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Alors sur ce blog, je met à votre disposition les explications des textes de francais que j'ai eu pendant mon année de 1ère parce que moi, je suis grave fainéante et j'étais bien contente de trouver ( parfois ) des sites gratuits où je pouvais prendre quelques infos, donc jme suis di ke jpouré partager mes docs o lieu de tous les supprimer... Donc en gros c'est un mix d'internet, de ma prof ( mwouai bof, elle était pas top ), et d'un peu de moi ( si si ^^ ).Voilou, donc au programme, les Lumières, la poésie, le théâtre etc... + quelques fiches que je rajouterai sur les objets d'études, les genres littéraires et tout ce qui pourrait vous servir.Jspr que ca vous aidera, et n'hésitez surtt pa à laisser des coms pour me lfaire savoir ^^ Comment Don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by Skyrock's 'General Terms of Use' and that you can be identified by your IP address (42.51.1.91) if someone makes a complaint.Log in I. Les genres autobiographiques et l'analyse de soi* L'autobiographie : Elle est le récit rétrospectif que l'auteur fait de sa vie, en s'engageant à être sincère, en insistant sue le rôle de l'enfance dans sa formation.* L'autobiographie romancée : L'écrivain rapporte sa propre vie, en cédant au plaisir de l'écriture romanesque. Il peut créer un nom nouveau pour le personnage qui le représente.Romain Gary : La promesse de l'aube (1960), Saint Exupéry : Terres des hommes (1939)* L'autoportrait : L'auteur se peint aux yeux du lecteur. Au portrait physique et psychologique, aux qualités et aux défauts, se mêlent réflexions et souvenirs. Montaigne : Essais (1580-1595), Rousseau : Lettres à M. de Malesherbes (1762)* Le journal intime : Il donne l'occasion de noter quotidiennement les évènements personnels, les impressions vécues, les réflexions sur soi-même et sur les autres.Gide : Journal (1889-1951), Anne Franck : Journal (1942-1944)II. Les mémoires et le regard de la société* Les mémoires : Ils permettent à celui qui a été acteur ou témoin privilégié de l'histoire de faire la chronique d'une époque tout en y inscrivant son propre destin.Chateaubriand : Mémoires d'outre-tombe (1848), De Gaulle : Mémoires de guerre (1954) * Le journal littéraire : Il transcrit au jour le jour les rencontres de l'auteur avec le monde littéraire, ainsi que les analyses de son oeuvre et celles des autres.III. L'autobiographie imaginaire Il s'agit d'un texte de fiction qui prend l'apparence d'une autobiographie : parvenu à la fin de sa vie, le héros, personnage fictif, raconte son histoire au lecteur.Marivaux : La vie de Marianne (1731-41)IV. Les genres biographiques et la connaissance de l'autre* La biographie : Elle fait le récit rétrospectif d'une vie, en analysant les rapports du sujet avec sa famille, la société, le contexte historique de son temps.Ernest Renan : Vie de Jésus (1863), Sartre : L'Idiot de la famille (1971-72)* Les vies illustres et les éloges : Ils célèbrent les qualités exceptionnelles que révèle la vie des grands hommes.V. Les enjeux du biographique* Les pieges de la mémoire : L'autobiographe veut être sincère, mais il peut déformer la réalité des faits, délibérément ou à cause des défaillances de la mémoire.* Les pièges de l'écriture : Tandis que le roman raconte souvent la vie d'un personnage, l'autobiographie ou la biographie peuvent céder à la tentation du romanesque.Source : Méthodes et techniques bac Comment Don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by Skyrock's 'General Terms of Use' and that you can be identified by your IP address (42.51.1.91) if someone makes a complaint.Log in Introduction : Ce texte est un extrait du chapitre 4 du livre II des confessions de Saint Augustin. Augustin d'Hippone a en effet écrit, au IV eme sièvle, ses confessions, que l'on peut considérer comme œuvre fondatrice du genre autobiographique, et dont s'est inspiré Rousseau. Elle retrace l'itinéraire spirituel de ce theologien latin, un itinéraire qui l'a conduit à une conversion au christianisme. Cette œuvre a un double but : l'aveu des pêchés de l'auteur, et la proclamation de la gloire de Dieu. Dans cet extrait, Saint Augustin nous fait part d'un évènement, qui en dépit de sa gravité, pèse sur sa conscience. Il s'agit d'un vol de poires, commis avec quelques-uns de ses camarades.Enjeux et intérêts du texte :C'est pourquoi l'extrait proposé va dépasser le cadre strictement anecdotique pour illustrer la nécessité de la conversion : manifestation de la matière peccable de l'homme, perpétuation du pêché originel, il cherche à convaincre son lecteur de s'en remettre à dieu pour ce qui concerne son Salut, et Dieu en est son 1er destinataire.C'est un texte d'édification ( édifier = s'instruire dans la foi ) : l'humanité chretienne est composée de pêcheurs comme lui.C'est aussi un hommage à Dieu infiniment bon.I- Caractère autobiographique du texte Si on choisit d'étudier en quoi ce texte s'inscrit dans le genre autobiographique ( genre inexistant à l'époque, ni dans sa tradition, ni dans ses procédés ), il faut commencer par apprécier dans quelle mesure le pacte autobiographique est respecté : à l'évidence narrateur, auteur, personnage principal sont identiques. A leurs côtés, il y a une « bande de mauvais garçon » (l 12) et une instance que Saint Augustin interpelle. Si c'est toujours lui qui tient la plume, ce n'est pas toujours la même voix qui se fait entendre. Dans le 1er paragraphe, l'auteur fait entendre la voix de Dieu en rappelant la prohibition du vol avant d'aborder à proprement parler un évènement biographique (retour du « je »), puis dans le 3ème paragraphe c'est la voix du converti qui se fait entendre comme le montre l'abondance du vocabulaire à connotation religieuse (« âme » l 25, « dieu » l 17.). Le 1er paragraphe énonce la loi divine devant laquelle le narrateur s'efface jusqu'à la ligne 4 pour ne s'en distinguer qu'en commettant un coupable écart dont il fait l'aveu ; le 2e paragraphe plus strictement narratif en précise les circonstances qui fait résonner le repentir et que Dieu a sauvé de l'abîme. Si ce texte présente un caractère particulier c'est par le permanent souci de son unique destinataire. Le 1er et le 3ème paragraphe commencent ainsi par des invocations (au « seigneur » l 1 et à « dieu » l 17). L'écriture autobiographique est ainsi l'occasion d'engager un véritable dialogue avec le seigneur dont l'omniprésence pourrait faire oublier que ce texte à malgré tout un autre destinataire auquel il laisse une place périphérique : le lecteur.II- La particularité de son rapport avec Dieu C'est donc par la place accordée à cet unique destinataire que le texte occupe un statut particulier. Saint Augustin semble s'offrir aux jugements de Dieu dans un geste d'offrande de son coeur, ce coeur (l 17-18) où les 1ère lignes du texte nous apprenaient qu'était gravée la loi du seigneur et aussi celui que Dieu miséricordieux saura tiré du « fond de l'abîme » (l 18). Le 1er paragraphe vaut comme un rappel à l'ordre de la loi et installe l'interdit aussitôt suivi par l'aveu de sa transgression (l 4-5). Le 3ème paragraphe montre un écrivain qui s'en remet en toute confiance à la miséricorde divine, on voit là 2 caractères fondamentaux du Dieu selon saint Augustin, le Dieu incarnation de la loi et Dieu susceptible de la mansuétude (capacité à pardonner). Entre les 2 se trouve l'étroit espace réservé à l'homme, lui-même partagé entre la tentation du pêché (l 4-16) et l'insatiable besoin de la miséricorde divine (l 17-28) qui excuse la faute et permet son aveu. Il s'agit donc là, d'une confrontation entre le créateur et sa créature qui substitut son coeur à lui-même derrière lequel il semble s'effacer comme il avait cherché à diluer sa responsabilité individuelle dans la responsabilité collective d' « une bande de mauvais garçons » (l 12-13). C'est un « je » perdu au milieu des autres. Par un curieux renversement celui qui était venu avouer sa faute semble en reporter l'obligation d'en faire l'aveu sur son coeur (l 18). Ici le « il » se substitue au « je ». Si c'est son coeur qui l'a poussé à voler des poires, c'est donc lui qui devra en faire l'aveu et Saint Augustin pourra tirer tous les bénéfices puisqu'il se verra pardonner pour une faute dont tout le texte suggère qu'il ne serait porter la responsabilité.III- Volonté de dramatisation dans un but d'édification Le récit de la faute occupe plus particulièrement le 2nd paragraphe avec la formule liminaire « il y avait » (l 9) traditionnelle au discours narratif. La relation aux circonstances du maraudage est alors propre à installer une atmosphère dramatique. Il y a la nuit qui fait des enfants des êtres des ténèbres (l 10-12). Il y a toujours la « bande » où le narrateur semble avoir perdu toute conscience individuelle pour céder à tout comportement grégaire (suivre un exemple). Il y a enfin l'objet du délit (poires) auquel le récit se plait à retirer tout intérêt matériel (l 10) ou bénéfice véritable. C'est proprement à l'attrait du fruit défendu que semble avoir céder Saint Augustin dans l'esprit duquel les réminiscences (allusions) bibliques sont évidentes. Cette absence d'intérêt matériel, puisque seul les porcs en ont profité (l 14), fait donc ressortir la perte spirituelle où risquait de sombrer le narrateur : « l'objet qui le faisait choir » (l 24) fait surgir de nombreuses images de la chute (« il poussa » l 5, « abîme » l 18 et « chute » l 23) qui font de ce pêché véniel (non important) le signe d'un oubli de Dieu et de sa loi, d'une véritable inclination pour le mal, ce que Saint Augustin appelle la malice. L'auteur se livre à une véritable enquête psychologique bientôt redoublée par une quête spirituelle qui fera de Dieu la solution de l'énigme.Conclusion : L'écriture autobiographique pour saint Augustin devient un acte de foi, le récit de la faute prend alors 3 dimensions :- Purement anecdotique et rapidement dépassée.- L'occasion d'une réflexion morale où Saint Augustin réfléchit sur 'attrait exercé par le mal chez l'homme. - C'est une démonstration théologique.Il montre dans ce texte comment la source du pêché est souvent la jalousie de Dieu et le désir de faire le mal pour décider du bien et du mal comme seul dieu peut le faire .Le titre a un double sens : confesser Dieu, le proclamer ; et confesser ses erreurs. comparaison avec Les Confessions de Rousseau, le vol des pommes Comment Don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by Skyrock's 'General Terms of Use' and that you can be identified by your IP address (42.51.1.91) if someone makes a complaint.Log in Introduction : Jean Jacques Rousseau ( 1712-1778 ), écrivain du XVIIIe siècle. Il écrivit son œuvre en partie pour se justifier d'un pamphlet de Voltaire qui répandait des calomnies au sujet de l'auteur. Ce passage, se situe à la fin du Livre I, alors qu'il est en apprentissage à Genève. Il nous raconte une chasse aux pommes, sur un registre épique et parodique. Au cours de celle-ci, le narrateur enfant est surpris par son maitre.Il se voit infliger un chatiment corporel qui suscite les commentaires et la réflexion rétrospective du narrateur adulte.I- Les Mythes1. Le mythe du jardin des Hespérides Petit rappel de la mythologie grecque :Héraclès, demi-dieu, fils de Zeus et d'une simple mortelle, fut soumis à une épreuve en 12 travaux. L'un de ceux-ci consistait à voler des pommes d'or au jardin des Hespérides. Ce jardin est en fait un verger d'orangers situé en Espagne, ce qui explique l'inaccessibilité de ces fruits considérés sacrés. Héraclès a dû se battre contre un dragon, ce qui explique le registre épique de ce texte. On voit le champ lexical de ce mythe : jardin des Hespérides et dragon . Ce dernier renvoie au maître qui est considéré comme invincible et méchant, ce qui montre une disproportion entre les capacités de Rousseau et la punition qu'il subit. Ce texte a donc un côté burlesque, puisqu'il s'agit d'un sujet somme toute banal traité en épopée et qui en devient par la même risible. (Comparaison de l'enfant Rousseau à Héraclès)2. Le mythe de l'Éden L'Éden est le paradis terrestre où sont nés Adam et Eve. Dans ce jardin se trouve l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal, dont les fruits (les pommes) sont défendus. Cependant, le serpent, qui représente un modèle réduit du dragon, puisqu'ils sont symboliquement classés dans la même espèce, les incite à manger la pomme. Punis pour leur faute, Adam et Eve sont renvoyés de l'Éden. La pomme correspond donc à la tentation, qui conduit à la faute. D'autre part, en latin, pomme se dit mala qui signifie, dans un de ses sens, maux . Par un jeu de mots, la pomme est donc devenue le symbole chrétien du Mal, qui deviendra plus tard la base de l'expression : avoir un pépin .3. Mythe de l'âge d'or et de l'âge de fer Les Grecs et les romains découpaient le temps antérieur en quatre parties. -l'âge d'Or, où la terre produisait d'elle-même et où les cultures n'étaient pas nécessaires. -l'âge d'Argent -l'âge de Bronze -l'âge de Fer, où il faut travailler pour avoir un minimum vital. C'est aussi le temps des guerres, il faut se battre à tous les niveaux. Ces quatre périodes peuvent être appliquées à l'homme, l'âge d'Or représentant l'enfance, et l'âge de Fer l'autonomie. L'extrait est la transition entre ces deux âges symboliques. Rousseau croit qu'il peut se servir lui-même, mais il accomplit en fait de nombreux efforts qui n'aboutissent pas.Ce texte a donc une dimension épique, puisqu'il envisage le rapport entre l'homme et le Mal.II- Le suspense, ou l'épopée Le récit commence par le passé ( temps du récit ) et se poursuit au présent de narration. Ce changement de rythme correspond à une accélération. Mais parallèlement, Rousseau retarde l'action. La présence de verbes d'actions : allongeais, tirais, menais et l'énumération des actions successives, provoque un rythme soutenu. Il interpelle le lecteur par des réflexions lyriques : qui dira ma douleur . Celles-ci sont disproportionnées par rapport à l'action qu'il accomplit. Il utilise de nombreux repères spatiaux temporels qui permettent de faire revivre l'action.Il se remet en scène: la plume me tombe des mains L1 : présent d'écriture : souvenir très encadréL18-28 : intrusion amusée de l'adulte dans son texte reflexion Le champ lexical de l'effort montre que Rousseau a engagé une stratégie. Son action devient une prouesse. Ainsi, quand il parle de précieux fruit , la valeur qu'il lui donne ne dépend que de l'effort qu'il a accompli. Cela s'apparente à une quête.III- La morale Rousseau, en tant qu'enfant, conclut de cet épisode qu'il peut commettre des fautes tant qu'il est battu pour celles-ci. La punition aboutit à un effet pervers, au lieu d'arrêter de voler, il continue et se sent même autorisé à le faire. On perçoit sa psychologie, il a l'impression qu'on s'acharne sur lui : soit, je suis fait l'être . Cela montre une paranoïa et une croyance en la fatalité. Rousseau montre aussi un problème social : la disproportion de la punition conduit à la vengeance. L'éducation de cette époque n'est donc pas vraiment adaptée, puisque certaines conséquences sont beaucoup trop importantes, pour une cause relativement minime. Les relations sociales en deviennent donc pernicieuses. On peut comparer ce passage à celui du vol du ruban, dans le livre II. Dans cet épisode, Rousseau risque d'être puni, or, on le prend déjà pour mauvais, il sera donc menteur...et voleur. Rousseau évoque son maître et donc l'autorité qu'il ne supporte pas. Le maître n'est mentionné que par des symboles ( dragon ). Lorsque celui-ci lui dit courage... , Rousseau défit le maître, car il se prend pour Hercule. Il défie l'autorité pour ne pas avoir à la supporter. Il provoque le maître. Ce schéma se répète d'ailleurs plusieurs fois, il se fait licencier par provocation.Conclusion :On peut comparer ce passage avec un extrait des Confessions de Saint-Augustin, où celui-ci vole des poires par plaisir de franchir l'interdit. Rousseau vole également sans nécessité. Cependant, Saint-Augustin donne un sens chrétien à cet aveu, qui est une confession à Dieu lui-même. La progression est la suivante : accusation, puis description du larcin, puis contrition, pour obtenir le pardon. Rousseau, lui, cherche à faire rire le lecteur, à le mettre de son côté. Il fait aussi une réflexion sur l'éducation des enfants en remettant en cause les châtiments. Comment Don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by Skyrock's 'General Terms of Use' and that you can be identified by your IP address (42.51.1.91) if someone makes a complaint.Log in Introduction : Ce texte est un extrait de La Vie de Henri Brulard de Stendhal, publié en 1890.Avant toute chose, il faut savoir que le véritable nom de Stendhal est Henri Beyle (1783-1842) et que celui-ci a pour habitude d'employer de nombreux pseudonymes tels que Lucien Leuwen ou encore Henry Brulard. A travers cette œuvre autobiographique, Stendhal évoque son enfance et de sa jeunesse (de 1783 à 1800).Ce passage est un extrait du chapitre 3 où il avoue au lecteur l'amour qu'il portait à sa mère.I- L'amour porté à sa mère ( parallèle avec Rousseau : Suzanne Bernard )1. Un portrait idéaliséStendhal décrit sa mère de façon idéalisée : - Ma mère était une femme charmante (l.3)- Elle avait de l'embonpoint, une fraîcheur parfaite, elle était fort jolie et je crois seulement qu'elle n'était pas assez grande (l.17-18) jeunesse du corps : il ne l'a pas connue vieillissante- Elle avait une noblesse et uns sérénité parfaite dans les traits ; très vive, aimant mieux courir et faire elle-même que de commander (l.18-20) - à la fleur de la jeunesse et de la beauté (l.23)= adjectifs mélioratifsDe plus, c'est une femme cultivée car elle lit la Divine Comédie de Dante dont elle possédait cinq à six exemplaires d'éditions différents dans son appartement (l.21-22)Cependant, il ne faut pas oublier que Stendhal ayant perdu sa mère à l'âge de sept ans, il ne peut en conserver un souvenir très précis : je crois que seulement elle n'était pas assez grande (l.18)2. Un amour passionnéL'amour que Stendhal ne correspond pas du tout à un amour filial. Il évoque sa mère comme il aurait évoqué une maîtresse : j'étais amoureux de ma mère (l.4), Je voulais couvrir ma mère de baisers et qu'il n'y eût pas de vêtements (l.12) remarque sensuelle, Elle m'aimait à la passion et m'embrassait souvent, je lui rendais ses baisers avec un tel feu qu'elle était souvent obligée de s'en aller. (l.12-14), j'aimais le plus au monde. (l.29-30)On remarque aussi la haine qu'il éprouve pour son père : J'abhorrais mon père quand il venait interrompre nos baisers (l.14-15), Je voulais toujours les lui donner à la gorge (l.15)= Complexe d'Oedipe : son père le gène amour oedipien, sensuel, fusionnel, insestueux, sincère.Explication de la force de cet amour en citant un exemple de l'étape adulte :Stendhal évoque sa relation avec Alberte de Rubempré qui fut sa maîtresse en 1828 : En l'aimant à six ans, j'avais absolument le même caractère qu'en 1828 en aimant à la fureur Alberte de Rubempré. (l.6-7).Référence ironique à César = auto dérision : comme César s'il revenait au monde pour l'usage du canon et des petites armes. Je l'eusse bien vite appris et cela n'eût rien changé au fond de ma tactique (l.10-11) désir de conquêtes conquérent démesuré : impossibilité mécanique , car il n'avait que 7 ans, et César lui, n'avait pas de canon...II- Modalité de l'aveuStendhal avoue au lecteur cet amour qu'il porte à sa mère : j'étais amoureux de ma mère (l.3-4) aveu provocateur, déclaré scandaleux car incestueuxIl prévient l'indignation du lecteur en expliquant qu'il n'est pas sur de publier ses Mémoires : Mais je diffère depuis longtemps un récit nécessaire, un des deux ou trois peut-être qui me feront jeter ces Mémoires au feu (l. 1-2)Bien qu'il avoue son amour pour sa mère, il se presse aussitôt d'ajouter qu'elle mourut alors qu'il n'avait que 7 ans : Je me hâte d'ajouter que je la perdis quand j'avais sept ans. (l.5), Qu'on daigne se rappeler que je la perdis par une couche quand à peine j'avais sept ans (l.15-16), depuis sa mort (l.22), Elle périt à la fleur de la jeunesse et de la beauté en 1790 (l.23), il y a quarante-cinq ans que j'ai perdu ce que j'aimais le plus au monde (l.29-30)= Stendhal se déculpabilise par la douleur qu'il a éprouvé depuis la mort de sa mère : Qu'on juge de ma douleur et de ce que je sentis (l.26-27) : solitude liée à la souffrance, incomprehension de la tante Séraphie... en 29 ligne, il évoque 4 fois la mort de sa mèreLa mort de sa mère et la souffrance qu'il a endurée suffisent à le disculper.Son attitude est ambivalente : aveu/excuse, ironie,provocation/mea culpa...Transition : Il ne plaide donc pas vraiment coupable car essaye de se déculpabiliser, de se disculper.III- Constitution du moiIl cherche sa mère à travers les autres femmes : beaucoup d'aventures sentimentales qui ont échoué. Stendhal analyse ses échecs sentimentaux comme le résultat de l'amour trop fort qu'il a éprouvé pour sa mère . ( l.25 : découvre l'importance de cette perte )Sa mère lui donne la vie, ils se donnent l'amour, et elle lui apprend la mort. Elle lui apprend l'essentiel de la vie à 7 ans il n'a plus rien à apprendre tout le reste est donc pour lui anecdotique.Analyse introspective : dates et repères temporels : 1789, 1790, 1828... ; il donne ses âges : elle meurt trop tôt. Ce n'est pas son aveu qui est scandaleux, c'est que sa mère soit mortea trop tôt, quand il n'avait que 7 ans : 7 ans, c'est trop jeune ( l.5, l.16 ...) Conclusion- Il s'agit bien d'un aveu : rhétorique de l'aveu ( Rousseau : volonté de se disculper, St Augustin : non ).- Il se déculpabilise par la mort de sa mère et la souffrance ainsi éprouvée.- Le désir incestueux n'esp plus scandaleux, c'est la mort prématurée de sa mère.- Ce texte lui apprend à se connaître : analyse introspectiveStendhal semble ne pas faire de différences entre amour filial et passionnel et cela autant à l'âge de sept ans que lorsqu'il devient adulte. Comment Don't forget that insults, racism, etc. are forbidden by Skyrock's 'General Terms of Use' and that you can be identified by your IP address (42.51.1.91) if someone makes a complaint.Log in

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