photologie forestiere, moteurs Stirling, levitation, holographie, webcams

Web Name: photologie forestiere, moteurs Stirling, levitation, holographie, webcams

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moteurs,forestiere,photologie,

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peut-on faire confiance a la ville de Troyes ?le passage du nuage radioactif de Tchernobyl sur la ChampagnecontenuIl n'est nul besoin d'être un observateur averti, pour admettre que la caractéristique la plus apparente du milieu forestier est l'importante réduction de l'éclairement que l'on y constate. Les forestiers ont, bien entendu, observé de longue date ce phénomène, en même temps qu'ils enregistraient les comportements différents des jeunes arbres du sous-bois, suivant leur espèce, et en fonction de cette réduction. C'est ainsi que, peu à peu, s'est constituée, depuis de nombreux siècles, une sylviculture empirique, où l'on parle beaucoup de "coupes sombres" et de "coupes claires", et où les espèces ligneuses sont classées en "essences d'ombre" et en "essences de lumière". Toutes ces appréciations restant purement qualitatives. Si l'on admet que l'avancement de toute science commence à partir du moment où l'on peut remplacer les mots par des chiffres, on comprend quels progrès considérables seront réalisés quand on saura, d'une façon précise, mesurer la lumière sylvestre, et relier ses variations aux changements de comportement des diverses espèces ligneuses cultivées. Tels sont les buts de la photologie forestière, qui n'envisage, du reste, que les radiations naturelles non ionisantes (de l'ultraviolet proche, à l'extrême infrarouge), et dont les progrès ont été considérables ces dernières années. Dans son ouvrage, l'auteur expose, outre les résultats de multiples recherches personnelles, les conclusions auxquelles sont arrivés, d'une façon souvent indépendante, un certain nombre de chercheurs étrangers. Cet ensemble de théories et d'observations paraît actuellement assez cohérent, pour qu'une synthèse en soit donnée ; bien entendu, elle ne fait pas le point exhaustif et définitif sur cette très vaste question, mais elle constitue un tableau, aussi complet que possible, de l'état, en 1970, de cette discipline nouvelle. L'ouvrage débute par des indications générales sur les rapports entre le rayonnement solaire et les êtres vivants, tels qu'ils ont été envisagés dans les cosmogonies primitives, puis tels qu'ils sont expliqués par les dernières théories scientifiques ; le champ d'application de la photologie forestière est alors sommairement défini. Ensuite, sont étudiés, classés par catégories, les divers types d'appareils utilisés dans les observations photométriques, spécialement en forêt. Diverses considérations théoriques sont développées à cette occasion. Les résultats chiffrés, obtenus par un certain nombre d'auteurs, sont alors exposés avec quelques détails. Les effets physiologiques partiels du rayonnement solaire sur les diverses fonctions des végétaux ligneux, tels qu'ils résultent d'études, souvent très précises, effectuées récemment, sont alors rappelés (effet photopériodique, germination, croissance, phototropisme, photosynthèse, respiration et transpiration notamment). Puis, l'on aborde l'étude, pratiquement très importante, de l'effet global du rayonnement naturel sur le développement d'un certain nombre d'espèces ligneuses, résineuses et feuillues, en tentant d'expliquer les observations effectuées par l'intervention des divers effets physiologiques partiels, précédemment exposés. Enfin, et avant une brève conclusion, sont énumérées quelques applications sylvicoles de la photologie forestière, qui montrent que, loin d'être un simple exercice intellectuel, les recherches photologiques débouchent sur des résultats essentiellement pratiques.Depuis une vingtaine d'années, Louis Roussel poursuit, avec beaucoup de compétence et de méthode, l'étude des radiations naturelles et de leur influence sur le milieu forestier. La première publication de ses travaux remonte à 1952. C'était l'exposé de la thèse qu'il soutint le 5 novembre 1952 pour obtenir le grade de Docteur-Ingénieur. Depuis cette date, il a écrit de nombreux articles dans diverses Revues techniques, et notamment dans le Bulletin de la Société Forestière de Franche-Comté qui en a réuni plusieurs dans un opuscule paru en 1968. Au début de ses travaux, prenant la suite des timides essais effectués par la Station de Recherches forestières rattachée alors à l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts de Nancy, Louis Roussel concentra ses études sur les deux essences forestières les plus importantes du Haut Jura : le sapin et l'épicéa. Un peu plus tard, il les étendit aux essences feuillues de la Haute-Saône et de la Champagne. Le présent ouvrage est, à la fois, un résumé de l'ensemble de ses travaux, et une mise au point des conceptions modernes sur ces problèmes, telles qu'elles résultent des publications contemporaines françaises et étrangères. Dans cette courte introduction, je n'entrerai pas dans le détail des nombreuses questions que soulève l'étude des radiations naturelles et de leur action sur la vie du milieu forestier. Je voudrais seulement insister sur l'importance, théorique et pratique de ces travaux : une science nouvelle se crée, faisant appel aux disciplines les plus variées. Déjà d'intéressants résultats ont été acquis, permettant, par exemple, de définir avec une certaine précision de vieilles notions fondamentales, assez floues, comme les distinctions entre " essences d'ombre " et " essences de lumière ", la luminosité nécessaire à la naissance des semis dans les régénérations naturelles, et à leur croissance aux divers âges, etc ... Au fur et à mesure qu'elles se développeront, ces études apporteront aux écologistes et au forestiers une documentation solide, et contribueront à donner, à ces disciplines un caractère plus scientifique, et, sur le plan pratique, à améliorer la production. L'ouvrage de Louis Roussel, très clair et très documenté, projette des clartés nouvelles sur les exigences de la vie végétale et mérite, incontestablement, de retenir l'attention de tous ceux qui, à des titres divers, s'intéressent à ces problèmes. A. OUDIN Ingénieur Général des Eaux et Forêts (E.R.), Directeur Honoraire de l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts Effets physiologiques partiels du rayonnement naturel sur les végétaux Les arbres, comme tous les végétaux à chlorophylle du reste, sont étroitement dépendants du rayonnement naturel qu'ils reçoivent. Mais cette action, en général bénéfique, n'est pas la seule (voir page 16) et de multiples autres effets sont aussi observés. On examinera successivement comment les diverses fonctions physiologiques de ces végétaux sont affectées par les modifications, en quantité, en qualité et en durée, du rayonnement sous lequel ils sont appelés à se développer. On doit remarquer d'abord, que, pour que les études rapportées aient une signification certaine, il est nécessaire, la plupart du temps, de se placer dans des conditions précises de laboratoire. Mais on sait très bien, actuellement, reproduire artificiellement tel ou tel type de rayonnement naturel (durée, intensité et composition du rayonnement, température, etc...), de telle sorte que l'on peut, raisonnablement, penser que les phénomènes observés dans une serre conditionnée, par exemple, se déroulent effectivement de la même façon dans le milieu naturel, lorsque les mêmes conditions sont réalisées. Effet photopériodique et rythmes biologiques Le régime photopériodique, ou mode de distribution, dans le temps, de la durée du jour et de la nuit, de la lumière et de l'obscurité, exerce, sans doute, un rôle important pour déclencher divers phénomènes de la vie des végétaux en général : germination, croissance, floraison et fructification, en particulier. Ce fait, pressenti par divers chercheurs, GASPARl (1861), et TOURNOIS (1911-1914) notamment, a été clairement mis en évidence par GARNER & ALLARD (1920) par leurs expériences très originales sur la mise à fleur de diverses variétés de tabac américain. Cette idée fut très controversée, au début, bien que BÜNNIG (1920) en Allemagne eût observé certains aspects analogues de ce phénomène. CHOUARD, en France, a effectué de très nombreux travaux qui ont permis de développer considérablement ces notions. Cet auteur classe, par exemple, en France, les végétaux du point de vue de leur floraison, en : HÉMÉROPÉRIODIQUES : qui fleurissent en jour long (type capucine) NYCTOPÉRIODIQUES : qui fleurissent en jours courts (type primevère) APHOTOPÉRIODIQUES : indifférents à la longueur du jour (type pissenlit) AMPHIPÉRIODIQUES : qui demandent un ensemble de conditions plus strictes (jours longs + jours courts, par exemple - type topinambour) ADDENDUM "Le nyctopériodisme de la primevère, et des plantes vernales, en général, n'est qu'apparent. En fait, Selon P. CHOUARD (1971), il s'agit la plupart du temps de plantes aphotopériodiques, affectées d'une dormance levée par le froid hivernal". Au fur et à mesure que ces études se sont développées (MATHON - STROUN) la classification ci-dessus a dû être nuancée. Les effets photopériodiques sont obtenus avec des éclairements très faibles (souvent de 5 à 10 lux) et sont indépendants des phénomènes de la nutrition carbonée, décelables la plupart du temps pour des éclairements nettement plus élevés. L'action de la qualité de la lumière fut également étudiée, par FLINT & ALLISTER (1935) notamment ; ces chercheurs trouvèrent que la germination de certaines graines était stimulée par les radiations rouge-clair, et ralentie ou supprimée par les radiations rouge-sombre. MOHR (1956), TOOLE (1957) obtinrent des résultats analogues. En ce qui concerne le développement des végétaux ligneux, NITSCH a effectué, depuis l'année 1950, de très nombreuses expériences, notamment au Phytotron de Gif-sur-Yvette, et portant sur divers jeunes arbres résineux et feuillus. La lumière varie en durée et en qualité. Des résultats, parfois tout à fait spectaculaires, sont obtenus, en serre conditionnée, sur la vitesse de croissance et la morphologie des sujets, strictement dépendantes des conditions photopériodiques artificiellement imposées. Cependant, certaines espèces sont peu sensibles à ce traitement. WAREING (1950-1951) a étudié de ce point de vue le pin sylvestre, et le hêtre également. BORTWICKS & HENDRICKS, avec leurs collaborateurs se sont appliqués, dès l'année 1961, à élaborer une théorie explicative de l'effet photopériodique, actuellement assez généralement admise, et qui peut être résumée comme suit : Dans tous les végétaux existerait, à dose variable selon les espèces, mais, en général très faible, une substance instable (qui a été, du reste, isolée déjà dans certaines plantes) appelée " phytochrome ", proche d'une substance chimiquement connue: l'allophycocyane, et qui oscillerait entre deux formes: " le phytochrome 660 ", forme réduite, et le " phytochrome 730 ", forme oxydée. La lumière rouge clair (lambda = 0,66µ ou 660 nm) et la lumière rouge sombre (lambda = 0,73 µ ou 730 nm), ainsi que l'obscurité, agiraient schématiquement de la façon suivante :hênes rouvres à la fin de leur première année de croissance : En haut, au centre, sous 1 % de rayonnement relatif en été. En haut, à droite, en case de végétation à seul éclairement latéral (lumière à gauche). En bas, au centre, en plein découvert, à tige non abritée. A gauche, en plein découvert, mais à tige abritée progressivement par de petits manchons opaques (ROUSSEL 1957).Chênes pédonculés à la fin de leur 2e année de croissance. A) Sujets de plein découvert, à tige abritée dès le début de la seconde année. B) Sujets de plein découvert, à tige non abritée et restée en pleine lumière (ROUSSEL 1964).Chênes pédonculés âgés de 4 ans, en plein découvert, à tiges non abritées latéralement (quadrillage 0,15 x 0,15 m) (ROUSSEL 1966).es essais comparatifs de transparence (méthode du papier photographique lent), ont montré, du reste, que cette différence d'épaisseur s'accompagnait d'une densité optique dissemblable. Tout ceci a donc conduit à un essai de dissociation des composantes, verticale et horizontale, du rayonnement circumglobal, dans une station de plein découvert. Des manchons étroits appliqués sur des chênes rouvres et pédonculés en cours de germination à partir du gland raciné ont montré que les sujets protégés, à 1 et 2 ans, étaient nettement plus longs que ceux qui ne l'étaient pas (s°°) - ROUSSEL - 1957 - (Fig. 44). D'autres essais effectués avec des manchons de poterie (0,35 m de hauteur totale) placés autour de certains chênes pédonculés déjà âgés d'une année, ont mis en évidence, dès la seconde année, une élongation nette des sujets protégés par rapport aux témoins (s°°) (Fig. 45). Ces essais, prolongés pendant 3 années (1, puis 2 manchons superposés d'une hauteur de protection d'environ 0,70 m) ont produit, par rapport aux témoins (Fig. 46) des sujets allongés du type représenté à la figure 47. Leurs caractéristiques sont présentées dans le tableau de la page suivante. La figure 48 représente des microphotographies de coupes faites au C.N.R.F., dans les sens de la longueur, et montrant que, chez les sujets protégés, ce n'est pas la majoration de la longueur individuelle des cellules mais celle de leur nombre qui est responsable du changement de forme constaté. Par ailleurs, des observations faites sur des coupes transversales de tiges, au voisinage du collet, indiquent que le bois du chêne protégé est plus riche en vaisseaux de printemps (mous), et plus pauvre en rayons ligneux (durs), ce qui caractérise souvent un bois de très bonne qualité, facile à travailler. " L'effet manchon " se traduit également ici, mais à partir de la 3e Ou de la 4e année seulement, par un " transfert des facteurs trophiques de croissance ", comme chez le très jeune épicéa du reste. La tige est longue, mais l'appareil radiculaire est plus réduit chez les chênes protégés (s°°). En somme, on peut penser que, pour un volume total de matière ligneuse fabriquée par un chêne de plein découvert, le rapport : volume tige / volume racine est plus élevé chez le chêne protégé latéralement que chez le chêne dont la tige reçoit la pleine lumière horizontale. Il est à remarquer, du reste, que les expériences qui viennent d'être décrites, exagèrent la dissociation entre les deux composantes, verticale et horizontale, du rayonnement circumglobal naturel, et que, dans le milieu forestier, les différences sont souvent moins marquées. Quand les chênes vieillissent, en bouquets, dans une trouée pratiquée dans un peuplement plus âgé et dense, ils reçoivent à la fois une lumière verticale convenable, et une lumière horizontale plus réduite. Ils se développent alors d'une façon spéciale et prennent l'aspect classique dit en " cône de régénération " (Fig. 49) qui doit sans doute être attribué à des conditions principalement photologiques. C'est ce que l'on peut appeler " l'effet manchon ", explicable, physiologiquement par une action inhibitrice de la lumière latérale sur les auxines (voir page 57 ci-dessus).Cette simple modification de forme, qui se rencontre du reste chez les très jeunes épicéas germant, en pleine forêt, sous les couverts denses, explique en partie la disparition rapide, lors d'un dessèchement superficiel du sol, des sujets d'ombre, d'apparence pourtant très florissante, et que l'on enregistre parfois, au cours des étés secs suivant une bonne année de semence, dans le Haut Jura. Les sujets ayant germé en lumière, à axes plus courts, mais à racines plus longues, résistent mieux à cette sécheresse superficielle. Au surplus, les appareils foliacés deviennent, très vite, plus développés (Fig. 36). On peut comprendre, peut-être, de cette façon l'utilité de la " coupe d'ensemencement ", pratiquée par certains sylviculteurs pour cette espèce ligneuse, et qui doit précéder la chute des graines au sol.Modification de la forme de l'épicéa commun du Jura, suivant la hauteur de l'abri latéral, au cours de son 1er été. A gauche, sujet de plein découvert, à radicelle longue. En allant vers la droite, sujets protégés de la lumière latérale par des abris de plus en plus hauts (jusqu'à 0,05 m) à radicelles de plus en plus courtes. (ROUSSEL 1969).Effets obtenus en ombrageant la tige du Chêne pédonculé par L. ROUSSEL Dans un récent fascicule des Annales Scientifiques de l'Université de Besançon, nous avons exposé comment, à partir d'observations histométriques effectuées à l'Institut Botanique de cette ville, nous avions été amené à émettre l'idée que les écorces des chênes, rouvres et pédonculés, protégeaient imparfaitement leurs assises génératrices contre l'excès des rayons lumineux, et nous avons indiqué comment, en vue de vérifier cette hypothèse, nous avions placé autour des jeunes tiges de certains sujets de ces deux espèces, de petits manchons opaques - ce qui avait entraîné une élongation nette des plants ainsi traités (Bibl. 1 et 2). Nous allons relater une expérience complémentaire effectuée, dans la même direction, au cours de l'année 1963, sur des sujets de chêne pédonculé (Quercus pedunculata), provenant de la Forêt syndicale d'Aumont, en Champagne humide. Il est à noter que cette région semble très favorable à la production du chêne de qualité, qui y manifeste une croissance, en général, vigoureuse. Au début du mois de mai 1963, 30 semis naturels provenant de la glandée abondante de l'automne 1961, et situés dans un taillis sous futaie fortement éclairci dès la chute des glands (lumière relative pendant l'été 1962 allant de 15 à 25 %), ont été extraits et repiqués à un espacement d'environ 50 cm, dans un sol de prairie qui venait d'être travaillé, sans l'apport d'aucun engrais, et à proximité immédiate de leur forêt d'origine. Quelques jours après ce repiquage, des manchons en poterie, d'un diamètre intérieur de 15 cm et d'une hauteur voisine de 37 cm, ont été placés sur 12 de ces chênes, les 18 autres restant dans leur état. La station de repiquage était bien insolée, dans son ensemble. La saison de végétation de l'année 1963 a été, on le sait, copieusement arrosée. Sur les 30 plants, 1 n'a pas repris et n'a pas été remplacé. Les 29 autres ont feuillé au printemps 1963, mais, par la suite, ont manifesté une croissance assez inégale en raison, probablement, de leur repiquage tardif. À la fin du mois de septembre 1963, ces sujets ont été mesurés au millimètre près pour les longueurs et au dixième de millimètre près pour les diamètres. Les chiffres obtenus ont été traités par la méthode statistique (calcul du test " t " de Student Fisher). Les résultats obtenus, à la suite de cette expérience, illustrés du reste par les figures n° 1 et 2, peuvent être résumés ainsi qu'il suit :La différence d'accroissement en longueur provoquée par la mise en place des manchons de poterie est très significative (la probabilité de non intervention du hasard est supérieure à 99 %). Certains sujets protégés atteignent, du reste, une longueur spectaculaire et voisine de 50 cm. Le diamètre au collet semble plus fort dans le cas des sujets non protégés, mais la différence constatée n'est pas, statistiquement, significative. On peut cependant remarquer que les sujets non protégés tendent, dès leur seconde année, vers une forme buissonnante, alors que les sujets protégés ont, déjà un aspect élancé et bien équilibre, caractérisant, dans des peuplements bien plus âgés, les arbres de futaie. Ils sont cependant un peu grêles, s'ils étaient destinés à vivre isolés. Les questions de l'enracinement, du poids de matière fabriqué, etc... n'ont pas été examinées ; les plants ne seront extraits qu'à la fin de cette expérience qui se continue, actuellement. 2° Dimensions, à l'automne 1963, des segments de tiges formés en 1962ESSAI D'INTERPRÉTATION PHYSIOLOGIQUE DE L' " EFFET MANCHON " Les résultats qui viennent d'être exposés ne surprendront pas les botanistes qui d'une façon générale admettent que " la lumière ralentit la croissance " et que, a contrario, l'ombrage la favorise. Cependant, afin de tenter une analyse plus complète de l' " effet manchon ", les expériences complémentaires suivantes ont été effectuées sur Quercus pedunculata, Quercus sessiliflora et Quercus rubra. A) CROISSANCE DE SUJETS COMMENÇANT À GERMER, PLACÉS ENTIÈREMENT EN OBSCURITÉ COMPLÈTE ET CONTINUE PENDANT 3 MOIS : Dans ce cas on obtient des sujets à tige grêle, très longue (de 30 à 40 cm), décolorée, et à feuilles réduites à l'état de petites écailles, en somme typiquement " étiolés ". La mort survient quand les réserves du gland sont entièrement épuisées. B) CROISSANCE DE SUJETS, COMMENÇANT À GERMER, EN PLEIN DÉCOUVERT, DONT LES MÉRISTÈMES APICAUX SONT RECOUVERTS D'UN PETIT CAPUCHON NOIR OPAQUE (D'UNE HAUTEUR D'ENVIRON 3 A 4 CM) : Dans 80 % des cas, les chênes munis d'un capuchon apical arrêtent la croissance en longueur de leur tige à un niveau très voisin de celui des chênes témoins. Une ou deux feuilles se développent alors latéralement, leurs pétioles étant recourbés sous les capuchons, et prennent des dimensions et un aspect normal. Cependant, dans 20 % des cas l'élongation se poursuit jusqu'à une hauteur double de celle des témoins. C) CROISSANCE DE SUJETS ABRITÉS LATÉRALEMENT SUR UNE HAUTEUR ÉGALE À CELLE DES TÉMOINS, LES MÉRISTÈMES APICAUX RESTANT BIEN ÉCLAIRÉS : On obtient ainsi des sujets qui atteignent, au total, une hauteur double de celle des témoins. Le déclenchement des processus qui règlent la croissance en longueur de la tige, puis le développement des premières feuilles, paraît donc se produire non à partir du niveau du gland mais à partir de l'endroit où les méristèmes terminaux apparaissent en pleine lumière. Ce type d'expérience fait penser à une lente destruction, par la lumière, d'une substance de croissance qui monte du gland ou des tissus formés l'année précédente avec les éléments plastiques indispensables à l'élaboration de la tige et des premières feuilles. D) MODIFICATION DU POUVOIR DE RÉFLEXION SPECTRAL DES ÉCORCES : L'état lumineux qui règne à l'intérieur des tissus des jeunes chênes dépend d'une part du pouvoir de réflexion spectral des écorces, d'autre part du pouvoir d'absorption spectral des formations de protection mentionnées plus haut. On a donc essayé de modifier ce pouvoir de réflexion en appliquant des colorants non toxiques sur les jeunes tiges de chênes au moment de leur croissance, afin de tenter de déceler quelles radiations paraissent les plus efficaces pour ralentir leur élongation. Parfois, les résultats sont très nets et statistiquement significatifs : le noir, absorbant, toutes les radiations, ralentit l'élongation ; le blanc et le bleu, qui ont un pouvoir réflecteur marqué, favorisent au contraire l'allongement des tiges. Mais dans d'autres cas, en revanche, on ne peut mettre en évidence aucun effet. Ces quatre séries d'expériences ont fait l'objet de communications au Groupe d'étude de Physiologie de l'arbre (Président : C. JACQUIOT). E) EXTENSION DE L'EFFET MANCHON AUX CONIFÉRALES : Par ailleurs, on avait déjà recherché si l'allongement en abri circulaire latéral, observé chez les chênes, était également perceptible chez diverses espèces de Coniférales, indigènes ou exotiques, banales en France (une vingtaine au total). Pendant leurs deux premières années, toutes les espèces en expérience se sont révélées phototropiques ; elles s'allongent nettement en abri latéral. Mais dès leur troisième année en général, ces espèces perdent à la fois leur " faculté d'allongement " en abri latéral et leurs " propriétés phototropiques ". Ce genre d'expérience suggère - tout au moins en ce qui concerne les Coniférales - que les deux types de réaction ont la même origine physiologique (ROUSSEL, 1966). Il est à remarquer à ce propos que J.F. NITSCH et L. SOMOGYI (1958), opérant sur de très nombreuses espèces ligneuses, et en particulier sur Picea excelsa au cours de sa troisième année de croissance et sur Pinus strobus au cours de ses cinquième et sixième années de croissance, ont montré que la modification expérimentale du régime photopériodique (faisant vraisemblablement intervenir, selon l'auteur, une interconversion des phytochromes) provoquait des changements très importants dans l'allure de l'élongation des sujets. Si les phytochromes intervenaient dans l' " effet manchon ", on comprend mal qu'ils cessent d'agir quand les jeunes Coniférales ont atteint l'âge de 2 ans, alors qu'ils continuent à se manifester dans les photomorphoses provoquées par la modification du régime photopériodique sur des sujets plus âgés.Lumière, gourmands et rejets de soucheDepuis très longtemps, les forestiers ont attaché une grande importance au facteur " lumière ", d'influence très complexe, certes, mais dans laquelle on a pu distinguer assez rapidement plusieurs sortes d'effets, notamment : - un effet stimulant sur la photosynthèse, donc sur la nutrition en général (entre l'éclairement minimal de compensation et l'éclairement maximal de saturation); - un effet morphogénétique, ce terme comprenant des actions très variées comme la courbure phototropique ou bien le modelage de l'architecture même des arbres. L'auteur de cette analyse a évoqué certains des aspects de ce vaste problème dans cette Revue même, il y a quelques années déjà (1 - 2 - 3 - 4), (voir nota). On a récemment avancé que la formation des gourmands, sur les troncs des jeunes arbres mis en lumière à la suite d'une coupe assez forte (sur de jeunes chênes, en particulier), pouvait être provoquée par l'éclairement plus intense que reçoivent alors, latéralement, ces troncs (5) ; de même certains auteurs estiment que les rejets de souches, qui constituent la base même du traitement en taillis, ont besoin pour apparaître et, bien entendu, pour se développer, d'un apport de lumière, verticale cette fois (6 - 7). S'agit-il de processus entièrement nouveaux, non encore étudiés par les physiologistes, ou bien est-il possible d'interpréter ces faits grâce aux théories modernes qui font appel à la physique, à la chimie, à la physiologie végétale et, d'une façon plus précise, à la photobiologie ? C'est ce qui va être examiné maintenant. our en revenir à l'intervention des photosensibilisateurs (effet dit " photodynamique ") et au sujet examiné ici, on doit apporter une attention spéciale aux photo-oxydations : en présence de substances intermédiaires très actives comme les acridines, azines, porphyrines, et surtout la riboflavine, existant chez de nombreux végétaux, et grâce à l'intervention de l'oxygène, diverses molécules organiques sont détruites par la lumière. On peut citer dans cet ordre d'idées la photo-oxydation du tryptophane, acide aminé très voisin de l'auxine naturelle (acide ß indole acétique ou par abréviation AIA) considéré généralement comme son précurseur, qui est transformé en N-formylkynurénine, et la photo-oxydation de l'auxine naturelle elle-même qui donne une aldéhyde, du gaz carbonique et de l'eau. Or, l'auxine naturelle ou AIA est l'une des hormones végétales la plus anciennement connue ; découverte par Went, vers 1928, elle fut isolée par Kôgl en 1934. Depuis cette époque, on a montré qu'elle intervenait très activement dans le développement des végétaux : allongement (auxèse) et multiplication (mérèse) des cellules, phototropisme et géotropisme, organisation des tissus, chute des feuilles et des fruits, etc. ; produite en permanence par les plantes, agissant à dose infinitésimale (les concentrations actives vont, suivant la nature des tissus, de 10-3 à 10-12), cette hormone devrait s'accumuler chez les végétaux, s'il n'existait des mécanismes de régulation, comme la synthèse de l'auxine-oxydase, enzyme qui réduit en permanence son taux de concentration. Mais l'auxine-oxydase est considérablement activée dans son action par la lumière qui agit ainsi on l'a vu plus haut, de diverses façons pour réduire la teneur des tissus en AIA ; en outre, selon des recherches très récentes, la lumière inciterait les végétaux, par des mécanismes encore mal connus, à élaborer des inhibiteurs d'AIA qui bloquent temporairement son action. On comprend donc bien, grâce à ces rapides indications, que la lumière puisse venir agir, par l'intermédiaire de l'AIA, sur de nombreux processus de la vie des plantes en général et des arbres en particulier. ESQUISSE D'UNE THÉORIE SUR L'ORIGINE PHOTOBIOLOGIQUE DES GOURMANDS ET DES REJETS DE SOUCHES A la base, de ce développement se trouve le " schéma de Thimann ", dans lequel cet éminent biologiste de l'Université de Harvard résume le résultat des nombreuses expériences qu'il fit, avec Skoog, afin de tenter de déterminer les conditions qui règlent la levée de dormance de certains bourgeons (13) ; évidemment, cette théorie est déjà ancienne et certains spécialistes l'estiment dépassée, alors que d'autres continuent à s'y référer (14). Il est certain qu'elle n'explique pas l'ensemble des très nombreux et très délicats problèmes relatifs aux corrélations de croissance, mais, comme on va le voir, sa prise en considération conduit à un système simple et logique de représentation des conditions dans lesquelles se forment les gourmands et les rejets de souches ; en outre, il sera fait une brève mention de son extension au phototropisme et à " l'effet manchon " (1-2). L'idée de base retenue par Thimann et Skoog est que le développement de telle ou telle partie du végétal (tige, bourgeons latéraux, racines) est sous la dépendance de la concentration en auxine naturelle (AIA) des tissus susceptibles d'une reprise d'activité, et ces diverses influences sont expliquées par le rapport entre le nombre réel de molécules d'AIA, et le nombre réel " d'accepteurs " existant au niveau de la cellule végétale et variant avec la nature même de l'organe (tige, bourgeon, racine). On a pensé récemment à faire intervenir la proportion entre l'AIA et une autre hormone, la kinine : la différence est minime. Et, comme on l'a dit plus haut, la lumière réduisant de diverses façons la teneur des tissus en AIA, il n'est pas invraisemblable qu'elle puisse, en pénétrant dans la partie externe du tronc de l'arbre, abaisser localement la teneur des tissus en AIA, de telle sorte que celle-ci passe de la concentration " blocage des bourgeons " à la concentration " levée de dormance des bourgeons ". Un nouveau venu en physiologie végétale : le phytochrome par Louis ROUSSEL. La croissance des végétaux en général, et des arbres en particulier, s'effectue grâce à la double intervention de matières dites " plastiques " (glucides, lipides et protides), existant dans les semences, lors de la germination - ou bien dans les tissus formés au cours des saisons de végétation antérieures, lors de la reprise de la croissance annuelle - ou encore élaborées lors des multiples réactions de la photosynthèse pendant la pleine période d'activité végétative, et de matières dites " oligodynamiques " de nature variée, qui ont les mêmes origines que ci-dessus, et qui interviennent à très faible dose, comme agents stimulants de la croissance et organisateurs de la matière vivante. Cette distinction très importante est faite par R. DAVID dans son petit ouvrage sur les hormones végétales, lequel, sous réserve de quelques ajustements dus à l'évolution constante, et de plus en plus rapide de nos connaissances, conserve cependant une incontestable actualité (1). INFLUENCE DE LA PHOTOPÉRIODE SUR LA GERMINATION ET SUR LA CROISSANCE Parallèlement à ce genre de recherches concernant la floraison, se développaient des observations relatives aux conditions de lumière propres à favoriser (ou à freiner) la germination, ainsi qu'à celles qui provoquaient l'étiolement. En ce qui concerne la germination, en ne citant que pour mémoire les observations de R. CASPARY et de W. KINSEL, il faut arriver à l'année 1935 pour trouver, avec L. H. FLINT et Me E. D. ALISTER la description d'expériences précises et systématiques, démontrant que la lumière rouge clair favorisait la germination de certaines graines (laitue " Grand Rapids "), et que la lumière rouge sombre, lui succédant immédiatement, inhibait cette germination (5). On pouvait aussi, du reste, faire certains rapprochements avec les observations bien plus anciennes de E. VOGT (1915) portant sur un phénomène très différent : l'étiolement. Ici, le rouge clair supprimait l'étiolement, alors que l'obscurité le favorisait. Les recherches concernant l'influence du régime photopériodique, et de la qualité de la lumière sur la croissance ont été développées, avec des résultats parfois discordants, dans de nombreux laboratoires. Assez récemment, J. P. NITSCH, d'abord à l'Université de Cornell, aux Etats-Unis (1957) puis au Phytotron de Gif-sur-Yvette, a étudié l'influence de la photopériode sur de nombreuses espèces ligneuses. Ses observations ont porté sur une quarantaine d'arbustes, ou d'arbres résineux et feuillus, ornementaux ou forestiers, et certains des résultats obtenus peuvent intéresser les sylviculteurs. En général, les sujets se développaient sous des régimes photopériodiques, partiellement artificiels, ainsi fixés : durée de l'éclairement de 10 h, 14 h, 18 h et 24 h et durée d'éclairement de 10 h, avec interruption de la période d'obscurité par 1/2 h d'exposition à une lumière de composition variée (la plus efficace étant souvent la lumière fluorescente, rouge clair ou blanche, à peu près totalement privée d'infrarouges) (6). Dans certains cas, on trouvait le même développement sous presque tous les régimes d'éclairement (c'était le cas pour un if et pour un buis, par exemple). La croissance était vraisemblablement réglée alors par des rythmes internes, ou endogènes, propres à chaque végétal. 1. - DÉCOUVERTE DE L'EXISTENCE DES AUXINES Le phénomène qui a conduit d'abord à la notion d'hormone végétale, puis à l'isolement de l'AIA est, incontestablement, le phototropisme (autrefois appelé héliotropisme) ; il s'agit d'un processus assez général de la croissance des végétaux, qui consiste en l'orientation des tiges, des feuilles, et parfois d'autres organes, vers la lumière. En quelques lignes, on rappellera que, dès l'année 1880, C. et F. DARWIN, opérant sur un coléoptile de graminée (sorte de gaine très fugace protégeant la feuille cotylédonaire lors de la germination), avaient montré que c'était l'extrémité de cet organe qui percevait le stimulus lumineux (unilatéral, dans le phototropisme), mais que c'était la croissance (dissymétrique) d'une région un peu inférieure qui entraînait, en définitive, la courbure du coléoptile vers la lumière. D'où l'idée d'un " messager chimique ", responsable de cette action à distance, d'une façon un peu analogue à ce qui était constaté, vers cette époque, en physiologie animale. Par la suite, divers chercheurs (BOYSEN-JENSEN, PAAL, SÖDING, notamment) préparèrent la voie qui conduisit à la première théorie cohérente : celle qui porte, en général, les noms de CHOLODNY-WENT, lesquels, autour des années 1926-1928, en jetèrent les bases. C'est la répartition, inégale sur les faces, éclairée et ombragée, d'une " substance de croissance", sensible à l'action de la lumière, qui provoque une élongation différente des cellules de ces deux faces, d'où résulte la courbure observée du coléoptile. Une remarque importante doit être faite à ce sujet : c'est sur un organe mineur et transitoire qu'ont été effectuées la majorité des premières expériences, et c'est au phototropisme du coléoptile d'avoine que s'appliquent, évidemment, les théories explicatives. Or il est certain que si le phototropisme se manifeste chez de nombreux végétaux, et que si l'on y décèle facilement l'intervention de l'AIA, les modalités de ce phénomène peuvent varier sensiblement d'une espèce à l'autre ; ne serait-ce que si l'on considère que certaines graines ont une germination hypogée, et d'autres une germination épigée. Sur le coléoptile d'avoine, le phototropisme est observé pendant quelques dizaines d'heures, au maximum ; chez les végétaux ligneux, il peut se manifester pendant de très nombreuses décennies. Il faut donc faire preuve de beaucoup de prudence en examinant les résultats des expériences effectuées, et les théories élaborées, quand il s'agit de les étendre à l'ensemble du règne végétal. Cette idée sera reprise un peu plus loin. Une autre remarque est à faire au sujet des expériences de SÖDING, cité plus haut : dès l'année 1923, il avait montré que, toujours chez le coléoptile de graminée, l'allongement de cet organe à l'obscurité avait la même origine que la courbure : l'action d'une substance de croissance, sensible à l'action de la lumière. Les théories ultérieures ont surtout retenu l'effet " courbure ", et très peu l'effet " allongement ". Actuellement, quand l'on constate ce second effet, on pense la plupart du temps à l'action obligatoire du phytochrome (1). 2.-CONSTITUTION CHIMIQUE DE L'AIA, MODE D'ACTION DES AUXINES AU NIVEAU MOLÉCULAIRE. WENT avait, pour détecter la présence des substances de croissance, d'abord indéterminées, mis au point le " test Avena ". Un coléoptile d'avoine, d'une variété fixée, décapité avant d'avoir atteint sa taille définitive, recevait sur une partie de son extrémité un petit bloc de gélose renfermant la substance à étudier. Si cette substance était active, et diffusait de haut en bas, la région située sous le bloc de gélose s'allongeait plus que l'autre, et il en résultait une courbure du coléoptile. Plus cette courbure était marquée, plus la substance était active. Divers extraits biologiques étaient capables de produire ce phénomène, en particulier l'urine humaine. KÖGL et HAAGEN-SMIT, en 1934, isolèrent dans ce produit plusieurs substances qui reçurent le nom général d'auxines. En fait, seule l'une d'elles se révéla stable et active: l'AIA dont la formule développée est donnée ci-dessous, et qui fut, on l'a dit plus haut, appelée "hétéro-auxine " à l'époque, car elle différait de deux autres substances que l'on avait, d'abord, considérées, sans doute à tort, comme les véritables auxines a et b. Peut-on faire confiance à la ville de Troyes ? Le Livre d‘Or de cette page ou comment, après l'avoir dépossédée du quart de sa propriété, la municipalité troyenne (1) s'acharne, depuis 40 ans, sur une petite famille d'origine franc-comtoise L‘achat de notre petite maison, fin 63 municipalité Terré. Arrivant de Franche-Comté, il y a environ quarante ans, mes parents décidèrent d‘acquérir un logement dans l‘agglomération troyenne. Leur choix se porta sur une petite maison située dans une impasse apparemment tranquille, au bas de la rue Courtalon. L‘habitation en question semblait bénéficier d‘un bon ensoleillement tout au long de l‘année et, ce qui ne gâchait rien, le prix demandé par les vendeurs était assez raisonnable. Étant donné que cette propriété était bordée au sud, sur toute sa longueur, par un terrain vague appartenant au Groupe Devanlay-Lacoste, mon père voulu naturellement s‘assurer qu‘aucune usine ne viendrait un jour s‘ériger à proximité : il prit donc la "précaution" de se renseigner auprès de la Ville de Troyes et des Services de l‘Urbanisme quant au devenir du quartier. Les services concernés lui fournirent sans difficultés toutes les garanties souhaitables (*), et la situation lui paraissant alors parfaitement claire, c‘est en toute confiance que mon père décida de réaliser l‘opération... ( * il avait notamment reçu l‘assurance qu‘il était strictement interdit de construire ici des bâtiments incompatibles avec la tranquillité et la bonne tenue d‘un quartier d‘habitation - document A ci-dessus ) 4 ans plus tard, l‘édification du "mur de la honte" ! municipalité Terré. En 1967, mes parents, qui en étaient alors au tout début du remboursement de leur emprunt, eurent probablement la surprise de leur vie en découvrant comment la Ville de Troyes pouvait se comporter vis-à-vis de ses nouveaux administrés. En contradiction totale avec les garanties fournies à mon père, quelques années plus tôt, débutait sous nos yeux, et sans que nous ayons été prévenus, la construction d‘un bâtiment industriel de 6 m de haut et de 750 m2 de surface au sol, sur les 800 m2 disponibles, littéralement collé à notre propriété. Bien que cela date de trente neuf ans à présent, je me souviens de ce jour comme si c‘était hier : nous étions partagés entre l‘impression de vivre un cauchemar éveillé et le sentiment d‘avoir été trahis par la Municipalité... C‘est donc par ce procédé, pour le moins cavalier, que la Ville de Troyes nous fit part de sa décision de déclasser une partie de la zone d‘habitation et d‘autoriser la société Devanlay-Lacoste à y construire un bâtiment industriel - (il semble que, pour ménager les apparences, une enquête publique ait été réalisée "très discrètement" au mois d‘août de l‘année précédente, alors que le quartier était habituellement désert, et que nous étions en vacances en Franche-Comté, comme tous les ans... :-) Ce bâtiment, ne respectant aucunement les distances réglementaires de construction (document A ci-dessus ), fut donc plaqué contre notre clôture sur une longueur de 22 m, et à seulement 7 m de notre façade principale (par endroits, la distance est même inférieure à 3 m - extrait du plan cadastral ci-contre). Seule concession, la Ville de Troyes, nous ménagea, pour nous permettre de respirer, un petit triangle non bâti d‘environ 11 m x 6 m dans la partie centrale et dont les murs ne devaient comporter aucune ouverture... Malheureusement, comme nous le verrons plus loin, la société Devanlay-Lacoste y installera d'abord une turbine fonctionnant 16 heures par jour, puis cette surface contiguë deviendra en 2002 la cour de récréation des enseignants du lycée Jeanne Mance. Les conséquences municipalités Terré, Galley, Baroin - Ce bâtiment a été construit à quelques centimètres seulement de notre clôture et l‘excavation destinée aux fondations a produit, au cours des années suivantes, un affaissement de terrain et l‘apparition de fissures importantes dans le mur de notre garage (ci-contre) - Autre conséquence, pourtant prévisible : de 1967 à 2001, à chaque orage ou averse violente, l'obstruction de l‘écoulement naturel des eaux de pluie par le nouveau bâtiment provoquait immanquablement l‘apparition d‘une jolie mare d‘environ 3500 litres (ci-contre). Au début, toute cette eau passait sous la porte de notre garage, traversait la cour et finissait dans la maison... La Municipalité restant sourde à nos réclamations, nous avons dû nous résoudre à construire nous-mêmes une digue pour nous protéger (ci-contre - image du bas). Ce n‘est que fin 2001 que le problème fût enfin traité par la Ville, lorsqu‘après avoir repris l'ancien bâtiment Devanlay-Lacoste, elle ouvrit la fameuse issue de secours évoquée plus loin et qu‘elle eu à son tour à souffrir d‘inondations... Il y a tout de même une justice... ;o). Néanmoins, nous aurons dû attendre 34 ans pour qu‘un puisard efficace soit installé au fond de l'impasse... Et encore, faut-il préciser que ces travaux n‘ont pas été réalisés à notre intention - Mais surtout, comme ce bâtiment est situé plein sud par rapport à notre maison, la conséquence la plus grave a été, sans doute, la privation totale de soleil pendant les 4 mois de l‘année où les jours sont les plus courts. En effet, de la Toussaint à début mars, alors qu‘il fait le plus froid et que l‘on en a le plus besoin, l‘ensoleillement ne descend plus sous le niveau de notre toit... Depuis 39 ans, cela représente un déficit d‘ensoleillement cumulé de 13 années complètes...Les promesses de la Municipalité municipalité Terré. Devant un tel comportement mon père décida, début 1967, de porter l‘affaire devant le tribunal administratif. Il essaya, en vain, de trouver un avocat de l‘agglomération troyenne qui voudrait bien se charger de l'affaire. Mais aucun n‘accepta, estimant que, bien qu‘étant absolument dans notre droit, nous n'avions aucune chance de l‘emporter face à la Ville de Troyes et à Devanlay-Lacoste réunis... confronté à ces refus, mon père tenta ensuite de confier le dossier à un avoué qui ne manqua pas de s‘étonner de l‘octroi de cette dérogation au profit des Établissements Devanlay-Lacoste, la qualifiant même "d‘abus de droit caractérisé" - (document B) Par son intermédiaire, et avant qu‘il ne se désiste rapidement à son tour, nous avons malgré tout reçu de la Ville de Troyes l‘assurance formelle qu‘il ne s‘agirait que d‘un "magasin de stockage", et que, pour ménager notre intimité, aucune ouverture ne serait pratiquée dans le mur nous faisant face (document C). Ces engagements nous ont d‘ailleurs été indirectement confirmé à la fois par un courrier de la DDE (document E) et par un autre du Ministère de l‘Équipement (document H), qui tous deux insistent sur le fait qu‘il n‘est question dans cette affaire que d‘un "magasin de produits finis". Pas plus que ceux de 1963, ils ne seront respectés par la Ville de Troyes... Comment avons-nous pu être spoliés du quart de notre propriété ? municipalités Terré, Galley n 1981, lors des formalité de succession qui ont suivi le décès de maman, mon père se rendit compte qu'une part importante de notre propriété avait disparu (voir la lettre au notaire) Sans remonter trop loin dans l'historique, deux actes de vente, celui de 1962 entre la S.A. Gillier et la SCI “Saint Roch“ et celui de 1963 entre cette même SCI et mes parents, mentionnent très clairement que la surface, hors clôtures, est de 616 m2. Depuis 1981, et c'est confirmé aujourd'hui par le cadastre, la surface de notre propriété n'est plus que de 465 m2. Les 151 m2 manquants, soit 25% du terrain, ont probablement disparu au moment de la construction du bâtiment Devanlay-Lacoste ! Il est bien sûr possible d'envisager que les notaires ayant établi les actes de vente de 1962 et 1963 aient commis deux fois la même erreur. Mais ce serait tout de même assez étonnant. Ce qui le serait encore davantage, c'est que la S.A. Gillier se soit trompée de 25 % sur le contenu du terrain qu'elle mettait en vente, et que la SCI “Saint Roch" ne s'en soit pas aperçu au moment de l'achat... En 1962, notre propriété faisait donc partie de l'ensemble industriel S.A. Gillier situé entre la rue Courtalon et la rue du Paradis, et qui a été absorbé ensuite par le Groupe Devanlay-Lacoste... A l'intérieur de cet ensemble industriel se trouvait notre future maison, séparée par une clôture du reste du complexe. Une des hypothèses pouvant expliquer une différence aussi importante entre les surfaces, c'est que les limites du terrain vendu à mes parents allaient bien au-delà des clôtures actuelles. C'est d'ailleurs toujours le cas, je l'espère, du côté de l'impasse. Les autres propriétés mitoyennes appartenant depuis longtemps à des particuliers, et il est difficilement envisageable de remettre en question leurs limites. La seule solution plausible est que l'erreur proviennent d'un déplacement des lignes du côté de Devanlay-Lacoste. J'ai confié le problème à mon ordinateur qui m'a proposé la solution suivante : la surface aurait été délimitée à l'Est par le milieu de l'impasse et au Sud par une ligne droite perpendiculaire à cette même impasse et passant par l'angle Sud-Ouest de notre clôture... En réalisant ce tracé, on ne peut plus simple, on obtient une surface de 616 m2 correspondant exactement à la valeur mentionnée dans les deux actes de vente (plan ci-contre). Le résultat auquel je suis parvenu ne me semble pas du tout anodin. D'abord le tracé est en accord avec les descriptifs des actes notariés, qui précisent tous deux que la propriété est limitée à l'est par le milieu de l'impasse et au Sud par les établissements Devanlay-Lacoste. Ensuite, la ligne de séparation que je suppose être celle d'origine n'est pas une ligne quelconque, bricolée à la va vite pour arriver à un résultat. Elle répond à une logique : c'est une ligne droite, qui part d'un point qui n'a pas bougé depuis au moins 1963, le pilier d'angle en béton de notre clôture et qui est tirée perpendiculairement à l'impasse. La même logique que celle respectée par les architectes qui ont tracé les plans du bâtiment Devanlay-Lacoste. Cette ligne droite se superpose en effet très exactement au mur principal du bâtiment, un peu comme si, dans un premier temps, les architectes avaient tenu compte de notre limite... (plan ci-contre) Je suis moi-même étonné : comment se fait-il qu'à partir d'une construction géométrique aussi simple et d'un peu de logique, je sois tombé directement sur la surface indiquée dans les actes de 1962 et 1963 ?... Est-ce dû uniquement au hasard ?... Sur ce plan, j'ai surligné en rose la forme supposée du terrain que nous avons perdue définitivement... S'il s'avère que la Ville nous interdise à présent de stationner devant notre propre garage, c'est que nous aurons été dépossédés de 30 m2 supplémentaires (surlignés en violet). Je souligne que l'issue de secours, évoquée plus loin, s'ouvre précisément dans cette zone violette qui, d'après le cadastre, nous appartient (encore ?...) et pour laquelle nous payons des impôts depuis plus de 40 ans ! En additionnant les deux zones colorées, ce seraient donc 181 m2, soit près de 30% de la surface initiale, qui auraient été annexés par la municipalité sans que nous n'en ayons jamais été avisés et, a fortiori, indemnisés... J'insiste sur le fait qu'il ne s'agit que d'une hypothèse pour expliquer comment 616 m2 ont pu se transformer "très discrètement" en 465 m2, voire en 435 m2, étant entendu qu'aucune publication n'est intervenue au Bureau des Hypothèques pour expliquer une perte aussi importante... De toute façon, il faut bien que les mètres carrés que nous avons perdus se situent quelque part... En admettant que cette hypothèse soit la bonne, il serait alors intéressant de constater que le groupe industriel, qui a vendu ce terrain en 1962, l'aurait en partie récupéré gratuitement, dès 1967, par l'entremise de la Ville de Troyes. Le beurre et l'argent du beurre, en quelque sorte !... Cela voudrait dire aussi que ce bâtiment industriel, qui nous pourrit la vie depuis 40 ans, aurait été construit partiellement sur notre propre terrain !... Étonnant, non ?... :-) Les agissements de Devanlay-Lacoste, cautionnés par la Municipalité municipalité Galley - sept ans de malheur, ou le long épisode de la turbine Devanlay-Lacoste ! municipalité Galley En effet, aussitôt après la mort de mon père, la Municipalité troyenne, profita de ces circonstances pour oublier "courageusement" ses promesses passées. Elle autorisa Devanlay-Lacoste à installer un "atelier de coupe" dans le bâtiment en question et à y percer plusieurs baies importantes dans notre direction - (à la suite des travaux réalisés pour le lycée Jeanne Mance, la surface de ces baies atteint aujourd'hui plus de 15m2 !... voir plus loin) En soit, l‘arrivée d‘un atelier de coupe, début 1991, n‘aurait pas été trop gênante si elle n‘avait été accompagnée de l‘installation d‘une turbine électrique surpuissante. Disposée exactement devant l‘une de ces baies demeurant ouverte, été comme hiver, de 5 h du matin à 21 h, cette turbine produisait, à quelques mètres de ma chambre à coucher, un bruit de réacteur dépassant les 75 db (!)... Pour donner une idée, les manuels d‘acoustique indiquent que ce niveau sonore correspond au passage ininterrompu d‘un train de marchandise (extraits ci-contre) - avec le recul dont je dispose à présent, c'est à se demander si ces dispositions n'ont pas été prises intentionnellement... À partir de cette date, j‘ai bien entendu protesté, auprès de la Direction de Devanlay-Lacoste (première lettre en 1992), et n‘obtenant aucune réponse, je me suis adressé par la suite à d‘autres instances comme la Ville de Troyes, la Direction de l‘Urbanisme et la Préfecture... Ce n‘est qu‘à la suite de l‘intervention directe de la Préfecture que j‘ai pu obtenir enfin un entretien avec l'un des responsables de Devanlay-Lacoste qui a condescendu, après d‘âpres négociations, à ce que les fenêtres concernées soient fermées de 5 heures à 9 heures, le matin, et le soir après 19 heures. (document D) Malheureusement, ces mesures destinées à nous assurer un minimum de tranquillité, (à noter que les fenêtres restaient encore ouvertes 10 heures par jour...), ces mesures ne furent réellement appliquées que pendant quelques semaines, et très rapidement tout redevint comme avant... - les coïncidences ! municipalité Galley J‘ose espérer qu‘il ne s‘agit que de simples coïncidences, mais me remémorant tous ces événements, je ne peux m‘empêcher de faire quelques rapprochements, ne serait-ce que de dates, entre mes lettres de protestation à la Mairie, et les faits suivants : - première coïncidence : fin août 94, c‘est à dire 2 mois seulement après ma lettre au maire de Troyes, dans laquelle je lui rappelais les engagements de la Municipalité, je recevais mon premier redressement fiscal... Une histoire étrange qui a nécessité une page entière d‘explications et de calculs pour me démontrer que je m‘étais trompé lors de mes trois dernières déclarations d‘impôts... Cela m‘a tout de même valu un rappel de l‘ordre de 6000 F. J‘avoue que, même aujourd'hui, je ne comprends toujours pas ce que l‘on me reprochait. Mais je ne suis sans doute pas très intelligent... - deuxième coïncidence : ce redressement fiscal tombait bien, car je venais justement d‘être licencié de GL Outillage par Jacques Palencher, lequel m'avait embauché trois ans auparavant pour mettre en route leur nouveau système de CFAO. Une fois mon travail effectué, et pour tout remerciement, je fus brutalement congédié lors de l'un des dépôts de bilan de la société... Cela n'a probablement aucun rapport, mais il me semble me souvenir que Jacques Palencher avait été, ou était encore à cette époque (je n‘ai pas vérifié), 1er Adjoint au Maire de Troyes, chargé de l‘urbanisme... Un licenciement n‘est jamais drôle pour personne, surtout à 49 ans, et je peux attester que celui-ci s‘est déroulé dans des conditions particulièrement affligeantes : mes collègues et moi-même avons été littéralement jetés à la rue, et sommes restés sans la moindre ressource pendant plusieurs mois... Il m‘a été impossible, par la suite, de retrouver du travail dans l‘agglomération troyenne... ;-) La municipalité troyenne et le lycée privé Jeanne Mance municipalité Baroin Après le départ de Devanlay-Lacoste et une courte période de calme, le bâtiment a été repris par la Ville de Troyes qui en a fait le Lycée Jeanne Mance. Au milieu de l ‘été 2001, sans prendre encore une fois la peine de m‘avertir, la Ville de Troyes a percé une nouvelle baie (vues 2B et 2C) dans le mur me faisant face. Située sur toute sa longueur à une distance inférieure au 1,90 m autorisé par la loi, elle se trouve donc en totale infraction avec l‘article 678 du code civil (2). La Ville en a profité également pour transformer une fenêtre, datant du début des années 90, en une grande ouverture descendant jusqu'au sol (vue 2A) et donnant à présent sur la cafétéria des professeurs... (il est intéressant à cet instant de relire les engagements pris par les services de l'urbanisme et qui nous affirmaient alors que les murs nous faisant face ne comporteraient jamais d'ouverture...) A chaque pause, les enseignants envahissent leur petite cour de récréation, c'est à dire le triangle mitoyen situé à moins de 3 m de ma façade, et c'est alors à celui, ou celle, qui criera le plus fort... La première fois, j'ai cru que j'avais laissé la grille de la cour ouverte, et qu'une classe entière d'élèves débarquait chez moi... Depuis, je me suis un peu habitué, mais il m'arrive toujours de sursauter à ces cris, alors que je suis installé au clavier de mon ordinateur... Une caméra de vidéo surveillance, située sur ma façade, m'a permis de conserver quelques traces des nuisances sonores qui se déversent quotidiennement dans ma cour. Voici donc quatre scénettes interprétées, avec beaucoup de naturel et de talent, par la troupe des enseignants du Lycée Jeanne Mance :... Cela peut paraître assez drôle, mais ça l'est beaucoup moins quand il faut le supporter plusieurs fois par jour... Cerise sur le gâteau, à l‘automne 2001, la Ville a percé une soit-disant issue de secours donnant directement dans notre propriété qui, comme pour la baie citée plus haut, est en totale infraction avec l'article 678 du code civil ! (2) Estomaqué, une fois de plus, par l'aplomb de la Ville de Troyes, j'ai demandé un extrait du plan cadastral, qui m'a confirmé que l'issue en question débouchait bien chez moi !... Le comportement de l‘architecte qui a présidé à ces transformations, et qui ne pouvait ignorer des contraintes de mitoyenneté aussi basiques, est tout de même assez étrange... Ou bien il n'a jamais consulté le cadastre, ou bien il n'en a sciemment pas tenu compte... Ce qu'il y a de certain, c'est qu'à aucun moment il n‘a essayé de prendre contact avec moi pour savoir si ces nouveaux aménagements étaient susceptibles de me gêner... Mais c'est vrai que cette façon d'agir méprisante est dans l'exacte continuité de ce que notre famille subit depuis 40 ans et les tracasseries troyennes continuent municipalité Baroin dégradations de la clôture ! En effet, c'est assez étrange, le 22 août 2003, pour des raisons que je ne m'explique pas, des personnes appartenant certainement au Lycée Jeanne Mance ont jugé bon de dégrader ma clôture en soulevant le brise-vue... Tout aussi mystérieusement, courant 2004, elle a été remise en état... Et puis, tout récemment le 7 avril 2005, j'ai eu la surprise, en rentrant chez moi, de la retrouver à nouveau soulevée... Ces dégradations, qui se passent toujours lorsque je suis absent, me laissent extrêmement perplexe, car un examen rapide du grillage montre bien qu'il a été soulevé et déformé depuis le Lycée Jeanne Mance... Je ne pense pas qu'il s'agisse d'actes d'élèves, puisque ces malversations se produisent généralement pendant les congés scolaires... Quelles sont les intentions des personnes responsables de ces dégradations ? Agissent-elles par curiosité, provocation, malveillance, dans le but de se glisser dans la propriété ? Mystère... Cela confirme la bonne image de cet établissement... Le lycée étant géré par l'OPAC de l'Aube, je constate que la collectivité troyenne continue à faire preuve à notre égard de la même désinvolture et du même mépris !... Du temps de Devanlay-Lacoste, le personnel chargé de l'entretien de l'usine avait reçu la consigne, lors du nettoyage annuel des chéneaux, de déverser les détritus directement dans notre cour... Cela a duré des années... Autre intention sympathique, le personnel avait été probablement chargé d'asperger de désherbant les plantes grimpantes qui ornaient nos cannisses mitoyennes, car, un jour, elles ont dépéri brutalement... Comme quoi les mauvaises habitudes ne se perdent pas... :-) l'issue de secours caméra de vidéosurveillance Un samedi peu avant le Noël de 2001, l'un des proviseurs du lycée est venu sonner à ma porte avec insistance, à 8 heures du matin, pour me dire, sur le ton qu‘il emploie probablement avec ses élèves, "qu'il souhaitait que dorénavant je ne stationne plus devant son issue de secours (donc chez moi... :-), ni d'ailleurs dans l‘impasse"... Depuis je suis régulièrement pris à partie par les professeurs du lycée ou le directeur. Ils m'avancent à chaque fois les mêmes arguments : "manque de civisme de ma part... issue de secours réservée à l'évacuation des lieux en cas d'incendie et qui n'est jamais utilisée par le personnel du lycée... ma responsabilité pourrait être engagée en cas d'accidents, etc." Une telle mauvaise foi est absolument affligeante... Le seul intérêt qu'ils portent à cette issue de secours n'a rien à voir, mais alors rien du tout, avec la sécurité des élèves : ce qu'ils veulent avant tout c'est pouvoir sortir du lycée par le plus court chemin afin d'aller acheter leurs cigarettes, leurs journaux ou leurs petits gâteaux, sans avoir à faire quelques pas de plus en passant par le portail principal... A la suite de différents actes de vandalisme sur mon véhicule (débris de verre sur le capot "tombés" d'une des fenêtres du lycée, pneu dégonflé un matin du côté de l'issue de secours, rétroviseur cassé, etc...), je me suis décidé à placer une caméra de vidéosurveillance dans la porte de mon garage. Dans le style des films muets du début du siècle dernier, j'ai monté cette petite séquence où l'on voit tous ces enseignants, qui se défendent d'utiliser l'issue de secours dans un but personnel, s'en donner à coeur joie, en la franchissant à longueur de journée, dans un sens, dans l'autre, tambourinant à la vitre d'une main tandis qu'ils portent de l'autre leurs petits gâteaux... Désolé d'insister, mais ces enseignants donneurs de leçons, au ton arrogant et qui vous toisent du regard, voulant sans doute montrer par là qu'ils ont le soutien de la municipalité Baroin, ces enseignants traversent tous les jours, depuis 2001, une partie de notre propriété inscrite au cadastre et pour laquelle nous payons des impôts depuis 43 ans !.. A la limite, cela aurait peu d'importance s'ils ne manifestaient pas cette volonté permanente de vouloir nous chasser de là ! En affichant quotidiennement un tel mépris des lois, des droits et du domaine d'autrui, quel bel exemple ils donnent aux élèves dont ils ont la charge les inondations ! Le 10 juin 2004, des trombes d'eau s'abattent sur la ville et la presse locale en parle comme d'un véritable déluge : rues transformées en torrents, arbres abattus, inondations dans les caves et les maisons. On pourrait croire que, dans des circonstances pareilles, la municipalité vienne au secours de ses concitoyens, et bien dans la ville de François Baroin, il n'en est rien, bien au contraire : vous subissez une inondation : on s'empresse de vous enfoncer la tête sous l'eau !... Du toit du Lycée, et durant plus d'une heure, des mètres cubes d'eau se sont déversés dans notre cour, et notre cave a été inondée. Simultanément, la foudre a endommagé une ligne électrique du quartier et, malgré les appels, nous avons dû attendre 24 heures pour qu'enfin l'électricité soit rétablie et que l'on puisse actionner les pompes... À côté, le lycée Jeanne Mance a probablement subi quelques infiltrations provenant de son toit, et bien, que croyez-vous qu'il arriva ?... Son directeur (avec un petit "d") m'en a fait porter l'entière responsabilité et m'a réclamé, par l'intermédiaire de sa compagnie d'assurance, une indemnité de 3000 euros pour les dégâts subis : la présence de feuilles mortes ayant, selon lui, obstrué ses chéneaux... (ci-contre, à gauche) Je trouve ça assez plaisant : notre maison et l'arbre incriminé étaient là bien avant l'édification du bâtiment du Lycée qui, je le rappelle, à été accolé à notre propriété au mépris de toutes les lois d'urbanisme, et l'on nous reproche aujourd'hui notre présence à cet endroit !... Je peux me tromper, mais Il me semble bien que l'on atteint là le comble de l'absurde et de la mauvaise foi : d 'ici à ce que l'on nous accuse de n'avoir pas respecté les textes en nous installant aussi près du Lycée Jeanne Mance, il n'y a plus qu'un pas... :-) Profiter d'un orage exceptionnel touchant toute l'agglomération pour "faire marcher" l'assurance en m'imputant la responsabilité des dégâts, cela en dit long sur la mentalité des dirigeants de l'OPAC et du lycée Jeanne Mance... .. et encore des pressions ! t oui, il semblerait que depuis la rentrée, la ville de Troyes accentue ses pressions... Premièrement, je viens de recevoir une nouvelle convocation de l'expert au sujet d'un soi-disant nouveau dégât des eaux survenu au Lycée Jeanne Mance. Ça devient un peu lassant : maintenant, chaque fois qu'il tombe trois gouttes d'eau à l'intérieur du lycée, ils m'en imputent la responsabilité, sans se poser la question de savoir s'il n'y a pas un problème de conception au niveau de leur toiture ou de leur dispositif de collecte des eaux... Au mois de juin 2005 , le directeur du Lycée m'a adressé un courrier recommandé dans lequel il me mettait en demeure de couper deux de mes branches qui dépassaient, me signalant, au passage, qu'un ordinateur situé à l'endroit précis des infiltrations, avait déjà été sinistré à deux reprises... Cela m'a étonné, car le local évoqué est celui de la cafétéria des professeurs, et je ne vois pas ce qu'un ordinateur ferait là. Mais bon. admettons que ce soit la vérité et que si cet ordinateur a bien été inondé deux fois par de l'eau s'infiltrant de la toiture, je lui conseillerais de le déplacer, ne serait-ce que de deux mètres, pour éviter que cela ne se reproduise... Mais,ceci dit, je n'ai pas la brillante intelligence d'un directeur de lycée... :-) Récemment, mon véhicule est tombé en panne de démarreur et je l'ai laissé garé quelques jours devant la porte du garage, donc sur mon terrain. Aussitôt, et un peu comme certains champignons vénéneux éclosent après l'orage, deux jolis panneaux m'interdisant de stationner ont surgi sur la vitre de la fameuse issue de secours... Au risque de me répéter, je rappelle une nouvelle fois que cette issue s'ouvre en tout illégalité à l'intérieur de ma propriété, et je me demande donc si les lois de notre pays sont faites pour tout le monde, ou bien si elles ne sont là que pour servir les intérêts de quelques privilégiés ? (3) et encore des provocations de la part des professeurs ! Nous en sommes là : les enseignants du lycée, qui n'ont sans doute rien de mieux à faire, attendent à présent le moment exact, où dans mes manoeuvres je suis obligé de me rapprocher du mur du lycée, pour ouvrir leur issue de secours, me bloquer avec la porte, et commencer à m'apostropher... Ce genre d'incident s'est produit à plusieurs reprises, dont le 3 mars 2006, jour où ma caméra de vidéosurveillance l'a enregistré ( voir la vidéo ci-contre, ou bien écouter la bande son remasterisée ) - on y entend une enseignante me rappeler pour la énième fois "qu'il s'agit d'une issue de secours !", "que cette fois ils vont appeler la police !", "que j'ai un sacré culot !", "que ça fait plusieurs jours qu'ils constatent que je suis arrêté devant leur porte !", "qu'ils vont s'en occuper !", "que je ne suis pas chez moi!", "que l'impasse ne m'appartient pas !", bref, rien que des gentillesses... :-). Ce professeur ne dit pas la vérité, puisque je laisse toujours l'espace nécessaire pour que la porte de l'issue de secours puisse s'ouvrir complètement (4). Ce n'est qu'au cours de mes manoeuvres pour sortir de l'impasse que je suis amené, un court instant, à me rapprocher de cette issue. Je rappelle encore une fois que cela se passe à l'intérieur de notre propriété et que l'on a encore le droit de filmer et d'enregistrer ce qui se passe chez soi ! Le 31 mai 2006, lors d'un incident similaire, ils se sont mis à quatre !... Pendant qu'une enseignante se tenait à un mètre de ma portière gauche, me fixant dans les yeux, un autre prof m'admonestait tout en bloquant mon véhicule avec la porte de l'issue de secours grande ouverte. Mes vitres étant fermées et mon moteur tournant, je n'ai pas compris un traître mot des aménités que l'on m'adressait. Lorsque j'ai pu enfin me dégager et reculer dans l'impasse, d'autres enseignants sont alors sortis du lycée et se sont plantés devant mon garage de façon à bien me montrer que, d'après eux, je n'étais plus chez moi. Leur but étant comme d'habitude de provoquer un incident et de chercher à me mettre dans mon tort !... (trois autres tentatives de leur part ont d'ailleurs échoué le lendemain 1 juin, vers 13 heures, alors que je me contentais de charger des cartons dans le coffre de ma voiture...) En édictant leurs propres lois et proférant des menaces si on ne les suit pas, ces enseignants du Lycée Jeanne Mance se comportent en véritables voyous !... Et encore, c'est un doux euphémisme : notre actuel ministre de l'intérieur emploierait certainement d'autres termes... J'ai moi aussi de temps en temps des envies de Karcher !... :-) Pour agir de cette façon, ils est fort probable qu'ils ont reçu des consignes... Cela n'aurait rien d'étonnant car, comme vous le savez, derrière le lycée Jeanne Mance se cachent l'OPAC de L'Aube et la Ville de Troyes... Je le martèle volontairement une nouvelle fois : depuis 43 ans nous nous acquittons de taxes foncières (6) calculées à partir de la surface de notre propriété incluant la partie où débouche l'issue de secours, et il est absolument anormal que l'on veuille aujourd'hui nous en interdire l'usage et l'accès ! Conclusions provisoires L'enchaînement de tous ces événements peut vous paraître "abracadabrantesque", et pourtant, ça se passe bien comme cela dans la Ville de François Baroin !... Mais en y réfléchissant, il n'y a là rien de bien surprenant quand on connaît ses amitiés politiques... Ce qu‘il y a de certain, c‘est que depuis plus d'un tiers de siècle, sous couvert de dérogations multiples, ne respectant ni les lois, ni ses engagements, la Municipalité troyenne nous a, peu à peu, spolié de nos droits et de nos biens !... Nous lui devons d‘être passés brutalement, en 1967, de l‘environnement calme d‘un quartier d‘habitation à celui d‘une zone industrielle, avec toutes les conséquences et les nuisances que cela comporte. Nous avons été d‘abord privés d‘ensoleillement, puis privés de tranquillité, privés de sommeil, privés d‘intimité, et nous sommes à présent en voie d‘être privés du droit d‘accès normal à notre habitation. Notre propriété a subi des atteintes plus directes : annexion sans indemnités d‘une partie importante de sa surface, détériorations et inondations multiples consécutives à la construction de l‘usine. Cette maison est devenue pratiquement invendable ou, du moins, a perdu la plus grande partie de sa valeur. Depuis plus de 15 ans, la Ville de Troyes donne l'impression d'agir comme si elle voulait me pousser à partir. Ce ne sont que des impressions, mais il faudrait être complètement idiot pour ne pas comprendre le message qu'elle m'adresse avec tant d'insistance et depuis tant d'années... :-) Comme vous le savez, en cas de vente d'une propriété, la commune peut se l'approprier à bon compte en faisant valoir son droit de préemption. Elle peut même en fixer le prix... En autorisant l'installation d'une turbine fonctionnant, 16 heures par jour et durant 7 ans, à quelques mètres de ma façade, puis la réalisation d'ouvertures illégales et le passage quotidien d'enseignants et de fournisseurs sur mon terrain, la municipalité troyenne me donne vraiment l'impression de souhaiter mon départ ! Il est en effet probable qu'elle arrive un jour à ses fins, mais pour le moment j'ai le tort de vouloir conserver mon logement et, à l'évidence, cela déplait... L'expérience m'a montré que la Ville de Troyes ne renonçait jamais et je ne serais pas surpris qu'elle me ménage bientôt d'autres surprises désagréables... Honte à la Ville de Troyes qui, depuis 40 ans, ne respecte ni les lois, ni ses engagements, et nous a dépossédés du quart de notre propriété ! Honte au Groupe Devanlay-Lacoste qui en a été le premier bénéficiaire ! Documents Ci-dessous divers courriers échangés lors de l‘instruction (1967) entre mon père, l‘équipement et la Ville de Troyes. Mis à part l‘impression de langue de bois qui se dégage de l‘ensemble de ce dossier, je crois que l‘on ne peut s‘empêcher de s‘étonner de la quantité de promesses qui ne seront jamais tenues et du nombre de garanties et d'engagements qui n‘auront pas été respectés. Au regard de la situation actuelle, les déclarations des autorités de l‘époque apparaissent assez surréalistes ! Ces autorités nous assènent d‘abord un certain nombre de contrevérités. Ensuite elles cherchent à minimiser les faits, voire à nier l‘évidence. Enfin elles s‘accrochent obstinément à quelque détail de procédure, refusant obstinément d‘aborder les vrais problèmes que sont les nuisances et les préjudices subits. Le Maire de Troyes va même jusqu‘à affirmer, avec un certain cynisme, "qu‘il demeure évident que le permis de construire est délivré sans préjudice du droit des tiers" (!) - (document G) - On voit ce qu‘il en est aujourd'hui ! Surtout, il est infiniment regrettable que des instance, censées montrer l‘exemple, puissent ainsi manquer totalement à leur parole ! Même si, comme dans le cas présent, cela ne concerne que de petits citoyens de "la France d‘en bas"... Comme quoi rien ne change sous le soleil, en particulier celui de Troyes : c‘est toujours la loi du plus fort qui l‘emporte sur celle du droit (5) ! Ah ! j‘oubliais de préciser qu‘après l‘intervention de l‘avoué, mon père a saisi le tribunal administratif et instruit lui-même l‘affaire. Il a été débouté pour vice de forme et condamné à payer les frais de justice : un comble, quand on voit ce qui s'est passé depuis !... Cette affaire n‘a donc jamais été jugée sur le fond, ce qui a certainement arrangé nombre de personnalités locales... :-) Annexe Les différents maires qui se sont succédé durant cette période : Henri Terré, qui exerçait ses fonctions à notre arrivée à Troyes et qui a laissé sa place à Robert Galley en 1972 Robert Galley, maire de 1972 à 1995, trésorier national du RPR de 1984 à 1990, qui a été amnistié le 1er décembre 2004 dans l'affaire des emplois fictifs du RPR et vient de bénéficier d'un non-lieu dans le dossier des marchés publics truqués d'Ile-de-France François Baroin, maire de Troyes depuis 1995, charge qu'il cumule avec celle de ministre de l’Outre-mer et celle de président de la Communauté de l'Agglomération de Troyes (CAT). Auparavant il fut le porte-parole de l'UMP sous la présidence d'Alain Juppé, condamné à 18 mois de prison avec sursis et à 10 ans d‘inéligibilité lors du procès des emplois fictifs du RPR. Ensuite secrétaire général délégué de l'UMP. Le 1er décembre 2004, la Cour d'Appel de Versailles a ramené la peine d'Alain Juppé à 14 mois de prison avec sursis et à 1 an d‘inéligibilité. Il vient d'être réélu maire de Bordeaux... Article 678 du code civil : "- On ne peut avoir des vues droites ou fenêtres d‘aspect, ni balcons ou autres semblables saillies sur l‘héritage clos ou non clos de son voisin s‘il n‘y a dix-neuf décimètres de distance entre le mur où on les pratique et ledit héritage, à moins que le fonds ou la partie du fonds sur lequel s‘exerce la vue ne soit déjà grevé, au profit du fonds qui en bénéficie, d‘une servitude de passage faisant obstacle à l‘édification de constructions." A Troyes, les lois seraient-elles à géométrie variable ? - il y a quelques années, des agriculteurs en colère commencèrent à manifester devant la préfecture de l'Aube : blocage de rues par les tracteurs, banderoles, feux de pneus visibles de toute la ville, etc... Passablement énervés, ils en vinrent ensuite à souder les grilles de la préfecture et à séquestrer pendant une journée le préfet et tous les employés... Il me semble que ce soient des faits assez sérieux, susceptibles de tomber sous le coup de la loi : essayez donc de faire la même chose pour voir ce qui va vous arriver ... :-) - Et bien non, finalement : le lendemain matin, la presse locale (de droite) présentait les choses comme une bonne blague de paysans et je n'ai pas souvenance qu'un seul de ces manifestants ait été poursuivi... Par contre laisser dépasser, de cinquante centimètres, deux branches au-dessus d'un bâtiment géré par l'OPAC de L'Aube semble être, dans cette ville, une faute beaucoup plus grave... :-) 4) C'est vrai qu'il m'est arrivé quelques fois de garer ma voiture dans le coin de mon garage ce qui, à l'évidence, ne gène pas le passage par l'issue de secours. La sanction est alors immédiate : si l'aile gauche de mon véhicule est à portée de la porte métallique du lycée (elle pivote à 180°), je suis bon pour un raccord de peinture - j'ai des exemples... :-) Il est certainement plus facile de s'appeler Guy Drut et d'être député UMP... Après sa condamnation en octobre 2005 à 15 mois de prison avec sursis dans l'affaire des marchés publics d'Ile-de-France, il vient de bénéficier d'une amnistie individuelle de la part Jacques Chirac qui est, par ailleurs, parrain de l'une de ses filles. Mais cela n'a sans doute rien à voir... "Selon que vous serez puissant ou misérable..." Détail "amusant" : durant cette dernière période (1991 - 2005) où j‘ai eu à subir une incontestable inflation de nuisances, mes impôts locaux ont suivi le même chemin et ont largement plus que doublé ! On aurait pu espérer qu'en échange d'une augmentation continue des taxes, les services rendus par la municipalité soient au moins de qualité... Et bien, détrompez-vous, à Troyes, il n'en est rien, bien au contraire !... Par exemple, l'éclairage de l'impasse est en panne depuis septembre 2005, et les services de la voirie ont brillé par leur absence pendant 40 ans... J'ai beau chercher dans le fond de ma mémoire, je ne me souviens pas avoir vu une seule fois, pendant cette période, les services d'entretien de la Ville y passer un coup de balai !... Ce n'est qu'au début 2006, après que la Mairie de Troyes ait lu cette page à une trentaine de reprises (!), qu'une balayeuse y est enfin passée pour la première fois... Elle est revenue deux ou trois fois, et ensuite on ne l'a plus revue... En 40 ans, pas plus la Ville de Troyes que Devanlay-Lacoste, ou le Lycée Jeanne Mance, pourtant utilisateur intensif de l'impasse, n'y ont fait quoi que ce soit !... Après tout, il doit leur sembler naturel que l'entretien soit réservé aux modestes riverains de la France d'en bas... Cette page a été visitée au moins 36 fois par la Mairie de Troyes, 10 fois par la CAT, 6 fois par l'OPAC de L'Aube, ainsi que par d'autres organismes et différents ministères (voir Livre d‘Or), sans qu'aucun début de solution n'ait été apporté à ce cas flagrant de spoliation et de non-respect des lois d'urbanisme... La Mairie possède probablement dans ses archives la clé du mystère de cette spoliation, mais, pour avoir des explications de sa part, nous pourrons sans doute attendre longtemps... :-) Alain Balland : Monsieur «plus» Décidément, les dryats ont bien tiré le gros lot en élisant Alain Balland maire de leur commune. Il vient de décider d'augmenter les impôts locaux de 15% et la taxe des ordures ménagères de 20 %. Ce n'est pas de sa faute, clame t-il à qui veut l'entendre, c'est l'ancienne municipalité qui à mal géré ! Les dryats l'ont élu aussi conseiller général, alors au Conseil général, il vient également de voter une augmentation des impôts de 7% qui, bien sûr, va s'ajouter aux deux autres. Pourtant les finances du Conseil général ne sont pas en péril. Bien au contraire, le bas de laine est plutôt abondamment garni. Jugez vous-mêmes : 223 millions de francs d'excédent dégagés par la section fonctionnement en 2001 ; qui dit mieux ? 15% + 7% = 22 v'là Balland ! La dépêche de l'Aube n°643 du Jeudi 17 Janvier 2002 Quelle crédibilité pour Alain Balland ? Le maire dryat trouve désormais "abusif" de parler de trou financier, mais il augmente tout de même les impôts de 12,5 % Le passage sur la Champagne du nuage radioactif fantôme de Tchernobyl nota : cette petite étude, absolument sans prétention, a été réalisée avec un compteur Geiger-Müller relativement simple, mais donnant des résultats précis et répétitifs - elle concerne l'évolution de la radioactivité atmosphérique globale au sud de la Champagne, pendant le mois qui a suivi la catastrophe - son avantage est d'être totalement indépendante, et aux antipodes de la langue de bois des discours officiels de l'époque - son seul but est de montrer qu'il s'est bien passé quelque chose dans notre région au cours du fameux mois de mai 1986... On a tous en mémoire le drame de Tchernobyl qui s'est produit le 26 avril 1986. Alors que tous les pays d'Europe prenaient des précautions visant à préserver la santé de leurs habitants, notre gouvernement, très taquin, affirmait : “ne vous en faites pas, le nuage radioactif s'est arrêté pile-poil à nos frontières, et vous pouvez, sans risque, continuer à consommer du lait, de la viande et des légumes !... “ Je ne sais pas pourquoi (peut-être une intuition ?), mais j'ai pensé que ça pouvait être intéressant de faire des relevés de radioactivité, dans le cas, bien improbable, où l'on nous cacherait quelque peu la vérité... :-) Ces relevés ont été réalisés à Troyes à l'extérieur, au même emplacement à 1 m au dessus du sol. Ils débutent le 1 mai 1986, au rythme de 3 ou 4 mesures par jour, et se poursuivent de façon plus espacée jusqu'à la fin du mois. Les impulsions ont été en général comptabilisées sur une durée de 5 minutes. Le matériel que j'ai utilisé à l'époque était donc assez basique, puisqu'il s'agissait d'un simple compteur Geiger-Müller (tube RTC type 18504). Le Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI), les centrales nucléaires, de nombreux laboratoires possédaient tous des radiomètres beaucoup plus performants que le mien et n'ont donc pas manqué d' enregistrer un accroissement anormal de la radioactivité. Pourtant aucun de ces organismes n'a pris l'initiative d'alerter la population... Quelques points marquants : - le 1 mai, la radioactivité globale avait pratiquement doublé. - le 2 mai, à 20 heures après une pluie d'orage, j'ai pu mesurer, à proximité de l'eau recueillie, un premier pic à plus de trois fois la normale ( ** non représenté sur le graphique). - le 3 mai la radioactivité avait été multipliée par trois. - le dimanche 4 mai, à 8 heures du matin, je relevais un maximum de trois fois et demie la valeur habituelle. - à partir du dimanche 4 mai, la radioactivité a décru lentement pour se stabiliser, à la fin du mois, à une valeur environ une fois et demie supérieure à la normale. D'après les dernières mesures effectuées avec ce même appareil (relevés du 27/02/02), elle est encore, aujourd'hui, 20 % plus élevée qu'elle ne l'était avant l'accident de Tchernobyl, mais peut-être est-ce dû à d'autres causes... C'est vrai qu'en soi, le niveau de radioactivité atteint n'avait rien d'exceptionnel, puisqu'il correspondait à peu près à celui mesuré, avant l'accident, à proximité de certaines roches granitiques des Vosges ; mais les choses ne sont malheureusement pas aussi simples. Dans le cas de la radioactivité naturelle des Vosges, les éléments radioactifs piégés dans le granit ne peuvent interagir avec notre organisme que par l'intermédiaire des radiations qu'ils produisent. Il y a bien production d'un peu de radon qui migre lentement au travers de la roche, mais il se dissipe immédiatement dès qu'il est libéré dans l'atmosphère. Au contraire, d'après ce que l'on peut lire aujourd'hui sur l'événement de Tchernobyl, les radioéléments étaient transportés dans le nuage sous forme d'aérosol que nous n'avons pu éviter d'inhaler. Certains de ces radioéléments se sont fixés dans la trachée, les bronches et les alvéoles pulmonaires, et d'autres sont probablement passés dans le sang pour aller se concentrer dans d'autres organes. Il semble donc bien que la dangerosité de ce nuage ait été davantage liée à la nature des radioéléments qu'il contenait, et à leur mode de diffusion, plutôt qu'au nombre de becquerels mesurés ponctuellement durant les jours qui ont suivi la catastrophe. Des études récentes indiquent que dans cet aérosol radioactif étaient présents, en grande quantité, des éléments nocifs que l'on ne trouve qu'à l'état de traces dans la nature. Elles pointent particulièrement du doigt l'iode 131 (période 8 jours) qui s'accumule dans la thyroïde, mais aussi le césium 134 et le strontium 90, de période plus longue, que l'organisme a la fâcheuse tendance à confondre avec le calcium et à fixer dans les os de notre squelette. - ce graphique représente l'évolution de la radioactivité atmosphérique globale (bêta et gamma) mesurée dans l'agglomération troyenne, pendant le mois qui a suivi l'explosion de la centrale de Tchernobyl. - une série de points alignés verticalement indiquent que plusieurs mesures ont été réalisées au cours de la même journée. La décroissance rapide de la radioactivité, dans les jours qui ont suivi, laisse penser qu'il y avait bien parmi eux un certain nombre de ces radioéléments à période de vie très courte. J'avais conservé dans une bouteille de verre, un litre d'eau de pluie (dont celle de l'orage du 2/05/86) qui présentait une radioactivité de l'ordre de quatre fois la normale. À la fin du mois, la radioactivité avait baissé de 25 %. Quelques années plus tard, à ma grande surprise, cette eau ne manifestait plus aucune radioactivité mesurable et ne contenait probablement plus que des éléments de décomposition stables. Les radioéléments à vie courte ont donc aujourd'hui complètement disparu, mais pendant la durée où ils étaient actifs, on peut se demander s'ils n'ont pas causé quelques dégâts, comme en témoigne la participation de ce médecin du Massif Central au groupe de discussion fr.bio.medecine (janvier 99) : >Comment se fait il qu'il y ait de plus en plus de personnes souffrant d'hypo ou d'hyperthyroïdie ? - Tchernobyl ? > Que ça ? - Que ça, je n'en suis pas sûr. Ce faisant, je (sé)vis dans le massif central, où les carences en iode sont fréquentes, comme dans tous les massifs montagneux (cf. le crétin des alpes-médecin de campagne de Balzac). Après une explosion nucléaire, il y a émission d'iode 125 et 131. Et les thyroïdes carencées en iode se jettent sur celui qui tombe du ciel... Alors, que ça, je n'en suis pas certain ; mais ce dont je suis certain, dans ma pratique personnelle, c'est que je vois au moins 5 fois plus de pathologies thyroïdiennes qu'il y a 10 ans. T4 et TSH font partie de mon bilan standard (tant pis pour les rmo). A titre d'information, et d'après les cartes présentes sur le site d' E.Vialon, le taux de contamination en Champagne a été sensiblement identique à celui du Massif Central. Le plus bête dans cette histoire, c'est qu'il n'y avait, parait-il, pas grands risques à distribuer des pastilles d'iode à la population, dans les heures qui ont suivi la contamination. Il était d'ailleurs aussi possible de se prémunir en absorbant simplement une ou deux gouttes de teinture d'iode mélangées à un verre d'eau, à condition, bien sûr, d'avoir été informé à temps... - (au cas où une telle catastrophe se reproduirait, avant toute automédication consultez évidemment, et rapidement, votre médecin...) - Vous trouverez des infos sur les maladies de la thyroïde et sur la contamination radioactive dans le site d' E.Vialon : THYRO - en cliquant sur "l'Association" puis sur "Nos actions", vous pourrez accéder aux cartes, et à une animation montrant le déplacement du nuage de Tchernobyl - curieusement, vous remarquerez que le maximum de contamination indiqué pour la région Champagne correspond au 2 et 3 mai, alors que le pic que j'ai mesuré à Troyes se situait plutôt le 4 mai (?) - n'oubliez pas non plus le site de la CRIIRAD Évolution du nombre de cancers de la thyroïde en Biélorussie, Ukraine, Russie, depuis l'accident de Tchernobyl. Ces cas concernent les individus âgés de moins de dix-sept ans au moment de cette catastrophe (pour certaines années, les chiffres concernant la Russie ne sont pas disponibles) - dépôts de césium 137 dans les pays d'Europe (mesurés en kilobecquerels par mètre carré), des cartes plus détaillées sont disponibles sur le site THYRO à lire également le point de vue original et très intéressant d' Hubert Reeves sur le nucléaire (Le Monde - avril 2002) : " L'énergie nucléaire a-t-elle un avenir ? " Il y a près de deux siècles, un pasteur écossais, nommé Robert Stirling, déposait le brevet de son moteur à air chaud. Détrôné par la machine à vapeur, et les moteurs à combustion interne, il n'eut pas le succès escompté, malgré un bon rendement et la faculté d'utiliser n'importe quel type de carburant. Mais la plus étonnante de ses caractéristiques est de fonctionner à partir de sources d'énergie considérées comme inexploitables : par exemple les sources thermales qui, bien qu'apportant plusieurs dizaines de milliers de Kcal par heure des profondeurs de la terre, sont parfaitement incapables de faire cuire un oeuf à la coque ou un bol de riz... Et bien, le moteur Stirling peut, sans problème, extraire l'énergie contenue dans un peu d'eau chaude, comme le montre ce petit bricolage. Si vous vous demandez comment cela fonctionne, le plus simple est de vous rendre sur l'excellent site de Pierre Gras, et sur le non moins excellent site de Christian Couderc, où vous trouverez nombre d'explications et de liens intéressants. Ce premier modèle, posé sur une de tasse d'eau bouillante (attention, ça brûle ! ) et refroidi par un cube de glace, peut tourner pendant environ 35 minutes. Sa vitesse de rotation varie de 170 t/min, peu après sa mise en route, jusqu'à 25 t/min en fin de fonctionnement. La différence de température entre la face chaude et la face froide est alors d'environ 22°C. La puissance mécanique développée est très faible, juste suffisante pour compenser les pertes par frottements. Des mesures pratiquées par différentes méthodes, permettent d'estimer à 1 mW la puissance excédentaire fournie par ce dispositif. En admettant que l'on convertisse cette énergie mécanique en énergie électrique, avec un rendement proche de 1, et que l'on puisse la stocker sans perte pendant 1 mois, on pourrait alors alimenter une ampoule électrique basse consommation de 20W pendant 2 minutes... Ou encore, monter un poids d'1 kgf à 240 m de haut (si mes calculs sont bons...;o) Donc, si ce jouet fonctionne, il est concevable qu'un moteur Stirling puisse tourner lui aussi à partir de la même source d'énergie, c'est à dire de l'eau...;o). Non, soyons sérieux, il ne tourne qu'en prélevant une petite partie du flux thermique généré par l'évaporation de l'eau... En fait, j'avais déjà essayé, il y a quelques mois, avec le modèle solaire 3.4, mais je m'étais heurté à son gradient de température trop élevé. Bêtement, pensant qu'il n'était pas assez sensible, je n'avais pas insisté davantage. Mais aujourd'hui l'examen des tables psychrométriques montrent au contraire que c'est faisable si l'on respecte certaines conditions d'humidité et de température - ci-contre >>> Ces conditions n'ont rien d'exceptionnelles, et correspondent sensiblement à celles que l'on trouve en été dans nos régions : température supérieure à 21°C, taux d'humidité relative inférieur à 40%, légère brise de l'ordre de 0,5 m/s. Cette mi-avril nous offrant justement un avant-goût de l'été, journées ensoleillées et températures frôlant les 26°C, j'en ai profité pour effectuer quelques tests à l'extérieur. Placé à l'ombre, dans des conditions de vent presque nul, le moteur a bien voulu atteindre 60 t/min au milieu de l'après-midi et continuer à tourner jusqu'à la nuit. Lorsqu'il s'est arrêté, le taux d'humidité était remonté à un peu plus de 40% et la température était légèrement inférieure à 19°C. Il est probable que les modèles du commerce, de conception plus mécanique (mais aussi bien plus coûteux...;o), soient capables de fonctionner dans une pièce à température ambiante, sans que l'on ait besoin de les ventiler - la ventilation ne sert qu'à évacuer la couche d'air superficielle saturée d'humidité, et on pourrait très bien imaginer qu'un ventilateur, entraîné par le volant moteur, remplace la brise printanière... Comme son numéro de version l'indique, il s'agit d'un modèle intermédiaire entre le moteur de type 3.5 et le moteur de type 3.6. Il m'a semblé intéressant de lui consacrer une page car il permet de construire, avec des moyens simples et peu coûteux, un moteur Stirling LTD flirtant avec le seuil des 3°C. En contrepartie, n'étant pas équipé de roulements à billes, il sera difficile de le faire évoluer vers le modèle de type 3.7, générateur de courant. L'ordre d'assemblage diffère un peu de celui décrit dans la page consacrée au modèle 3.1 car on suppose, ici, que toutes les pièces ont été fabriquées avant le début de l'opération. Les deux pages sont donc complémentaires. En cas de doutes, n'hésitez pas à vous référer à la première... Sauf indications contraires, les colles utilisées correspondent aux codes de couleurs affichés à droite. Èvaluation du rendement, tracé du diagramme (p,V) - plus d'informations sur le matériel utilisé dans la page FAQ Stirling Quelle est la fraction de quantité de chaleur transformée en énergie mécanique ? La formule du rendement idéal des moteurs thermiques peut s'écrire sous la forme : 1 - Tf / Ti, avec Ti = température initiale, et Tf = température finale du gaz utilisé. On voit tout de suite la difficulté que représente la mesure de la température d'un gaz variant continuellement et rapidement à l'intérieur du cylindre d'un moteur. Dans une première approximation, on assimilera donc Ti et Tf aux températures des plateaux inférieurs et supérieurs, étant bien conscient que, de cette façon, le rendement idéal sera sans doute surestimé de 30% à 50% - voir commentaire image 5 La mesure de la quantité d'énergie réellement produite, obtenue en traçant le diagramme de travail (p,V), sera probablement plus précise. Ce diagramme qui représente les volumes en abscisse et les pressions en ordonnée est en général une courbe fermée, et le travail fourni est égal à l'aire de cette courbe (lorsque le tracé est parcouru dans le sens des aiguilles d'une montre). Pour effectuer ces relevés, le plateau inférieur est chauffé par deux résistances électriques totalisant une puissance de 4,8 W. La différence de température entre les deux plateaux s'établit à 21°C (54°C - 33°C) et la vitesse de rotation à 198,6 t/min. La pression est mesurée par un capteur piézorésistif MPX2010 de Motorola, et la position du piston moteur au moyen d'une diode laser, d'un filtre dégradé linéaire gris neutre, et d'un phototransistor (donc sans prélèvement d'énergie mécanique) Les premières mesures réalisées sur ce modèle montrent un seuil de fonctionnement de l'ordre de 25°C, donc un peu plus élevé que les 20°C indiqués par la notice. On en est pas très loin et il est possible, après une période de rodage, que le seuil s'abaisse sensiblement. Dans ces conditions limites, le moteur tourne à environ 25 tours/min. L'apport de chaleur est réalisé par deux résistances électriques qui totalisent 5.5 W, et l'on considère (arbitrairement) que seulement 50% de cette énergie, soit 2,75 W, sont utilisés par le moteur (le reste est dissipé vers l'extérieur). La vitesse de rotation étant très faible, les pertes dues aux frottements aérodynamiques sont négligeables et l'on peut admettre que l'énergie de 3,754E-4 J pour 1 tour, donnée par la surface de la courbe (p,V), correspond à celle qui est nécessaire pour vaincre les frottements mécaniques. En comparaison, le Blue Stirling n'a besoin que de 2,46E-4 J par tour, et le moteur Stirling version 3.6 de seulement 6,5E-5 J (près de 6 fois moins). Le diamètre extérieur de la membrane est de 26 mm, mais c'est un diamètre de 13 mm, équivalent à l'action d'un piston mécanique, qui a été pris en compte pour les calculs. Vous trouverez dans les FAQ Stirling, plus de détails concernant le matériel utilisé pour établir le diagramme (p,V) On remarquera aussi que la forme de la courbe obtenue avec cette membrane est finalement assez proche de celle produite par un piston rigide, comme celui du Blue Stirling. e petit bricolage permet, pour quelques euros, de toucher du doigt le phénomène de la suspension électromagnétique, dont le principe de base est le même que celui des prototypes de trains allemands et japonais, probablement pourvus de systèmes plus élaborés que celui-ci ...;o) il est tout de même étonnant d'imaginer que, d'après les théories actuelles, ce sont des particules aussi immatérielles que les photons qui maintiennent cette balle de ping-pong et cette bille d'acier en équilibre ... c'est vrai aussi que les gravitons qui tirent ces objets vers le bas sont des particules encore plus mystérieuses, qu'aucune expérience n'a réussi à mettre en évidence à ce jour ... et que dire des trains cités plus haut ! comment une balle de ping-pong peut-elle être attirée par un champ magnétique? "le secret" : deux aimants au Néodyme (W-05-G de Supermagnete ) mis bout à bout et collés à l'intérieur... e problème c'est que si l'on réalise le montage tel quel, il ne fonctionne pas ... :-) en effet, le corps suspendu n'étant soumis à aucun frottement mécanique, à part celui de l'air qui est négligeable, les oscillations ont tendance à s'amplifier rapidement et finissent par provoquer le décrochage de l'objet - si l'on veut obtenir un comportement stable, il faut agir sur le signal électrique de façon à limiter l'amplitude du mouvement ... c'est ce que fait le schéma suivant en allant du repère A au repère D, on trouve : - un pont diviseur de tension constitué d'une résistance et d'une photodiode ; au point A apparaît le signal de correction de position qui est appliqué ensuite à un LM324 monté en suiveur (ou adaptateur d'impédance) - brochage du LM324 (pdf) - ensuite, un réseau RC qui, en fonction de la fréquence d'oscillation de l'objet, crée un déphasage variable du signal au point B, ce qui diminue l'amplitude des oscillations (dernières courbes en bas de cette page) - enfin un second LM324 amplifie suffisamment le signal modifié (point C) pour que le Darlington final travaille pratiquement en commutation (point D) schéma : R (47K) doit être réglée pour avoir à la fois Vb = 0,1V quand le faisceau est coupé, et Vb=1,5V dans le cas contraire - R (47K) est réglée ici à environ 50% soit 26 K ohms - l'électroaimant est extrait d'un relais 12V - 20A d'automobile que l'on trouvera en grande surface ( par exemple dans un Centre E.Leclerc ayant une boutique L'Auto, le "relais 12V interrupteur réf. D372" - moins de 3 euros et assez facile à démonter ) ci-dessous, une série de courbes mettant en évidence les déphasages entre les différents points de mesure, ainsi que les phénomènes d'hystérésis dus au noyau ferromagnétique de l'électroaimant (la tension au point A est fonction de la position de la partie supérieure de la sphère dans le faisceau laser : 1V ? 1/10 mm) Maintenant, si vous êtes pressé de commencer, prenez tout de même le temps de lire les deux ou trois notions de bases qui suivent, ça vous fera gagner du temps car il est assez difficile de tricher avec les phénomènes physiques... - alors, un hologramme, comment ça marche ? ... ;o) hé bien !, un hologramme, de retransmission ou de réflexion, c'est l'enregistrement, dans l'épaisseur d'une couche photosensible à grain très fin, du motif d'interférence créé par un faisceau lumineux de référence et la lumière réfléchie par l'objet dont on veut enregistrer l'image en relief. Ces deux sources lumineuses ont autant d'importance l'une que l'autre, et le rapport d'intensité doit être compris entre 2/1 et 5/1 pour obtenir de bons résultats. - en pratique, seule une source de lumière cohérente permet de réaliser cela, et c'est justement ce que produit un pointeur laser. Je vous rappelle qu'une lumière cohérente a comme propriétés une longueur d'onde uniforme et des ondes en phase. - sauf dans le cas de l'utilisation d'un très coûteux laser à rubis (produisant une impulsion lumineuse de forte puissance et de durée très courte), l'enregistrement du motif d'interférence sera le résultat de l'accumulation, pendant plusieurs secondes, de l'action des photons sur les particules d'halogénure d'argent de la plaque photosensible. Le motif d'interférence doit être absolument stable pendant toute la durée d'exposition, ce qui implique que les différents éléments soient eux-mêmes strictement immobiles. Certains manuels avancent la nécessité d'une stabilité relative de l'ordre du dixième de la longueur d'onde du laser utilisé (650 nm), soit 0,065 µm ! Un déplacement relatif supérieur à cette valeur créera un motif différent qui, en se superposant au précédent, donnera soit une image fantôme, soit des bandes noires, soit pas d'image du tout. Conséquence : il est indispensable d'isoler la plaque et l'objet des vibrations provenant du sol par une table isolante. - mais ce n'est pas suffisant : la plaque photosensible, et dans une certaine mesure l'objet à holographier, vont se comporter comme le tympan de votre oreille et vibrer au moindre son. Il faudra donc également se prémunir des vibrations sonores, (et des mouvements d'air), en arrêtant la radio, la hi-fi, le réfrigérateur, le chauffage, la climatisation, etc... - il y a enfin les phénomènes de dilatation thermique qui ont également une grande importance, et nous verrons plus loin comment s'en prémunir... Si l'on tient compte de ces quelques contraintes, ce n'est pas très difficile de réussir son premier hologramme. Ceux d'entre vous qui ont déjà réalisé des tirages photos ont sûrement débuté un jour en disposant une feuille morte sur du papier au chloro-bromure et l'ont exposé à la lumière. La procédure est (presque) la même, sauf que l'objet à reproduire peut être disposé soit entre la source lumineuse et la surface sensible,... soit de l'autre côté (!). Ceci mis à part, on se retrouve tout de suite en pays de connaissance : utilisation de films ou plaques photosensibles monochromes, manipulations sous éclairage inactinique, développement en cuvettes, etc... préliminaires : - avant de débuter une séance d'holographie et avant d'agencer les différents éléments, une des premières choses à faire est de mettre le laser sous tension pour qu'il se stabilise, (les hologrammes de fin séance sont en général de meilleure qualité car tous les éléments ont eu le temps de se stabiliser en température). - il est aussi recommandé d'arrêter assez tôt tout ce qui peut être cause de perturbations thermiques (radiateurs, climatisation), et pendant qu'on y pense, tout ce qui est générateur de bruits (chaîne Hi-fi, radio, télé), source de vibrations (machine à laver, réfrigérateur), etc. Maintenant que cela est fait, on peut commencer par disposer le pointeur laser, la plaque photosensible et l'objet, selon un axe horizontal, le sujet à holographier étant placé le plus près possible de la plaque, sans la toucher : Nous supposerons que le révélateur et le bain de blanchiment ont été préparés avec de l'eau déminéralisée selon les indications du fournisseur (kit JD-2 de Photographers Formulary) dans les flacons correspondants : le révélateur en deux parties dans A et B, et le bain de blanchiment dans C - on supposera également que les produits soient à la température ambiante, soit environ 20°C. - on peut commencer par remplir complètement les cuvettes de lavage avec de l'eau ordinaire, que l'on renouvellera fréquemment - il est tout de même préférable de laver à l'eau courante, si l'on est près d'un point d'eau, en mettant la cuvette sous le robinet et en évitant le jet direct sur la plaque. - on verse ensuite le bain de blanchiment C dans la cuvette rouge. - enfin, le révélateur, contrairement au bain de blanchiment, est utilisé "à bain perdu", c 'est-à-dire qu'on le jettera après le développement de chaque plaque. Pour développer une plaque de 6 cm x 6 cm, une quantité de 50 cm3 est suffisante. On mélange dans le gobelet gradué (g) 25 cm3 du produit A avec 25 cm3 de produit B, on remue 30 sec avec un agitateur, et l'on verse les 50 cm3 obtenus dans la cuvette verte - la cuvette doit être assez petite pour qu'avec 50 cm3 la plaque soit bien recouverte par le liquide - certaines cuvettes rainurées ne conviennent pas car elle surélèvent la plaque - une solution : utiliser une assiette en Arcopal à fond plat, ça ne fait pas très pro, mais c'est efficace...;o) > Nous sommes des élèves de Terminale scientifique et nous réalisons un TPE (dossier) > sur l'holographie. Après visite de votre site nous nous sommes posé cette question : > est-il possible, pour nous, de réaliser une expérience d'holographie? (sachant que nous > pourrions être aidés par un professeur de physique pour la manipulation). Si oui, > pourriez-vous nous donner une approximation du budget requis pour cette expérience. Pour votre budget, tout dépend de ce que vous possédez déjà. Si votre établissement possède un labo photo, et si votre professeur de physique peut vous fournir un luxmètre et un spectrophotomètre, il vous suffira d'acquérir quelques pointeurs laser à 60,00 F (afin de sélectionner ceux dont la longueur d'onde est la plus proche de 640 nm), deux boîtes de 20 plaques photosensibles format 6x6 environ 1500,00 F (minimum de facturation d'Absys...) plus le port , un kit de produits chimiques "1L" pour $30 (250,00 F environ, port compris), et un éclairage inactinique 60,00 F toujours avec le port. Soit un budget qui ne devrait pas dépasser 2500,00 FF TTC. La table isolante ne présentera pas de problème à votre professeur de physique, il doit avoir tout ce qu'il faut dans son labo. Le kit de développement "1L" permet en fait de préparer 2x1L de révélateur, produits A et B que l'on mélange au dernier moment, et 1L de bain de blanchiment. Avec la technique du "bain perdu", et en comptant 50 ml de révélateur par plaque, on peut en théorie en développer une quarantaine. Si vous n'avez pas de labo photo, il faudra rajouter 2 à 3 cuvettes pour le développement, 3 flacons en plastique d'1 L pour les révélateurs et le blanchiment. Cela ne va pas chercher très loin, peut-être 250,00 F pour le tout. Le luxmètre n'est pas indispensable, mais il vous fera faire des économies en limitant le nombre d'essais. Une fois votre dispositif étalonné, vous pouvez arriver à un taux de réussite de 100 %. Par contre, le spectrophotomètre est important car il vous permettra de sélectionner, parmi les pointeurs, celui dont la longueur d'onde sera la plus proche de 640 nm qui est le pic de sensibilité des plaques BB-640 et de réduire ainsi le temps d'exposition de façon importante par rapport à un pointeur qui serait à 670 nm. Adaptateur en résine pour lunettes, télescopes, microscopes, etc... Pour commencer, quelques petits conseils utiles : - les réalisations et les plans présentés ici ne concernent que les webcams Philips de type Vesta et ToUcam. Si vous possédez un autre type de caméra, bien que le principe reste le même, il vous faudra probablement modifier les formes et les dimensions de l'adaptateur en fonction de votre matériel... - en ce qui concerne les Vesta et ToUcam, bien que la partie fileté des objectifs soit la même sur ces deux caméras, la forme et les dimensions des boîtiers sont différentes, et il faudra en tenir compte lors de la réalisation de votre adaptateur en résine (*) - enfin sur certains télescopes de type Newton, le support d'oculaire n'a pas un débattement suffisant pour permettre la formation d'une image réelle sur le capteur de la Webcam, et donc une mise au point correcte. Avant de vous lancer dans la fabrication de votre adaptateur, il sera prudent, dans ce cas, de vérifier, en plaçant la Webcam (sans objectif) contre le support d'oculaire (sans oculaire (!)), que l'on obtient bien une image correcte d'un objet éloigné. La ToUcam n'a pas la même forme extérieure que la Vesta, ni surtout la même distance entre la surface d'appui de l'objectif et le capteur CCD : environ 11 mm pour la Vesta, 8 mm seulement pour la ToUcam, alors que la partie filetée des optiques fait 9 mm de long ! Cela veut dire que si l'on visse a fond l'objectif sur une ToUcam, il vient buter sur la vitre minérale du capteur CCD... Ce n'est pas bien grave, et en pratique, cela ne doit pas se produire car on est, dans ce cas-là, bien au-delà du réglage sur l'infini ; mais ce n'est pas le cas avec les adaptateurs ci-dessus qui sont utilisés en appui ! Une solution consiste à intercaler une petite entretoise de 3 mm prise dans une tube de carbone de Ø14 x Ø12, de façon à éviter de forcer sur le capteur, et permettre aussi de conserver les réglages de mise au point (adapt. 24x36). Une solution encore plus simple est de mettre un joint en caoutchouc d'une épaisseur d'environ 2 mm, qui par sa souplesse permet d'immobiliser la Webcam à l'angle souhaité. Plans d'adaptateurs monoblocs en alu Ci-dessous, deux plans d'adaptateurs en alu (AU4G, AG5), inspirés fortement de celui publié à la page 44 du numéro de Novembre d'Astronomie Magazine (article consacré aux Webcams). Attention, ils ne sont destinés qu'à la gamme Vesta, les formes extérieures de la ToUcam étant assez différentes, ils ne pourront être vissés entièrement, et ne seront pas correctement en appui (*) ! Les plans destinés à la ToUcam sont un peu plus bas; Comment réussir un élevage d'acariens ? Si vous voulez en faire l'élevage, il suffit de prélever quelques morceaux assez épais de croûte de Mimolette "Vieille", que vous placerez dans une sorte de tupperware, lui-même installé dans le compartiment à légumes du frigo (6° C à 7° C). Cette ambiance à la fois fraîche, sombre et légèrement humide, semble particulièrement leur convenir. Peut-être retrouvent-ils le micro-climat des caves d'affinage où ils sont nés ? Toujours est-il que j'ai maintenant quelques millions d'individus (ou milliards, c'est difficile à évaluer... ;o), qui vivent là et se reproduisent, depuis plus d'un an. Par contre, d'autres, moins chanceux, que j'avais simplement placés (et oubliés) sous une cloche à fromage dans un coin de la cuisine sont tous morts Chaleur, déshydratation, tués par les UV du soleil ? Voilà encore un sujet d'études intéressant ;o) Tout le monde connaît l'effet tunnel (*), en particulier grâce au microscope du même nom qui permet de voir les atomes, et par ses applications en électronique. C'est un effet assez curieux qui se passe au niveau atomique, et qui explique certaines propriétés de la matière. Des encyclopédies généralistes nous montrent, d'une façon imagée et peut-être un peu simpliste, à quoi pourrait bien ressembler l'effet tunnel, s'il se manifestait à notre échelle : "On a donné le nom d'effet tunnel à une conséquence particulièrement étonnante de la mécanique quantique. Imaginons que nous lancions une bille sur une piste constituée d'une bosse suivie d'une grande descente. En mécanique classique, de deux choses l'une: ou bien l'énergie communiquée à la bille lorsqu'on la lance est suffisante pour franchir la bosse, et la bille arrive jusqu'à la descente où elle roule de plus en plus vite, ou bien l'énergie au lancer est insuffisante, la bille ne peut franchir la bosse et retombe vers son point de départ. En mécanique quantique, on trouve au contraire que la probabilité de trouver la particule de l'autre côté de la bosse n'est pas nulle, même si son énergie est inférieure à celle qu'il lui faudrait pour arriver au sommet de la bosse ; tout se passe comme si un prisonnier qui ne peut sauter qu'à une hauteur de 1 mètre, pouvait se trouver, après un nombre plus ou moins grand de sauts, hors de la prison dont le mur d'enceinte a une hauteur de 6 mètres. L'effet tunnel permet d'expliquer un certain nombre de phénomènes, en particulier la radioactivité ou encore la fusion nucléaire spontanée qui a lieu dans les étoiles et les fait briller." comment déceler une voiture repeinte grâce aux UV Heureusement, il y a moyen d'en savoir un peu plus grâce à une application inattendue de la photographie dans le proche ultraviolet. En effet, ce procédé offre la possibilité de différencier facilement les parties repeintes de celles d'origine. Les écarts sont particulièrement marqués avec les peintures métallisées, tout spécialement avec le gris clair. La procédure est des plus simples, et nécessite peu de matériel, puisqu'il suffit de prendre une photo avec un appareil numérique Agfa ephoto 1280 ou 1680, équipé d'un filtre ne laissant passer que les UV, en l'occurrence un HOYA U-360 que l'on peut commander à la FNAC (de mémoire pour environ 45 euros).

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