Chimie analytique

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Chimie analytique / Analyse chimiqueLa chimie analytique est la partie de la chimie qui concerne l analyse des produits, c est- -dire la reconnaissance et la caract risation de produits connus ou inconnus.Page(s) en rapport avec ce sujet : site contenant differente type d analyse en chimie.... si un chantillon de sel contient l l ment iode est une analyse qualitative... On peut distinguer deux types de techniques analytiques: les m thodes chimiques et physico- chimiques, ... (source: analysechimique.e-monsite)... La chimie analytique est une science proche de la chimie physique.... l analyse chimique qui rassemble l ensemble des m thodes et proc d s servant ... 3.3 Introduction de l chantillon et chambre d injection 64... (source: doc-etudiant) La chimie analytique est la partie de la chimie qui concerne l analyse des produits, c est- -dire la reconnaissance et la caract risation de produits connus ou inconnus. Cela va du suivi de production (v rifier qu une cha ne produit un produit conforme aux sp cifications) l enqu te polici re (d terminer la nature d une trace, la provenance d une terre, d une peinture... ). Le mot analyse comporte le suffixe -lyse qui veut dire d composer (cf. pyrolyse, hydrolyse, lectrolyse). En effet, une des premi res pr occupations de la chimie depuis Antoine Lavoisier a t de d terminer les l ments, c est- -dire les produits dont sont compos s l ensemble des corps. Il a par cons quent fallu trouver des m thodes pour diviser les corps complexes, puis caract riser les corps l mentaires issus de cette d composition. Jusqu au d but du XXesi cle, la chimie analytique consistait faire r agir le produit inconnu avec des produits connus pour d terminer sa nature. L introduction de m thodes quantitatives, en utilisant les concepts de la chimie physique, a marqu un renouvellement de la chimie analytique (par exemple, en 1943, Gaston Charlot mit au point la m thode qui porte son nom[r f. n cessaire] pour remplacer les tests classiques au sulfure d hydrog ne). Actuellement, on utilise volontiers des m thodes faisant appel la physique, qui permettent de d terminer et de quantifier toute une gamme d l ments en une seule op ration. S paration, purification: analyse imm diateAvant d analyser un compos , on en pr l ve un chantillon, puis on s pare les diff rents constituants du m lange. Si le m lange est constitu de plusieurs phases, on d bute par s parer ces phases. A titre d exemple, on peut s parer la phase solide de la phase liquide par filtration ou tamisage. La s paration d un m lange homog ne utilise les diff rences de propri t s physiques entre les constituants. A titre d exemple, on extrait ais ment le sel d un m lange sel-sable au moyen de l eau, car le sel est soluble dans l eau et le sable ne l est pas. Par contre, la limaille de fer et le sable sont tous deux insolubles dans l eau: on ne pourra par cons quent pas les s parer par diff rence de solubilit dans ce liquide. Cependant, seule la limaille de fer est magn tique, on pourra par cons quent la r cup rer par triage magn tique. On peut s parer des constituants liquides par distillations successives ou fractionn es. Occasionnellement, des cristallisations successives permettent de s parer les constituants solides. La chromatographie est la m thode de s paration la plus fr quemment applicable. Elle a la plupart de variantes selon la nature du rev tement de la colonne utilis e pour les analyses et de l interaction composant- chantillon. Les deux principaux types de chromatographie sont la chromatographie par perm ation de gel et la chromatographie par changes d ions. La premi re m thode consiste s parer les mol cules selon leur taille; dans la seconde m thode, les particules sont scind es selon leur charge. La chromatographie en phase gazeuse s pare les composants volatils d un chantillon et la chromatographie liquide/liquide s pare les mol cules neutres de petite taille en solution. La chromatographie sert purifier un corps ou un constituant avant son dosage ou d liminer les compos s qui g neraient son dosage. Il est inutile de purifier un compos avant son analyse dans le cas o la m thode d analyse n agit que sur le compos tudi . A titre d exemple, d terminer le pH (concentration en ions oxonium) du sang avec une lectrode de verre ne n cessite pas d tape de s paration pr alable. L talonnage forme une autre tape pr paratoire pour les analyses qualitative et quantitative. La r ponse et la sensibilit de l appareillage m canique ou lectronique au composant recherch doivent tre talonn es en utilisant un composant pur ou un chantillon contenant une quantit connue du composant. Classement des analyses chimiquesLa chimie analytique peut tre class e de diverses mani res. Avant en premier lieuer les diff rentes m thodes de l analyse chimique conventionnelle, on doit g n ralement proc der un certain nombre d op rations le plus souvent connues sous le nom d Analyse Imm diate . Il s agit pour la majeure partie de m thodes physiques (en particulier) ou alors chimiques (lorsqu elle s sont suffisamment sp cifiques) dont l objectif est de s parer les diff rentes esp ces chimiques pr sentes dans un chantillon. Le broyage, le tamisage, l lutriation, la distillation, la cristallisation, la filtration, la centrifugation etc. sont parmi norm ment d autres des op rations de l Analyse Imm diate. Les m thodes chromatographiques et les m thodes analogues (telles les lectrophor ses) sont des techniques de s paration extr mement puissantes et font partie de la totalit des techniques propres l Analyse Imm diate. L approche moderne des m thodes dites non destructives o l chantillon est trait comme un tout dont la consommation reste n gligeable vis- -vis de la masse totale de ce dernier, offre bien entendu l conomie de l analyse imm diate, conserve cet chantillon aux fins de contre-analyse si indispensable, mais se heurte des difficult s redoutables telles les effets de matrice et les probl mes de l talonnage. Il est commode de distinguer dans tout chantillon quel qu il soit les deux termes suivants:ce qu on cherche d terminer: l Analyte, tout le reste: la Matrice. Par essence tout chantillon est par cons quent unique, car il suffit que l un fluctue vis- -vis de l autre pour que le probl me analytique hier connu se transforme en un nouveau a priori inconnu . Les analyses peuvent par cons quent tre class es:selon le type: analyse qualitative ou quantitative L analyse qualitative peut tre par m thodes classiques ou instrumentalesL chantillon est soumis l analyse soit pour conna tre l identit de ses constituants soit pour d terminer les teneurs de ses constituants. Si on ne sait pas quel type de mat riau on a affaire, il peut tre indispensable de faire une analyse qualitative avant de faire une analyse quantitative. selon la mani re de l ex cuter: analyse classique, ou titrage, ou analyse instrumentaleLes techniques d analyse classique (ou non-instrumentales) utilisent, g n ralement, des r actions quantitatives en phase aqueuse ou des mesures de volume en phase gazeuse. Les instruments utilis s sont simples comme la verrerie gradu e ( prouvettes gradu es, pipettes gradu es... ), balances analytiques, pH-m tres... Elles sont , g n ralement destructives. Quand elles font appel des solutions aqueuses, on parle de voie humide . Les techniques d analyse instrumentale, dont les diff rentes spectrom tries, utilisent un appareillage qui permet les d terminations se basant sur des propri t s physiques des analytes. Ces analyses sont ex cut es soit sur l chantillon tel quel (elle est alors non-destructive), soit sur des solides pr par s, soit sur des solutions des chantillons. L analyse min rale s applique au produit non-organique ainsi qu aux min raux contenus dans des produits organiques comme par exemple le plomb dans l essence. Selon la technique utilis e, cette quantit peut- tre de l ordre de quelques grammes ou des fractions de milligramme. Des techniques de microanalyse ont en particulier t d velopp es en analyse qualitative (r actions sur des gouttes de solution). selon la conservation post rieure de l chantillon: analyse destructive ou non destructive. En g n ral, l analyse classique est destructive, et l analyse instrumentale ne l est pas forc ment. L analyse automatique est norm ment utilis e dans l industrie pour suivre et orienter les param tres d un proc d , par exemple la teneur en monoxyde de carbone d un gaz de combustion, la qualit du produit ou la qualit des rejets environnementaux. Elle est aussi appliqu e dans les laboratoires qui re oivent de nombreux chantillons de m me type: suivi des param tres de la qualit des eaux par exemple. AnnexesPrincipaux mots-cl�s de cette page : analyse - �chantillon - m�thodes - produits - selon - chimie - analytique - d�terminer - constituants - phases - s�parer - chromatographie - techniques - destructives - compos�s - cons�quent - quantitatives - physique - classiques - s�paration - imm�diate - liquide - composant - qualitative - instrumentales - corps - m�lange - solution - chimiques - vis - Ce texte est issu de l'encyclop�die Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclop�die � l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Chimie_analytique. Voir la liste des contributeurs. La version pr�sent�e ici � �t� extraite depuis cette source le 30/11/2010. Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL). La liste des d finitions propos es en t te de page est une s lection parmi les r sultats obtenus l'aide de la commande define: de Google. Cette page fait partie du projet Wikibis.

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