélique donné par le Christ-Sauveur, primait sur les marques extérieures institutionnelles. Ce furent des hommes de Dieu, dont notre saint Tugdual, après bien d’autres, fut un digne émule.

Travaillons à la plus grande gloire de Dieu, sans se soucier de puissance. La puissance est à Dieu et nous ne sommes que ses humbles instruments. Soyons unis dans la foi et la charité et nous contribuerons ainsi, de la manière la plus efficace, à la grande unité de la seule Église du Christ.

Mgr Mael (+ 2014)
Pré Spirituel du Bulletin Sainte-Présence N° 84 – 1997

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