L'HISTOIRE, L'ARCHEOLOGIE ET LES SAINTES ECRITURES - LES MINES DU ROI SALOMON, OU SONT-ELL

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L'HISTOIRE, L'ARCHEOLOGIE ET LES SAINTES ECRITURES - LES MINES DU ROI SALOMON, OU SONT-ELLES? LES RECHERCHES ARCHEOLOGIQES SUR L'ARCHE DE NOE ... mais aussi le r sum complet des vangiles et des lettres de Paul ainsi que d'autres articles. V ritable Encyclop die Biblique!Comment savoir si la Bible m rite votre confiance? Illustrons: Si un ami vous a invariablement dit la v rit pendant des ann es, vous le jugez probablement digne de confiance. l image d un ami digne de confiance, la Bible dit-​elle invariablement la v rit ? Voici quelques exemples.Fiable sur le plan historiqueDe nombreuses d couvertes arch ologiques faites au fil des ann es confirment l existence de peuples et de lieux que mentionne la Bible et confirment l exactitude d v nements qu elle relate. Examinons juste un d tail relat par le r dacteur biblique N h mie, qui a v cu au 5esi cle avant notre re. Il dit que des Tyriens (des Ph niciens originaires de Tyr) qui habitaient J rusalem apportaient du poisson et toutes sortes de marchandises (N h mie 13:16).Dispose-​t-​on de donn es confirmant les paroles de ce verset? Oui. En Isra l, des arch ologues ont d couvert des marchandises d origine ph nicienne, ce qui laisse supposer que les deux nations entretenaient des relations commerciales. De plus, des restes de poissons de M diterran e ont t mis au jour J rusalem. Les arch ologues pensent que ces poissons taient apport s par des marchands depuis une c te situ e une bonne distance. Apr s une analyse de ces donn es, un bibliste conclut: La d claration deN h mie 13:16selon laquelle les Tyriens vendaient du poisson J rusalem est tout fait plausible*. Fiable sur le plan scientifiqueLa Bible est avant tout un livre religieux et historique. Pourtant, quand elle donne des informations d ordre scientifique, elle est en parfait accord avec la science. Prenons juste un exemple.Il y a environ 3500ans, la Bible a affirm que la Terre est suspendue sur rien (Job 26:7). Cet enseignement tait en total d saccord avec les mythes de l poque d crivant la Terre comme flottant sur l eau ou reposant sur une tortue g ante. Plus de 1100ans apr s la r daction du livre de Job, on ne croyait toujours pas que la Terre pouvait simplement tre suspendue dans les airs; elle reposait forc ment sur quelque chose. Cela ne fait que 300ans (c tait en 1687) qu Isaac Newton a publi ses travaux sur la gravitation permettant de comprendre que la Terre est maintenue en orbite par une force invisible. Cette d couverte scientifique majeure a confirm ce que la Bible avait dit plus de 3000ans auparavant!Les nombreuses proph ties bibliques sont-​elles exactes? Citons juste un exemple: la proph tie d Isa e sur la chute de Babylone.La proph tie:Au 8esi cle avant notre re, le r dacteur biblique Isa e a d clar que Babylone, qui ne deviendrait que plus tard la capitale d un puissant empire, serait renvers e et finirait par ne plus tre habit e (Isa e 13:17-20). Isa e a m me donn le nom de l homme qui dirigerait les op rations: Cyrus. Il a galement r v l la strat gie de Cyrus en disant que les cours d eau seraient ass ch s . Enfin, il a annonc que les portes de la ville seraient laiss es ouvertes (Isa e 44:27 45:1).L accomplissement:Deux si cles apr s la proph tie d Isa e, un roi de Perse a attaqu Babylone. Comment s appelait-​il? Cyrus. Babylone tant puissamment fortifi e, Cyrus a d cid de tirer parti du fleuve Euphrate, qui traversait la ville. Ses hommes ont creus un canal en amont pour en d vier les eaux vers une zone mar cageuse. Ainsi, le niveau du fleuve, qui longeait les murailles de la ville, a suffisamment baiss pour que les soldats de Cyrus puissent s y engager, de l eau peine jusqu aux cuisses. Et, chose incroyable, les Babyloniens n avaient pas ferm les portes donnant sur le fleuve! L arm e de Cyrus est entr e dans Babylone par les portes laiss es ouvertes et l a conquise!Mais il reste un aspect de la proph tie: Babylone est-​elle devenue inhabit e? Elle a encore compt des habitants pendant quelques si cles. Mais aujourd hui, ses ruines, situ es non loin de Bagdad (Irak), attestent que la proph tie s est enti rement accomplie. Quand elle pr dit des v nements, la Bible est bel et bien digne de confiance.Par cons quent, pourquoi ne pas faire confiance la Bible lorsqu elle annonce de bonne nouvelles telles qu en Apocalypse 21:4 lorsqu elle dit Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les choses anciennes vont dispara tre ?jw.org Toutes les traductions confondues+ de 5 milliardsKing James Version1 milliardNew International Version+ de 400 millionsTraduction du monde nouveau+ de 201 millions Beaucoup se représentent ainsi le Dieu de l’“Ancien Testament” comme un personnage sanguinaire et belliqueux. Partant, certains doutent même du Dieu d’amour que dépeint le “Nouveau Testament”. De fait, comment pourrait-on avoir envie de servir un Dieu qui semble souffrir de dédoublement de la personnalité? “Toutes ses voies sont justice” Quoi qu’il en soit, il faut reconnaître que les humains sont assez mal placés pour critiquer les actes du Créateur. Un enfant comprend-il tout de suite pourquoi son père lui fait subir l’épreuve d’une visite chez le dentiste? Pareillement, il se peut que nous ne comprenions pas tous les faits et gestes de Dieu sur le coup. “Sachez que Jéhovah est Dieu, déclare le psalmiste. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous-mêmes.” — Psaume 100:3. N’est-ce donc pas manquer de sagesse que de taxer hâtivement Dieu de cruauté? “‘Vos pensées ne sont pas mes pensées, et mes voies ne sont pas vos voies’, telle est la déclaration de Jéhovah. ‘En effet, comme les cieux sont plus hauts que la terre, ainsi mes voies sont plus hautes que vos voies, et mes pensées plus hautes que vos pensées.’” (Ésaïe 55:8, 9). Par ailleurs, la Bible nous assure que “toutes ses voies sont justice”. Jéhovah est encore dépeint comme un “Dieu de fidélité, chez qui il n’y a pas d’injustice”. (Deutéronome 32:4.) Examinons de plus près certains cas dans lesquels il a estimé nécessaire d’exécuter un jugement. Le déluge “Jéhovah vit que la malice de l’homme était abondante sur la terre et que toute inclination des pensées de son cœur n’était toujours que mauvaise.” (Genèse 6:5). Tel était l’état du monde avant le déluge. “Ainsi Dieu vit la terre et voici qu’elle était dégradée, car toute chair avait dégradé sa voie sur la terre.” (Genèse 6:12). À cela, d’aucuns rétorqueront qu’il aurait dû laisser les hommes libres de faire ce que bon leur semblait. Ce qu’ils oublient, c’est qu’il y avait encore des gens honnêtes et droits sur terre. N’aurait-il pas été cruel de la part de Dieu de laisser les méchants effacer de notre planète toute trace de moralité? On comprend donc que Dieu ait recouru à un déluge universel pour débarrasser notre demeure de ceux qui la dégradaient. Qui plus est, un Dieu cruel n’aurait rien prévu pour la survie de l’homme et des animaux. En revanche, Jéhovah y a pensé. Un Dieu cruel n’aurait jamais averti les hommes de la venue du cataclysme. Mais Lui a établi Noé “prédicateur de justice” au moins 40 ou 50ans à l’avance (IIPierre 2:5), de sorte que chacun a pu choisir entre la vie et la mort. Sodome et Gomorrhe Quand deux anges se sont rendus à Sodome, les habitants de cette ville n’ont pas tardé à montrer à quel point ils étaient corrompus. Nous lisons: “Les hommes de la ville, les hommes de Sodome, entourèrent la maison [de Lot], depuis le garçon jusqu’au vieillard, tout le peuple en un seul attroupement. Et ils appelaient vers Lot et lui disaient: ‘Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit? Fais-les sortir vers nous pour que nous ayons des relations avec eux.’” (Genèse 19:4, 5). C’était là ‘aller après la chair pour en faire un usage contre nature’. — Jude 7; voir aussi Romains 1:26,27. Dieu, “qui scrute les cœurs”, voyait bien que Sodome et Gomorrhe étaient irréformables et qu’elles méritaient la destruction (Romains 8:27). Pensez donc: On ne pouvait même pas trouver dix justes à Sodome (Genèse 18:32)! La conduite des Sodomites représentait un grave péril pour le juste Lot et sa famille. Aussi le salut de Lot et de ses filles témoignait-il de l’amour de Dieu. — Genèse 19:12-26. L’exécution des Cananéens Jéhovah avait promis à Abraham que sa postérité finirait par occuper le pays de Canaan. Cependant, il est à noter que l’exécution des Cananéens ne devait pas avoir lieu à l’époque d’Abraham. Pourquoi? Jéhovah répond: “Car la faute des Amorites [la principale des tribus cananéennes] n’est pas encore complète.” (Genèse 15:16). Quelque 430ans devaient passer avant que la méchanceté de cette nation ait atteint des proportions susceptibles d’amener Moïse à déclarer: “C’est vraiment à cause de la méchanceté de ces nations [celles de Canaan] que Jéhovah, ton Dieu, les expulse de devant toi.” — Deutéronome 9:5. Voici ce que nous pouvons lire à ce sujet dans le livre L’Archéologie et l’Ancien Testament (angl.): ‘La brutalité, la luxure et la licence qui caractérisaient la mythologie cananéenne ont nécessairement produit chez les adorateurs des divinités locales les traits de personnalité les plus détestables. Elles les ont amenés à se livrer aux pratiques les plus avilissantes de l’époque, tels la prostitution sacrée, les sacrifices d’enfants et le culte du serpent, et à sombrer dans une totale dégénérescence morale et religieuse.’ Néanmoins, les Gabaonites et les habitants de trois autres villes ont été épargnés (Josué 9:17, 18). Un Dieu cruel l’aurait-il permis? Un Dieu à deux visages? Quelques-uns soutiennent toutefois que le Dieu de l’“Ancien Testament” aurait subi un changement de personnalité dans le “Nouveau Testament”. ‘Les enseignements de Jésus mettaient l’accent sur l’amour’, disent-ils. — Matthieu 5:39, 44,45. Cependant, la destruction qui s’est abattue sur Jérusalem en l’an70 a été l’expression d’un jugement de Jéhovah, ainsi que Jésus lui-même l’avait annoncé (Matthieu 23:37, 38; 24:2). D’autre part, à titre individuel des injustes comme Ananias, Sapphira et Hérode ont été punis de mort. Dieu n’avait pas changé (Actes 5:1-11; 12:21-23; Malachie 3:6). Quant aux enseignements de Jésus concernant l’amour, ils ne constituaient pas en soi une nouveauté. Longtemps auparavant, la loi mosaïque renfermait déjà ce précepte: “Tu devras aimer ton prochain comme toi-même.” (Lévitique 19:18). Il est vrai qu’en prônant l’amour désintéressé qui porte au sacrifice de soi Jésus est allé au delà de ce commandement (Jean 13:34). Cependant, n’oubliez pas qu’il a lui-même prononcé de violentes condamnations à l’endroit des chefs religieux hypocrites de son temps. Lisez le chapitre23 de l’Évangile selon Matthieu et vous verrez avec quelle verve il les a fustigés. Ainsi donc, le récit de la Bible témoigne, non pas de la cruauté de Dieu, mais de son amour profond et constant pour le genre humain. Voilà qui nous pousse à faire plus ample connaissance avec Jéhovah et ses marques d’amour. ON A DIT du Codex Sinaiticus qu’il était “le livre le plus important, le plus passionnant et le plus précieux qui soit”. Pourquoi? Pas seulement en raison de son âge, au moins 1600ans, mais parce qu’il constitue un élément essentiel du catalogue actuel des manuscrits de la Bible. Voici l’histoire captivante de sa redécouverte par Tischendorf, il y a à peine plus d’un siècle. Constantin von Tischendorf naquit en Saxe, dans le nord de l’Europe, en 1815. Alors qu’il étudiait le grec à l’université de Leipzig, il était troublé par la Haute critique de la Bible promue par de célèbres théologiens allemands qui cherchaient à démolir l’authenticité des Écritures grecques chrétiennes. Tischendorf acquit pour sa part la conviction que l’étude des manuscrits primitifs confirmerait l’authenticité du texte biblique. Il résolut donc de faire, à titre personnel, des recherches dans tous les manuscrits connus, espérant même en découvrir d’autres au cours de ses voyages. C’est ainsi qu’en mai1844, après avoir passé quatre années à consulter les meilleures bibliothèques d’Europe, Tischendorf se rendit au monastère Sainte-Catherine, sur le mont Sinaï, à 1400mètres au-dessus de la mer Rouge. On ne pouvait pénétrer dans la retraite quasi fortifiée des moines qu’en montant dans un panier suspendu à une corde et en passant par une petite ouverture pratiquée dans un mur. DES EFFORTS RÉCOMPENSÉS Les moines autorisèrent Tischendorf à faire des recherches dans leurs trois bibliothèques, mais il n’y trouva rien. Or, comme il s’apprêtait à partir, il aperçut ce qu’il cherchait: d’anciens parchemins entassés dans une grande corbeille, dans l’entrée de la bibliothèque principale! Le bibliothécaire lui expliqua qu’ils étaient destinés à être brûlés comme l’avaient déjà été deux autres pleines corbeilles. Tischendorf fut abasourdi de trouver parmi ces parchemins 129pages du plus ancien manuscrit qu’il avait jamais vu: une traduction grecque de portions des Écritures hébraïques. On lui en donna 43pages, mais on ne lui permit pas d’en emporter davantage. En 1853, Tischendorf revint au monastère, mais n’y découvrit qu’un fragment de la Genèse couché sur le même manuscrit du IVesiècle. Il était convaincu “que ce manuscrit contenait à l’origine l’intégralité de l’Ancien Testament, mais qu’il avait été presque entièrement détruit depuis longtemps”. Le manuscrit complet, qui devait probablement comporter 730pages, était écrit en caractères grecs onciaux (capitales) sur vélin, une fine peau de mouton ou de chèvre. Six ans plus tard, Tischendorf rendit visite pour la troisième fois aux moines du mont Sinaï. La veille de son départ, on lui montra par hasard, non seulement les parchemins qu’il avait sauvés du feu 15ans auparavant, mais aussi de nombreux autres. Il y avait là, en totalité, les Écritures grecques chrétiennes et une partie de la traduction en grec des Écritures hébraïques. On autorisa Tischendorf à emporter ce manuscrit au Caire, en Égypte, pour en faire une copie et l’envoyer ensuite au tsar de Russie comme présent de la part des moines. Ce manuscrit est aujourd’hui exposé au British Museum, à côté du Codex Alexandrinus. Les 43pages ramenées antérieurement sont conservées à la bibliothèque universitaire de Leipzig, en République démocratique allemande. Nous pouvons être reconnaissants à Tischendorf d’avoir consacré sa vie et ses compétences à rechercher d’anciens manuscrits de la Bible, et tout particulièrement d’avoir sauvé le fameux Codex Sinaiticus. Mais, par-dessus tout, nous exprimons notre gratitude à Jéhovah, qui a veillé à ce que sa Parole soit préservée avec tant d’exactitude pour notre profit. Vous pouvez désormais consulter diretement ce document sur Internet à l’adresse: http://www.codex-sinaiticus.net/en/manuscript.aspx PRENANT comme base le livre biblique de la Genèse, les “créationnistes scientifiques” affirment que Dieu a créé l’univers il y a moins de 10000ans, et que la Terre, ainsi que les formes de vie qui s’y trouvent, ont été créées en six jours de 24heures. Pour leur part, les tenants de l’évolutionnisme regardent le récit de la Genèse comme un mythe. D’après eux, l’univers, y compris la Terre et tout ce qui l’habite, est le résultat d’un processus évolutif dû au hasard et ayant demandé des milliards d’années. Cependant, il est de nombreuses personnes qu’aucune de ces deux explications ne satisfait pleinement. Certains arguments du créationnisme scientifique semblent être contraires au bon sens et à ce qu’enseigne l’observation de la nature. D’un autre côté, beaucoup ont du mal à croire que la vie dans son extraordinaire complexité puisse être uniquement le fruit d’une évolution aveugle. Mais le choix se limite-t-il à ces deux théories? Non, il existe une troisième explication: celle que fournit la Genèse elle-même. Examinons-la. Ce que dit la Genèse La Genèse débute par ces mots: “Au commencement Dieu créa les cieux et la terre.” (Genèse 1:1). Est-il dit que cela s’est produit voilà quelque 10000ans? Non, aucune indication de temps n’est donnée. En conséquence, le “commencement” peut fort bien remonter à des milliards d’années. Toutefois, dès le “commencement”, la Bible mentionne la présence d’un être intelligent — le Créateur — en train de diriger l’œuvre créatrice. Même si elle dérange de nombreux scientifiques, cette idée est conforme aux conclusions des astronomes. Selon eux, l’univers a bien eu un commencement, il y règne un ordre remarquable et des lois précises le gouvernent. Un système ordonné, régi par des lois, ne peut être le fruit que d’un esprit intelligent. La science nous a expliqué un certain nombre de ces lois, mais seule la Genèse nous fait connaître leur Auteur. Le récit de la Genèse décrit ensuite les fameux six “jours” de création. Cependant, ce n’est pas durant ceux-ci que la Terre et l’univers ont été créés. Ils avaient déjà été créés “au commencement”. Ces six jours de création correspondent plutôt au laps de temps pendant lequel la Terre primitive et inhospitalière fut progressivement aménagée en un lieu habitable. Chacun des jours de création a-t-il duré littéralement 24heures? Ce n’est pas ce que dit la Genèse. En hébreu (langue dans laquelle fut rédigée la Genèse), le mot “jour” peut désigner de longues périodes de temps, voire des milliers d’années (voir Psaume 90:4; Genèse 2:4). C’est le cas par exemple du “septième jour”, dans lequel nous nous trouvons actuellement (Genèse 2:2, 3). Les faits indiquent donc que la durée complète des six jours représente des dizaines de milliers d’années. “Selon leurs espèces” Les six époques de création s’ordonnent selon la séquence suivante: eau, terre ferme, lumière, atmosphère, végétaux, poissons, oiseaux, animaux terrestres et enfin êtres humains (Genèse 1:3-27). Cet ordre correspond pour l’essentiel à celui qu’ont découvert les scientifiques. Mais une expression intéressante revient régulièrement tout au long du premier chapitre de la Genèse. Par exemple, à propos du cinquième jour de création, Genèse 1:21 déclare: “Et Dieu se mit à créer les grands monstres marins et toute âme vivante qui se meut, dont les eaux pullulèrent selon leurs espèces.” À propos du sixième jour, on lit au verset24: “Que la terre produise des âmes vivantes selon leurs espèces: animal domestique, et animal qui se meut, et bête sauvage de la terre selon son espèce!” Ainsi, Dieu a créé des espèces, et non chaque variété. Notons toutefois que les différentes “espèces” ont été créées séparément et ne descendent donc pas les unes des autres. Par ailleurs, on pourrait observer une grande diversité de formes à l’intérieur d’une même “espèce”, comme c’est le cas chez les “espèces” féline, canine ou humaine. Cependant, le patrimoine génétique prévu par le Créateur maintiendrait toujours un fossé entre chacune d’elles. C’est la raison pour laquelle chiens et chats ne peuvent se croiser et donner naissance à une nouvelle forme de vie. Voilà, certes, qui contredit la théorie de l’évolution, mais pas les faits observés. Alors qu’on rencontre de nombreuses races animales à l’intérieur de chaque “espèce”, personne n’a jamais apporté la preuve de l’apparition d’une nouvelle “espèce” ou de l’évolution d’une “espèce” en une autre. Mais comment expliquer les similitudes de structures que l’on retrouve chez certaines espèces animales? Elles sont tout à fait logiques si l’on considère que ces différentes formes de vie ont un même Créateur, qu’elles ont été élaborées à partir des mêmes matériaux de base tirés du sol et qu’elles étaient appelées à vivre dans le même environnement. Qui plus est, la Genèse apporte la réponse à une question qui laisse les scientifiques perplexes: Quelle est l’origine de la vie? Les scientifiques avancent bien diverses théories pour y répondre, mais aucune n’est vraiment convaincante. De plus, la seule chose qu’ils ont pu vérifier à maintes reprises dans leurs laboratoires, c’est que la vie vient forcément de la vie et se perpétue selon son “espèce”. La Genèse nous apprend également que la vie est antérieure à la formation de l’univers et que toutes les autres formes de vie, dans le ciel et sur la terre, doivent leur existence à la Source de la vie, le Créateur Tout-Puissant. La science est incapable de fournir une explication qui s’harmonise aussi bien avec les faits scientifiques observés. — Psaumes 36:9; 83:18; Isaïe 42:8; Apocalypse 4:11. L’origine de l’homme Selon la Genèse, l’homme constitua l’achèvement de la création terrestre: “Et l'Éternel Dieu forma l'homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l'homme devint une âme vivante.” (Genèse 2:7 - Darby). Les scientifiques considèrent, eux aussi, que l’homme est apparu après les autres formes de vie. Toutefois, le texte ci-dessus contredit une croyance à laquelle souscrivent la plupart des créationnistes scientifiques, et selon laquelle l’homme aurait une âme immortelle indépendante qui, à la mort, se séparerait du corps. Pourtant, il ressort de la Genèse, ainsi que de nombreux autres textes des Écritures, que l’homme ne possède pas en lui une âme immatérielle. En réalité, il est une âme. À sa mort, l’homme retourne au néant, attendant la résurrection (Ecclésiaste 9:5, 10; Jean 5:28, 29; Actes 24:15; Apocalypse 20:12, 13). La Bible compare la mort à un sommeil d’où l’on peut être tiré au moyen de la résurrection. — Jean 11:11, 43,44. La description présentée en Genèse 2:7 s’oppose également à la théorie de l’évolution. Elle révèle en effet clairement que l’homme est une création directe de Dieu et qu’il ne descend donc d’aucun animal. Quel crédit peut-on accorder à cette version des faits? La science n’apporte aucune preuve de l’ascendance animale de l’homme. Rien ne prouve que les fossiles simiesques mis au jour en Afrique et ailleurs sont ceux d’ancêtres de l’homme. En réalité, si elles vivaient aujourd’hui, ces créatures seraient probablement placées dans des zoos avec les autres singes. Quant aux fossiles dont le squelette et la taille sont très proches de ceux des humains, il s’agissait vraisemblablement de représentants d’une branche de la famille humaine. D’autre part, il existe un lien incontestable entre l’homme et ce que la Genèse appelle la “poussière du sol”. Tous les composants chimiques du corps humain se retrouvent dans la “poussière du sol”. En outre, l’homme a besoin de cette “poussière” pour entretenir sa vie. Il alimente et régénère son organisme en consommant des végétaux et des animaux qui ont eux-mêmes transformé des éléments nutritifs tirés de la “poussière du sol”. Sauvage ou fils de Dieu? On trouve une autre description de la création de l’homme en Genèse 1:26. Dieu dit: “Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’ils tiennent dans la soumission les poissons de la mer, et les créatures volantes des cieux, et les animaux domestiques, et toute la terre, et tout animal se mouvant qui se meut sur la terre.” (Genèse 1:26). La Bible nous apprend que Dieu est esprit. En conséquence, l’expression “à notre image” doit être comprise dans le sens de ‘possédant les qualités divines’. Ce verset explique pourquoi l’homme est si différent des animaux, ce dont la théorie de l’évolution est incapable. Lui seul est en mesure de dominer sur la faune et la flore de son cadre de vie. Lui seul possède un sens moral et une conscience. Lui seul est doté du libre arbitre et d’une intelligence aussi développée. Lui seul a la faculté de concevoir l’existence de Dieu et de s’adresser à Lui grâce au don de la parole. Une revue (Journal of Semitic Studies) déclare: “Le langage humain est un secret, un don divin.” Les évolutionnistes dépeignent les premiers hommes sous les traits de brutes sauvages. Il est hors de doute que, parmi les premiers représentants de la famille humaine, certains ont fait preuve d’une grande barbarie. Mais comme en témoignent les 100millions de tués des guerres du XXesiècle, l’homme moderne n’a rien à envier à ses ancêtres. Aujourd’hui encore, il continue à se conduire en sauvage. En outre, la Bible montre que les facultés morales et intellectuelles des premiers hommes n’étaient en rien inférieures à celles de l’homme moderne (voir Genèse 4:20-22; 5:22; 6:9). Cela ne contredit pas les faits observés, témoin les peintures réalisées par de prétendus hommes préhistoriques sur les murs de la grotte de Lascaux, en France. La sensibilité et le sens artistique qui transparaissent à travers ces fresques soulèvent encore l’admiration de nos jours. La signification exacte de la Genèse Les premiers chapitres de la Genèse nous donnent donc un aperçu de ce qui s’est passé au commencement. Cependant, cet ouvrage n’est pas un livre de science détaillé, ce qui n’est d’ailleurs pas sa raison d’être. Les indications qu’il renferme sont fournies dans un but plus important. La Genèse montre, par exemple, que pour être heureux l’homme devait continuellement coopérer avec son Créateur dans la réalisation de Son dessein. Mais ayant refusé de reconnaître cette obligation et s’étant rebellé contre les dispositions divines, l’homme perdit le bonheur qu’il goûtait à l’origine et il sombra dans le péché, la mort, et la brutalité que nous voyons encore de nos jours. — Genèse 3:1-18; Deutéronome 32:4,5. Cependant, grâce aux premiers chapitres de la Genèse nous apprenons qu’immédiatement après la rébellion de l’homme, Dieu a pris la première mesure visant, à long terme, à rétablir l’humanité dans cet état originel de bonheur: le Paradis perdu sera retrouvé — Psaume 46:9; Apocalypse 21:4,5. L arch ologie biblique est l tude des peuples et des v nements dont parle la Bible partir de vestiges fascinants enfouis dans le sol. L arch ologue met au jour et tudie des pierres, des murs ou des difices en ruines ainsi que des villes d truites ; il d couvre des poteries, des tablettes d argile, des inscriptions, des tombes et d autres restes anciens, des objets fabriqu s par l homme, dont il tire certains renseignements. Ces tudes permettent souvent de mieux conna tre les circonstances dans lesquelles la Bible a t crite, de mieux discerner dans quelles conditions vivaient les hommes de foi du pass et d acqu rir une meilleure intelligence de leur langue ainsi que de celle des peuples voisins. Les arch ologues ont enrichi notre connaissance de tous les pays bibliques, c est- -dire la Palestine , l gypte, la Perse , l Assyrie, la Babylonie , l Asie Mineure, la Gr ce et Rome. L arch ologie biblique est une science relativement r cente. Ce n est qu en 1822 qu on a perc le myst re des hi roglyphes gyptiens en d chiffrant la Pierre de Rosette. Quant aux cun iformes assyriens, on ne les a d crypt s que plus de 20 ans apr s. On a entrepris des fouilles syst matiques en Assyrie partir de 1843 et en gypte partir de 1850. Quelques d couvertes et sites majeurs. L arch ologie a permis de confirmer de nombreux v nements historiques relatifs aux pays bibliques et rapport s dans les critures, et de prouver l authenticit de faits que les critiques modernes mettaient en doute. Certains s avouaient sceptiques par rapport la tour de Babel, niaient l existence d un roi babylonien nomm Belshatsar et d un monarque assyrien appel Sargon (dont les noms ne furent trouv s nulle part ailleurs que dans le r cit biblique jusqu au XIXe si cle) ; ils critiquaient d autres donn es bibliques touchant ces pays. Or, il a t d montr que toutes ces critiques taient sans fondement. En revanche, on a exhum une profusion de t moignages qui concordent parfaitement avec le r cit des critures. Babylonie. Les fouilles effectu es dans l ancienne ville de Babylone et proximit ont mis au jour les sites de plusieurs ziggourats ou temples en forme de tours pyramidales tages, notamment les ruines du temple d Etemenanki l int rieur des murailles de Babylone. Les r cits et les inscriptions concernant ces temples renferment souvent ces mots : Son sommet atteindra les cieux. Selon une inscription, Neboukadnetsar aurait dit : J ai lev le sommet de la tour tages Etemenanki de sorte que son sommet rivalise avec les cieux. Un fragment trouv au N. du temple de Mardouk, Babylone, rapportait en ces termes la chute d une ziggourat de ce genre : La construction de ce temple offensa les dieux. En une nuit, ils abattirent ce qui avait t construit. Ils les dispers rent et rendirent leur langage trange. Ils entrav rent la progression [de l ouvrage]. (Bible and Spade, par S. Caiger, 1938, p. 29). On a constat que la ziggourat d Ourouk (l rek de la Bible ) avait t construite avec de l argile, des briques et de l asphalte. Voir Gn 11:1-9. On a d couvert pr s de la Porte d Ishtar, Babylone, quelque 300 tablettes cun iformes qui se rapportent l poque du roi Neboukadnetsar. Parmi les noms des ouvriers et des captifs qui vivaient Babylone et qui y taient nourris, on trouve celui de Ja uk nu, roi du pays de J hudu , c est- -dire Yeho ak n, roi du pays de Juda , qui fut emmen Babylone quand Neboukadnetsar prit J rusalem en 617 av. n. . Plus tard, Awil-Mardouk ( vil-Merodak), successeur de Neboukadnetsar, le fit sortir de sa maison de d tention et lui donna une ration quotidienne de nourriture (2R 25:27-30). Cinq fils de Yeho ak n sont galement mentionn s sur ces tablettes. 1Ch 3:17, 18. On a trouv des preuves abondantes que Babylone poss dait un panth on de divinit s, comprenant le dieu principal, Mardouk, plus connu par la suite sous le nom de Bel, et le dieu Nebo, tous deux mentionn s en Isa e 46:1, 2. La plupart des renseignements recueillis sur les inscriptions de Neboukadnetsar ont trait au vaste programme de construction qui fit de Babylone une ville splendide (voir Dn 4:30). Le nom de son successeur, Awil-Mardouk (d nomm vil-Merodak en 2R 25:27), figure sur un vase d couvert Suse ( lam). Dans la deuxi me moiti du XIXe si cle, on a mis au jour pr s de l actuelle Bagdad de nombreux cylindres et tablettes d argile, dont la chronique maintenant c l bre de Nabonide. Toutes les objections soulev es contre le r cit de Daniel chapitre 5, selon lequel Belshatsar r gnait Babylone au moment de la chute de cette ville, furent balay es par ce document : il prouve en effet que Belshatsar, fils a n de Nabonide, tait vice-roi avec son p re et que Nabonide lui avait confi le gouvernement de Babylone la fin de son r gne. On s est aper u de la m me mani re qu Our, l ancien lieu de r sidence d Abraham (Gn 11:28-31), avait t une m tropole de premier plan, la civilisation tr s d velopp e. Cette ville sum rienne se situait sur la rive de l Euphrate, non loin du golfe Persique. Les fouilles entreprises sur son emplacement par Sir Leonard Woolley ont r v l qu elle tait l apog e de sa puissance et de sa gloire quand Abraham la quitta pour se rendre en Canaan (av. 1943 av. n. .). De toutes les ziggourats qui ont t d couvertes, celle d Our est la mieux conserv e. Les tombes royales d Our recelaient de multiples objets en or et des bijoux tr s artistiquement ouvrag s, des instruments de musique, notamment des harpes (voir Gn 4:21) ; on y a galement trouv une petite hache en acier (pas en fer ordinaire) (voir Gn 4:22). En outre, des milliers de tablettes d argile ont d voil une foule de d tails sur la vie des habitants de cette r gion il y a presque 4 000 ans. Sur le site de l ancienne Sippar, ville situ e sur l Euphrate, quelque 32 km de Bagdad, on a d couvert un cylindre d argile parlant du roi Cyrus, le conqu rant de Babylone. Il raconte avec quelle facilit Cyrus prit Babylone et donne une id e g n rale de sa politique qui consistait renvoyer dans leur pays les captifs qui s y trouvaient. Cette inscription confirme le r cit de la Bible qui pr sente Cyrus comme le conqu rant de Babylone annonc proph tiquement et qui relate le retour des Juifs en Palestine sous son r gne. Is 44:28 ; 45:1 ; 2Ch 36:23. Assyrie. En 1843, on a d couvert le palais du roi assyrien Sargon II pr s de Khorsabad, sur un affluent du Tigre au N. La mise au jour de ce palais, b ti sur une plateforme de pr s de 10 ha, et les travaux arch ologiques qui ont eu lieu ensuite ont sorti ce roi cit en Isa e 20:1 des t n bres de l histoire profane pour l lever la notori t historique. Dans une de ses annales, Sargon II revendique la prise de Samarie (740 av. n. .). Il rapporte aussi la prise d Ashdod qui est rapport e en Isa e 20:1. Alors que d minents biblistes le consid raient autrefois comme un personnage imaginaire, Sargon II est aujourd hui un des rois d Assyrie les mieux connus. Sur le site de Ninive, la capitale assyrienne, des fouilles ont mis au jour l immense palais de Sennak rib, qui comptait environ 70 pi ces dont les murs taient d cor s par plus de 3 000 m de dalles sculpt es. L une d elles repr sente des prisonniers jud ens emmen s en captivit apr s la chute de Lakish en 732 av. n. . (2R 18:13-17 ; 2Ch 32:9) On a fait Ninive une autre d couverte d un plus grand int r t encore, celle des annales de Sennak rib crites sur des prismes (des cylindres d argile). Sur certains d entre eux, Sennak rib raconte sa campagne en Palestine sous le r gne de Hizqiya (732). Fait remarquable, l orgueilleux monarque ne pr tend pas s tre empar de J rusalem, ce qui confirme le r cit biblique. Le meurtre de Sennak rib par ses fils est rapport dans une inscription d sar-Hadd n, son successeur. Il en est galement question dans une inscription du roi suivant (2R 19:37). Outre la mention du roi Hizqiya par Sennak rib, les registres cun iformes de divers empereurs assyriens contiennent les noms d Ahaz et de Manass , rois de Juda, ceux d Omri, de Y hou, de Yehoash, de Menahem et d Hosh a, rois d Isra l, ainsi que celui de Haza l, roi de Damas. Perse. Pr s de B histoun, en Iran (l ancienne Perse), le roi Darius Ier (521-486 av. n. . ; Ezr 6:1-15) fit graver une inscription monumentale en haut d une falaise calcaire. Il y relatait l unification de l Empire perse et attribuait le succ s de son entreprise Ahoura Mazda, son dieu. Cette inscription est d une importance capitale, car elle est r dig e en trois langues : en babylonien (akkadien), en lamite et en vieux perse ; elle fournit donc la cl permettant de d chiffrer l criture cun iforme assyro-babylonienne, imp n trable jusque-l . Gr ce ce travail, on peut maintenant lire des milliers d inscriptions et de tablettes d argile r dig es dans la langue des Babyloniens. Suse, o eurent lieu les v nements rapport s dans le livre d Esther, a t mise au jour par des arch ologues fran ais entre 1880 et 1890 (Est 1:2). Ils ont d gag le palais royal de Xerx s, qui couvre une surface d environ 1 ha et qui t moigne de la grandeur et de la magnificence des rois perses. Les d couvertes ont aussi confirm l exactitude des d tails que donne le r dacteur du livre d Esther concernant l administration du royaume perse et la construction du palais. Le livre The Monuments and the Old Testament, par I. Price (1946, p. 408), fait ce commentaire : Dans l Ancien Testament, aucun v nement n a un cadre qu on puisse, partir de fouilles, restaurer de mani re aussi vivante et exacte que Suse le Palais . Mari et Nouzi. Le site de l antique cit royale de Mari (Tell Hariri), situ e pr s de l Euphrate, environ 11 km au N.-N.-O. d Abou Kemal, dans le S.-E. de la Syrie , a fait l objet de fouilles partir de 1933. On y a d couvert un palais immense qui couvrait environ 6 ha, qui comprenait 300 pi ces et dont les archives ont livr plus de 20 000 tablettes d argile. Le palais englobait non seulement les appartements royaux, mais encore des bureaux administratifs et une cole de scribes. Nombre des murs taient orn s de grandes peintures ou fresques, les salles de bain taient quip es de baignoires et on a trouv des moules g teaux dans les cuisines. Cette ville fut apparemment une des plus remarquables et des plus brillantes du d but du IIe mill naire av. n. . Parmi les textes grav s sur les tablettes d argile figuraient des d crets royaux, des annonces publiques, des comptes, des ordres de construction de canaux, d cluses ou de barrages et d autres projets d irrigation, ainsi que du courrier propos d importations, d exportations et d affaires trang res. Des recensements taient effectu s fr quemment pour lever des imp ts et recruter des soldats. La religion occupait une place de choix, et en particulier le culte d Ishtar, la d esse de la f condit , dont on d couvrit aussi le temple. On pratiquait la divination, comme Babylone, par l observation de foies, l astronomie et d autres m thodes analogues. La cit fut en grande partie d truite par le roi babylonien Hammourabi. On a galement trouv les noms de P leg, Seroug, Nahor, T rah et Har n, des villes toutes situ es dans le N. de la M sopotamie , ce qui est particuli rement int ressant, car on retrouve dans ces noms ceux des parents d Abraham. Gn 11:17-32. Nouzi, une ville antique rig e l E. du Tigre et au S.-E. de Ninive, a t fouill e de 1925 1931. On y a mis au jour une carte grav e dans l argile, la plus ancienne qu on ait d couverte jusqu pr sent, et des preuves que d j au XVe si cle av. n. . on y vendait et on y achetait cr dit. On a exhum quelque 20 000 tablettes d argile, crites, croit-on, en babylonien par des scribes hourrites. Elles renferment une mine de d tails sur la jurisprudence de l poque, concernant par exemple l adoption, les contrats de mariage, les droits d h ritage et les testaments. Par certains c t s, les coutumes sont assez proches de celles des patriarches d crites dans la Gen se. Un couple sans enfant adoptait habituellement un fils, n libre ou esclave, pour qu il prenne soin d eux, les enterre et devienne leur h ritier ; cela rappelle la d claration d Abraham, rapport e en Gen se 15:2, propos d li zer, l esclave en qui il avait toute confiance. La description de la vente de droits d a nesse n est pas sans rappeler l histoire de Jacob et d sa (Gn 25:29-34). Les textes attestent encore que les familles poss daient leurs propres dieux, souvent de petites figurines d argile, qui avaient valeur de titres de propri t ; ainsi, celui qui d tenait les dieux tait consid r comme d tenteur du droit de propri t et d h ritage. Cet usage peut aider comprendre pourquoi Rachel prit les teraphim de son p re et pourquoi celui-ci se donna tant de mal pour les retrouver. Gn 31:14-16, 19, 25-35. gypte. C est propos de la venue de Joseph en gypte puis de l arriv e et du s jour de toute la famille de Jacob dans ce pays que la Bible fournit les renseignements les plus d taill s sur l gypte. Les d couvertes arch ologiques d montrent que l image qu en donnent les critures est on ne peut plus fid le et qu elle n aurait raisonnablement pas pu tre pr sent e ainsi par un crivain qui aurait v cu longtemps apr s les v nements relat s (comme certains critiques l ont affirm propos du r dacteur de cette partie de la Gen se ). Aussi J. Duncan, dans son livre New Light on Hebrew Origins (1936, p. 174), crit-il propos de l auteur du r cit concernant Joseph : Il fait un emploi exact des titres authentiques en usage l poque dont il parle, et l o il n y a pas de terme h breu quivalent, il adopte tout simplement le mot gyptien et le transcrit en h breu. Les noms gyptiens, la fonction de g rant domestique de Potiphar confi e Joseph, les maisons d arr t, les titres de chef des chansons et de chef des panetiers , l importance que les gyptiens accordaient aux r ves, l habitude des boulangers (panetiers) gyptiens de porter les corbeilles de pain sur la t te (Gn 40:1, 2, 16, 17), la fonction de premier ministre et d administrateur des vivres que le pharaon accorda Joseph, la fa on dont il l investit de cette fonction, l horreur que les gardiens de moutons inspiraient aux gyptiens, la forte influence des magiciens la cour gyptienne, l installation des Isra lites dans le pays de Gosh n, les coutumes fun raires des gyptiens, toutes ces indications et bien d autres contenues dans la Bible sont clairement corrobor es par les d couvertes arch ologiques faites en gypte. Gn 39:1 47:27 ; 50:1-3. Karnak (l ancienne Th bes), au bord du Nil, une inscription grav e sur le mur sud d un immense temple gyptien confirme que Shishaq (Sheshonq Ier) mena une campagne militaire en Palestine, comme le rapportent 1 Rois 14:25, 26 et 2 Chroniques 12:1-9. Le relief g ant qui d crit ses victoires montre 156 prisonniers palestiniens encha n s, chacun d eux repr sentant une ville ou un village dont le nom est indiqu en hi roglyphes. Parmi ces noms, on a identifi Rabbith (Jos 19:20), Taanak, Beth-Sh n et Meguiddo (o on a d couvert un fragment d une st le ou d une colonne portant une inscription de Shishaq) (Jos 17:11), Shounem (Jos 19:18), Rehob (Jos 19:28), Haphara m (Jos 19:19), Guib n (Jos 18:25), Beth-Hor n (Jos 21:22), Ayyal n (Jos 21:24), Soko (Jos 15:35) et Arad (Jos 12:14). Dans cette liste des conqu tes du roi figure m me le champ d Abram , ce qui constitue la plus ancienne r f rence Abraham dans les textes gyptiens. Dans cette r gion on a galement d couvert un monument de M rneptah, fils de Rams s II, qui comporte un hymne dans lequel appara t le nom Isra l pour la seule fois dans les textes gyptiens anciens. Tell el-Amarna, environ 270 km au S. du Caire, une paysanne a trouv par hasard des tablettes d argile ; cette d couverte a amen la mise au jour de nombreux documents en akkadien appartenant aux archives royales d Am nophis III et d Akhenaton, son fils. Les 379 tablettes publi es contiennent des lettres adress es au pharaon par des princes vassaux de nombreuses villes-royaumes en Syrie et en Palestine, dont quelques-unes du gouverneur d Ourousalim (J rusalem). Ces documents parlent d intrigues et de guerres, ce qui correspond tout fait ce que les critures rapportent sur cette poque. Certains ont identifi aux H breux les Habirou , qui sont l objet de nombreuses plaintes dans ces lettres, mais les faits tendent plut t d montrer qu il s agissait simplement de divers peuples nomades qui occupaient un rang peu lev dans la soci t de l poque. l phantine est le nom grec d une le sur le Nil, l extr me S. de l gypte (pr s d Assouan), o s tablit une colonie juive apr s la chute de J rusalem en 607 av. n. . C est l qu en 1903 on a d couvert de nombreux documents crits en aram en, principalement sur papyrus, portant des dates compter du Ve si cle av. n. . et de l Empire m do-perse. Ces documents mentionnent S nballat, gouverneur de Samarie. Ne 4:1. Incontestablement, les plus pr cieuses de toutes les d couvertes faites en gypte ont t celles de fragments de papyrus et de portions de livres bibliques, tant des critures h bra ques que des critures grecques, qui remontent jusqu au Ier si cle av. n. . Le climat sec et le terrain sablonneux de l gypte firent de ce pays un magasin sans pareil pour la pr servation des documents sur papyrus. “L’ÉVOLUTION est un fait.” C’est par cette confession de foi qu’un scientifique assure la communauté scientifique de son orthodoxie. À l’intention du public, on ajoute fréquemment l’affirmation péremptoire selon laquelle ‘la preuve en a été si souvent apportée qu’il n’est plus nécessaire de l’établir de nouveau’. Déclaration d’autant plus commode que les évolutionnistes n’ont jamais apporté aucune preuve. Malgré cela, depuis des années on ne cesse de rabâcher cette formule comme on le ferait d’un mantra: “L’évolution est un fait.”     En avril 1989, voici ce qu’on a pu lire dans un magazine littéraire (The New York Times Book Review) sous la plume du biologiste Richard Dawkins: “Nous voulons parler du fait de l’évolution, un fait pour lequel nous disposons de preuves irréfutables dont on ne peut raisonnablement douter.” L’auteur ajoutait qu’étudier la création “en cours de sciences naturelles est à peu près aussi sensé que de passer la moitié des cours d’astronomie à dire que la terre est plate. Comme l’a suggéré quelqu’un, autant consacrer la moitié des cours d’éducation sexuelle à parler de la théorie des cigognes. Quand on rencontre une personne qui déclare ne pas croire à l’évolution, on peut affirmer sans crainte de se tromper qu’on a affaire à un individu ignorant, stupide ou débile (ou malfaisant, mais je préfère ne pas envisager cette hypothèse)”.     Le numéro de janvier 1987 de la revue scientifique Discover présentait un essai de Stephen Gould sur l’évolution. Manifestement décidé à faire donner la grosse artillerie, l’auteur y proclamait 12 fois en cinq pages que l’évolution est un fait. Voici quelques extraits de son article:     Par son œuvre, affirme-t-il, Darwin a “établi le fait de l’évolution”. “L’évolution est un fait tout aussi sûrement établi que n’importe quelle autre vérité scientifique (aussi certain que la révolution de la terre autour du soleil).” À la mort de Darwin, “la majorité des esprits réfléchis en sont venus à accepter l’évolution comme un fait”. M. Gould parle d’un “fait certain” et du “fait de la transmutation”. “L’évolution est également un fait naturel.” “L’évolution est établie aussi sûrement que n’importe quel autre fait scientifique.” “Notre confiance dans le fait de l’évolution repose sur de nombreuses données.” Il évoque l’adhésion des biologistes “au fait de l’évolution”. “Les théologiens ne sont pas troublés par le fait de l’évolution.” “Je connais des centaines de scientifiques qui croient au fait de l’évolution.”     Il écrit également: “Je ne voudrais pas passer pour un doctrinaire s’égosillant à rameuter ses troupes, mais les biologistes sont parvenus à un consensus (...) sur le fait de l’évolution.” Toutefois, peut-on dire que ses propos ne sont pas ceux d’“un doctrinaire s’égosillant à rameuter ses troupes”?     Balayant cette belle assurance sur le caractère incontestable de l’évolution, Michael Denton, spécialiste en biologie moléculaire, déclare sans ambages: “De telles assertions sont tout simplement absurdes.” Plus qu’absurdes. Frauduleuses. Elles sont trompeuses et dénaturent les faits. Elles pervertissent la vérité dans le but d’inciter les gens à abandonner quelque chose de valeur. La presse écrite, la radio, la télévision, les émissions sur la nature ou sur la science, les manuels scolaires dès les premières années de primaire sont autant de moyens employés pour seriner la litanie de l’irréfutabilité de l’évolution aux oreilles du public. Toutefois, le New York Times a révélé qu’une commission pédagogique de Californie a donné des consignes en faveur de manuels de science qui semblent ne plus autant présenter l’évolution comme un fait. — 10 novembre 1989.     Les tactiques utilisées rappellent celles des prêtres en chef et des Pharisiens du temps de Jésus. Quand les préposés qu’on avait envoyés arrêter Jésus revinrent sans lui, les Pharisiens leur demandèrent: “‘Pourquoi ne l’avez-vous pas amené?’ Les préposés répondirent: ‘Aucun autre homme n’a jamais parlé ainsi.’ Sur quoi, les Pharisiens répondirent: ‘Est-ce que, vous aussi, vous vous êtes laissé égarer? Est-ce qu’un des chefs ou des Pharisiens a foi en lui? Mais cette foule qui ne connaît pas la Loi , ce sont des maudits.’” (Jean 7:45-49). Démonstration typique d’autorité abusive: ‘Personne d’important ou d’instruit n’accepte Jésus comme le Messie. C’est bon pour ces maudits imbéciles.’     Aujourd’hui, les évolutionnistes ne s’y prennent pas autrement que les Pharisiens: ‘Faites-nous confiance, disent-ils. Tous les grands scientifiques, tous les gens intelligents croient à l’évolution. Seuls les ignorants et les gens sans instruction refusent d’y croire.’ Succombant à cette forme d’intimidation et de pression psychologique, les masses se rallient au camp évolutionniste. Comme elles ignorent tout des faiblesses, des lacunes, des spéculations boiteuses et des impossibilités de la théorie de l’évolution — telle que l’apparition de la vie à partir d’éléments chimiques inanimés —, elles se laissent gagner à la cause évolutionniste à force d’entendre ses partisans en marteler les principes. La théorie est érigée en dogme, ses prédicateurs tombent dans l’arrogance, et les dissidents se voient rabaissés avec mépris. La stratégie est bonne. Elle a fait merveille au temps de Jésus; elle n’est pas moins efficace aujourd’hui.     Cette formule de quatre mots, ‘L’évolution est un fait’, est brève, simple, et répétée avec insistance (jusqu’à 12 fois dans un court essai). Tout contribue donc à en faire un moyen de propagande efficace, le phénomène de répétition l’élevant ensuite au rang de slogan. Or, pour peu qu’on l’entende partout, un slogan prend vite possession des esprits et se retrouve sur toutes les lèvres sans guère avoir été analysé objectivement ni soumis à un examen critique. Une fois une théorie élevée au rang de slogan par la communauté, il devient inutile de s’efforcer d’en établir la validité, et quiconque la met en doute est regardé avec mépris. Tout dissident qui prétend présenter une critique rationnelle de la validité du slogan devient particulièrement irritant, et il essuie alors la seule riposte possible: la moquerie.     Les évolutionnistes qui mentent effrontément en clamant que ‘l’évolution est un fait’ s’inspirent également des méthodes de Hitler, qui a écrit à propos de la masse qu’il manipulait: “Dans la simplicité primitive de ses sentiments, [elle] sera (...) plus facilement victime d’un grand mensonge que d’un petit. Elle ne commet elle-même, en général, que de petits mensonges, tandis qu’elle aurait trop de honte à en commettre de grands.” Un dicton populaire déclare: “Si tu dis un mensonge suffisamment gros, et le répètes souvent, beaucoup finiront par le croire.” Celui des évolutionnistes est manifestement assez gros, et il est assurément répété assez fréquemment pour que des millions de personnes y croient.     Ce mensonge constitue également une fraude, car c’est “un acte visant à tromper ou à dénaturer”, une “perversion volontaire de la vérité dans le but d’inciter autrui à abandonner quelque chose de valeur”. En enseignant que les ancêtres de l’homme sont des animaux — micro-organismes au début de la chaîne et créature simiesque à la fin —, les évolutionnistes ont “échangé la vérité de Dieu contre le mensonge”. Ce faisant, ils incitent quantité de personnes à abandonner quelque chose de grand prix: la foi en un Dieu qui serait leur Créateur. — Romains 1:25.     Cette fraude fait beaucoup de mal. Ne se sentant plus tenus de respecter les lois du Créateur, les victimes de cette fraude établissent les leurs: ‘Oublie la notion du bien et du mal; satisfais tous tes désirs; fais ce que tu veux; n’écoute pas ta conscience.’ De cette attitude découlent l’effondrement des valeurs morales et l’abandon de toute retenue. Rejetant leur Créateur et les vraies valeurs prônées par la Bible , ceux qui adoptent cette philosophie perdent toute spiritualité et finissent par devenir “comme des animaux dépourvus de raison qui, de leur nature, sont nés pour être pris et détruits”. — 2 Pierre 2:12.     LES FOSSILES – PREUVES DE L’EVOLUTION DE L’HOMME?     Fraude scientifique en faveur des évolutionnistes     Depuis des années, Tomás Serrano était persuadé que le sol de sa petite exploitation andalouse recelait quelque chose d’insolite. Plus d’une fois, en labourant, le vieux fermier à la peau tannée par les intempéries avait mis au jour des ossements et des dents qui n’appartenaient manifestement pas aux animaux d’élevage de la région. Mais ses découvertes n’intéressaient personne au village. Jusqu’en 1980.     Cette année-là, une équipe de paléontologues est arrivée pour effectuer des fouilles. Très vite, elle a trouvé une véritable mine de fossiles: des ossements d’ours, d’éléphants, d’hippopotames et d’autres animaux disséminés sur une petite superficie correspondant apparemment à un marais asséché. Ce n’est toutefois qu’en 1983 que ce site exceptionnel a eu soudain les honneurs de la presse internationale.     On venait de découvrir un petit mais curieux morceau de crâne, qui fut présenté comme “le plus vieux fossile humain jamais découvert en Europe et en Asie”. Ayant calculé qu’il était vieux de 900 000 à 1,6 million d’années, certains scientifiques le voyaient déjà déclencher “une révolution dans l’étude de l’espèce humaine”.     Le fossile qui avait soulevé cet enthousiasme fut baptisé “homme d’Orce”, d’après le nom du village de la province de Grenade où il avait été mis au jour.     L’“homme d’Orce” présenté à la presse     Le 11 juin 1983, le fossile fut présenté au public espagnol. D’éminents spécialistes espagnols, français et britanniques l’avaient déjà authentifié, et la reconnaissance politique suivit de près. “L’Espagne, et plus particulièrement Grenade, est désormais à la pointe de l’antiquité [humaine] sur le macrocontinent eurasien”, écrivait, dithyrambique, un mensuel espagnol.     À quoi ressemblait exactement l’“homme d’Orce”? Les scientifiques le disaient venu d’Afrique depuis peu. Selon eux, le crâne en question était celui d’un adolescent de 1,50 mètre, âgé d’environ 17 ans. Il vivait probablement de chasse et de cueillette et n’avait peut-être pas encore appris à domestiquer le feu. Il possédait vraisemblablement un rudiment de langage et de religion. Il se nourrissait de fruits, de céréales, de baies et d’insectes, ainsi que, de temps à autre, de restes d’animaux tués par les hyènes.     Marche arrière     Le 12 mai 1984, deux semaines seulement avant un séminaire international consacré au sujet, l’origine du fossile fut sérieusement remise en question. Après avoir soigneusement nettoyé l’intérieur du crâne des dépôts calcaires qui s’y trouvaient, les paléontologues venaient en effet de constater l’existence d’une “crête” déconcertante. Les crânes humains ne possèdent pas de telles crêtes. Le séminaire fut ajourné.     “Le crâne de l’‘homme d’Orce’ est probablement celui d’un âne”, titra le quotidien madrilène El País. Finalement, en 1987, un article rédigé par Jordi Augustí et Salvador Moyà, deux des paléontologues à l’origine de la découverte, montra que l’analyse aux rayons X avait confirmé que le fossile était bien celui d’un équidé.     Pourquoi ont-ils été trompés?     Ce fiasco a plusieurs raisons, qui, toutes, sont étrangères à la méthode scientifique. La découverte spectaculaire d’ancêtres de l’homme reste rarement très longtemps du domaine exclusif de la science. En l’occurrence, les hommes politiques furent prompts à s’emparer de l’affaire, et la ferveur nationaliste vint éclipser la rigueur scientifique.     Un conseiller culturel de la région déclara que l’Andalousie pouvait être fière d’“être le site d’une découverte aussi exceptionnelle”. Des doutes ayant été émis dans certains milieux, les autorités andalouses réaffirmèrent avec force que “le fossile était authentique”.     Si un ossement aussi insignifiant (moins de huit centimètres de diamètre) a pu acquérir une telle notoriété, c’est en partie parce que l’évolution de l’homme ne repose sur aucun fondement solide. En dépit de la petite taille du fossile, l’“homme d’Orce” a été présenté comme “la plus importante découverte paléontologique de ces dernières années, et [comme] le chaînon manquant entre l’Africain typique (Homo habilis) et le plus vieil homme du continent eurasien (Homo erectus)”. Quant aux détails sur l’apparence et le mode de vie de l’“homme d’Orce”, ils étaient le fruit d’une imagination fertile au service d’une hypothèse pseudo-scientifique.     Un an environ avant la découverte, le responsable de l’équipe scientifique, Josep Gibert, avait déclaré que la région réservait certainement des surprises. “Il s’agit de l’une des plus importantes concentrations du quaternaire inférieur en Europe”, affirmait-il. Même après la révélation de la véritable identité du fossile, il n’en démordait pas: “La communauté scientifique internationale croit fermement que, tôt ou tard, on trouvera dans la zone de Guadix-Baza [site de la découverte] un fossile humain vieux de plus d’un million d’années, et ce sera assurément une découverte extraordinaire.” Voilà qui s’appelle prendre ses désirs pour des réalités.     “La science a pour objet la découverte de la vérité”     La controverse autour de l’“homme d’Orce” illustre bien la difficulté que la paléontologie éprouve à fournir les preuves de la prétendue évolution de l’homme. Après des décennies de fouilles, aucun fossile authentique des supposés ancêtres simiens de l’homme n’a été exhumé. Bien que l’idée déplaise à certains scientifiques, se pourrait-il qu’il faille conclure de cette absence d’éléments déterminants que l’homme n’est pas le produit de l’évolution?     Un observateur impartial serait en droit de se demander si d’autres “hommes-singes” célèbres ne sont pas aussi suspects que l’“homme d’Orce”. Comme l’Histoire l’a amplement démontré, la science peut mener à la vérité, mais les scientifiques ne sont nullement à l’abri de l’erreur. Notamment quand des préjugés politiques, philosophiques et personnels interfèrent... et que l’on cherche à expliquer tant avec si peu.     Y a-t-il d’autres supercheries ?     Certains savants, désireux de trouver la preuve que les “hommes-singes” ont bien existé, ont même été trompés. Citons, par exemple, l’affaire de l’homme de Piltdown, en 1912. Pendant environ 40 ans, il a été accepté comme authentique par presque toute la communauté évolutionniste. Finalement, en 1953, on a découvert la supercherie quand des techniques modernes ont permis d’établir qu’il s’agissait d’os de singe et d’humain qui avaient été assemblés et vieillis artificiellement. Une autre fois, on dessina et présenta à la presse un “chaînon manquant” aux traits simiesques. On reconnut plus tard que la “preuve” était en tout et pour tout une dent ayant appartenu à une espèce de cochon aujourd’hui disparue.    Preuves irréfutables ?     Qu’en est-il des fossiles irréfutables ? Prenons l’exemple de ce qui est considéré comme étant l’un des plus irréfutable des fossiles ou chaînon entre l’homme et le singe « Lucy ».  Voici ce que dit Jastrow, un éminent astronome à son sujet: “Le cerveau n’était pas très grand en taille absolue; il ne faisait que le tiers du cerveau humain.” (Au-delà du cerveau, Robert Jastrow, p. 119). À l’évidence, il s’agit là aussi tout bonnement d’un “singe”. Le New Scientist déclara en fait que “Lucy” avait un cerveau “très comparable à celui d’un chimpanzé” (New Scientist, “Trees Have Made Man Upright”, Jeremy Cherfas, 20 janvier 1983, p. 172).     Si l’on découvrait aujourd’hui quelque australopithèque vivant, on le mettrait dans un zoo avec d’autres grands singes. Personne ne le qualifierait d’“homme-singe”.     Evolution partielle ?     Du point de vue de l’évolution, le fossé évident qui sépare l’homme des singes est surprenant. En effet, selon cette théorie, plus les animaux gravissaient l’échelle de l’évolution, plus ils devenaient aptes à survivre. Si tel est le cas, pourquoi la famille des singes “inférieurs” est-elle toujours bien représentée, alors qu’on ne trouve aucun spécimen des prétendues formes intermédiaires, lesquelles étaient théoriquement plus évoluées? Il existe aujourd’hui des chimpanzés, des gorilles et des orangs-outans, mais pas d’“hommes-singes”. Est-il logique que tous les “chaînons”, plus récents et censément plus évolués, entre les créatures simiesques et l’homme moderne aient disparu et que les singes “inférieurs”, eux, aient survécu?     LES PREUVES VISIBLES D’UN CREATEUR     La fraude scientifique — La plus condamnable des fraudes     Les évolutionnistes disent: ‘L’évolution est un fait; Dieu est un mythe.’ Ils ne peuvent prouver aucune de ces deux affirmations, mais les préjugés se passent de preuves.     PROPRIÉTÉ PRIVÉE. Défense d’entrer. Cela s’adresse à toi, Dieu! Les évolutionnistes font de la biologie une chasse gardée, dont ils écartent Dieu. ‘Tous les scientifiques compétents croient à l’évolution’, disent-ils. Autrement dit, ‘les scientifiques qui n’y croient pas sont incompétents; ils n’ont pas notre compétence’. Quant à Dieu, il n’a pas, selon eux, sa place dans le raisonnement scientifique. D’ailleurs, on est même incapable de prouver son existence.     C’est là, dans ce méprisant rejet de Dieu, que se situe la plus condamnable des fraudes.     À la page 188 de leur livre, La nouvelle biologie (angl.), Robert Augros et George Stanciu rapportent des déclarations de quelques scientifiques de premier plan qui rejettent l’idée de Dieu: “Il est largement admis que Darwin a débarrassé une fois pour toutes la biologie du besoin d’une intervention divine. Selon Eldredge, Darwin ‘nous a appris que l’histoire de la vie peut s’expliquer en termes purement naturalistes, sans qu’il soit nécessaire de faire intervenir le surnaturel ou le divin’. Julian Huxley disait que, ‘grâce au darwinisme, toute allusion à un Dieu créateur des organismes a disparu des débats rationnels’. François Jacob a écrit: ‘Darwin a infirmé l’idée selon laquelle chaque espèce aurait été conçue séparément par un Créateur.’ Enfin, à propos de l’origine du premier organisme, Simpson écrit qu’‘absolument rien ne nous permet de postuler qu’il y a eu miracle, pas plus qu’il n’est besoin de donner une explication autre que matérialiste à l’apparition des processus nouveaux de la reproduction et de la mutation’.”     ‘N’exclut-on pas ainsi l’idée qu’un Créateur intelligent soit à l’origine de la vie sur terre?’ vous demanderez-vous peut-être. Et les évolutionnistes de répondre: ‘Pas besoin de Créateur; le hasard a tout fait. Le hasard aveugle, voilà l’architecte de l’univers. Nous l’appelons sélection naturelle.’     Pourtant, plus nous progressons en connaissance, plus l’existence d’une direction se confirme. La somme d’intelligence et de sagesse est stupéfiante. N’est-ce pas beaucoup attendre d’un hasard aveugle, irréfléchi, inintelligent? Des centaines de mécanismes naturels — que les inventeurs humains ont souvent copiés — témoignent d’une sagesse créatrice. Considérez les quelques exemples suivants:     Le tracé aérodynamique des ailes des oiseaux a précédé de plusieurs milliers d’années celui de l’aile d’avion, qui lui reste de toute façon inférieur. Le nautile et la seiche disposent d’une coquille compartimentée qui leur permet de flotter à n’importe quelle profondeur beaucoup plus efficacement que les sous-marins modernes. La pieuvre et le calmar sont les maîtres de la propulsion par réaction. La chauve-souris et le dauphin possèdent respectivement un radar et un sonar hautement performants. Certaines espèces de reptiles et d’oiseaux de mer ont leur propre “usine de dessalement”, grâce à quoi ils peuvent boire de l’eau de mer. Des bactéries disposent pour se déplacer d’un moteur rotatif dont elles peuvent même inverser le mouvement.     Les termites, grâce à une conception ingénieuse de leur demeure et à une utilisation de l’eau non moins efficace, disposent d’un nid climatisé. Des insectes, des plantes microscopiques, des poissons et des arbres ont leur propre “antigel”. Des serpents, des moustiques et des oiseaux (le talégalle d’Australie et le leipoa ocellé) sont capables de déceler des changements de température de l’ordre de quelques centièmes de degrés grâce à leur thermomètre interne. Les frelons et les guêpes fabriquent du papier. Des spongiaires, des champignons, des bactéries, des vers, des insectes et des poissons produisent de la lumière froide, souvent colorée. De nombreux oiseaux migrateurs semblent avoir des boussoles, des cartes et des horloges biologiques dans la tête. Des coléoptères et des araignées d’eau utilisent des équipements et des cloches de plongée.     Seule une intelligence bien supérieure à celle de l’homme peut être à l’origine de ces mécanismes et de cette sagesse instinctive (Proverbes 30:24). Toutefois, certains des exemples les plus étonnants nous viennent du monde de l’infiniment petit, là où précisément les évolutionnistes espéraient découvrir la forme de vie élémentaire à partir de laquelle se serait réalisée l’évolution vers les organismes complexes — l’être humain y compris. Élémentaire? On en est loin!     Dans son livre Évolution: Une théorie en crise, Michael Denton, spécialiste en biologie moléculaire, écrit à la page 258: “La biologie moléculaire a montré que même les plus simples des systèmes vivants, les cellules bactériennes, sont d’une extrême complexité. Malgré sa taille incroyablement minuscule, son poids inférieur à [un milliardième de gramme], la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire, riche de milliers de pièces magnifiquement conçues; ce système — composé d’une centaine de milliards d’atomes — est beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique.     Attribuer une intelligence aussi incomparable au hasard aveugle et stupide relève d’une extraordinaire naïveté et d’une foi semblable à celle des dévots du paganisme qui vivaient au temps du prophète Ésaïe. “Mais vous êtes ceux qui quittent Jéhovah, leur fut-il dit, ceux qui oublient ma montagne sainte, ceux qui dressent une table pour le dieu de la Chance et ceux qui remplissent jusqu’au bord le vin mélangé pour le dieu du Destin.” (Ésaïe 65:11). Les évolutionnistes pensent qu’une succession de millions d’événements “chanceux” séparent la matière inorganique de l’homme, mais ils ne sont même pas parvenus à atteindre le premier barreau de leur échelle évolutive. Leur “dieu de la Chance ” est bien peu fiable.     Rationnel et scientifique ?     Les protéines indispensables à la vie se composent de molécules très complexes. Quelle était la probabilité d’apparition d’une seule de ces molécules par hasard dans une soupe organique? Des évolutionnistes reconnaissent qu’il y avait une chance sur 10113 (1 suivi de 113 zéros). Or, pour les mathématiciens, un événement qui n’a qu’une chance sur 1050 de se produire est en fait une impossibilité. On peut se rendre compte à quel point cela était improbable quand on considère que le nombre 10113 est plus important que le nombre total de tous les atomes de l’univers, selon les estimations des savants!     Certaines protéines servent de matériaux de construction, d’autres d’enzymes, lesquels accélèrent les réactions chimiques à l’intérieur des cellules. Sans ces enzymes, la cellule mourrait. Mais pour maintenir celle-ci en activité, il faut que 2 000 protéines, et non pas quelques-unes seulement, servent d’enzymes. Quelles chances y avait-il d’obtenir toutes ces protéines par hasard? Une sur 1040000! “Une probabilité terriblement faible qu’on ne pourrait envisager, dit l’astronome Fred Hoyle, même si l’univers tout entier était une soupe organique.” Et il ajoute: “À moins que, par ses préjugés nés de ses croyances sociales ou de sa formation scientifique, on soit persuadé que la vie est née [spontanément] sur la terre, ce simple calcul écarte complètement cette idée.”     Cependant, la probabilité d’un tel phénomène est beaucoup plus faible encore que ne le laisse entendre ce chiffre déjà ‘terriblement petit’. En effet, la cellule doit être entourée d’une membrane. Or cette membrane, constituée de protéines, de glucides et de lipides, est extrêmement complexe. Voici d’ailleurs ce qu’écrit à ce sujet l’évolutionniste Leslie Orgel: “Les membranes cellulaires comportent aujourd’hui des canaux et des pompes qui règlent très précisément l’introduction et le rejet d’éléments nutritifs, des déchets, des ions métalliques, etc. Ces canaux aux fonctions hautement spécifiques ont besoin de protéines très particulières, des molécules qui ne pouvaient exister au tout début de l’évolution de la vie. Des hommes de science de grande renommée ont du mal à croire au hasard. À leurs yeux, le monde physique reflète l’intelligence. Robert Millikan, prix Nobel de physique et partisan de l’évolution, a fait cette remarque lors d’une réunion de l’Association américaine de physique: “Il existe une divinité qui nous a conçus dans un dessein (...). Une philosophie purement matérialiste est, à mes yeux, le comble de l’inintelligence. De tout temps, les observations faites par les hommes réfléchis ont suscité en eux un sentiment de profond respect.” Au cours de son exposé, ce physicien cita les propos d’Albert Einstein, dans lesquels celui-ci avouait “s’appliquer humblement à comprendre ne serait-ce qu’une infinitésimale partie de l’intelligence manifeste dans la nature”.     T. N. Tahmisian, physiologiste rattaché à la Commission américaine de l’énergie atomique, a dit : “Les hommes de science qui enseignent que l’évolution est un fait scientifique sont des aigrefins consommés, et l’histoire qu’ils racontent est peut-être la plus grande supercherie jamais inventée. Il n’y a pas un iota de fait dans l’explication qu’ils nous donnent de l’évolution.” Il a qualifié cette théorie de “fatras embrouillé de devinettes et de jongleries de chiffres”. Un autre savant, J. W. Klotz, chef de la section des sciences d’une université, a affirmé en 1965 que “la croyance à l’évolution exige toujours beaucoup de foi”.   De nombreux autres hommes de science de grande renommée ont du mal à croire au hasard. À leurs yeux, le monde physique reflète l’intelligence. Robert Millikan, prix Nobel de physique et partisan de l’évolution, a fait cette remarque lors d’une réunion de l’Association américaine de physique: “Il existe une divinité qui nous a conçus dans un dessein (...). Une philosophie purement matérialiste est, à mes yeux, le comble de l’inintelligence. De tout temps, les observations faites par les hommes réfléchis ont suscité en eux un sentiment de profond respect.” Au cours de son exposé, ce physicien cita les propos d’Albert Einstein, dans lesquels celui-ci avouait “s’appliquer humblement à comprendre ne serait-ce qu’une infinitésimale partie de l’intelligence manifeste dans la nature”.   Que toute création suppose l’existence d’un créateur, cela fut illustré d’une façon très originale par le savant anglais sir Isaac Newton. Celui-ci avait fait fabriquer par un mécanicien habile une reproduction en miniature du système solaire, avec les planètes représentées par des billes qu’une manivelle faisait tourner grâce à un système compliqué d’engrenages et de courroies. Newton reçut la visite d’un de ses amis, un savant qui ne croyait pas en Dieu. Leur conversation est relatée en ces termes :     “Un jour que Newton lisait dans son cabinet de travail, la reproduction étant à côté de lui sur une table, son ami incroyant entra dans la pièce. Homme de science, il reconnut immédiatement le système solaire et s’en approcha pour tourner lentement la manivelle. Avec une admiration évidente, il regardait évoluer les corps célestes sur leurs orbites, tous à leurs vitesses respectives. S’éloignant un peu, il s’exclama : ‘Quel mécanisme superbe ! Qui l’a fabriqué ?’ Sans lever les yeux de son livre, Newton répondit : ‘Personne !’    “Se tournant vers lui, l’athée lui dit : ‘Sans doute n’as-tu pas compris ma question. Je te demandais : Qui a fabriqué cet appareil ?’ Cette fois, Newton leva les yeux et assura son ami avec le plus grand sérieux que personne ne l’avait fait, mais que c’était par le plus pur hasard que les divers éléments du mécanisme tant admiré s’étaient rassemblés de la sorte. L’athée étonné répliqua avec une certaine vivacité : ‘Tu dois me prendre pour un sot ! Naturellement quelqu’un a fabriqué ce mécanisme, un génie d’ailleurs, et je voudrais connaître son nom.’     “Newton déposa son livre, se leva et mit sa main sur l’épaule de son ami. ‘Ce mécanisme, dit-il, n’est qu’une faible imitation d’un système bien plus merveilleux dont tu connais les lois. Je suis incapable de te convaincre que ce jouet n’a pas eu de créateur, et pourtant, tu prétends croire que l’original grandiose, que le mécanicien n’a fait que copier, a pris naissance, sans l’intervention d’un créateur. Explique-moi, je te prie, par quel raisonnement tu es arrivé à pareille conclusion.’”     Newton parvint à convaincre son ami que toute création suppose un créateur. Il nous suffit de regarder autour de nous pour aboutir à la même conclusion. Assis dans votre fauteuil, posez-vous ces questions : De tout ce qui m’entoure, combien de choses sont le produit de l’évolution, et combien sont l’œuvre d’un créateur intelligent ? Mon bureau est-il l’aboutissement d’une évolution, ou l’ouvrage d’un fabricant ? Qu’en est-il de ma lampe, de mon lit, de mes chaises, de l’appareil de chauffage, de la table, du tapis, des murs, voire même de tout l’édifice où je me trouve ? Toutes ces choses ont été créées. Vous êtes vous-même issu de votre mère et de votre père. Par quel raisonnement peut-on donc prétendre que des organismes vivants, infiniment plus complexes que ces objets inanimés, ne sont pas le fait d’un créateur ?     La conclusion logique qui s’impose, compte tenu de tous les faits, est celle qu’a tirée un chimiste expérimentateur, qui a écrit :     “Les processus organiques et biochimiques qui sont à l’œuvre dans l’organisme animal sont tellement complexes qu’il n’est pas étonnant qu’interviennent de temps à autre des troubles fonctionnels ou des maladies. Il est plutôt surprenant qu’un mécanisme aussi complexe puisse fonctionner correctement. Tout cela suppose l’existence d’un inventeur et d’un soutien d’une intelligence infinie. (...) Le mécanisme le plus simple fabriqué par l’homme a obligatoirement un inventeur, un créateur. Je n’arrive pas à concevoir que l’on puisse penser qu’un mécanisme dix mille fois plus complexe ait pu s’inventer et se construire par ses propres moyens.”               Finissons de manière plus légère et poétique. Dans le livre De l’autre côté du miroir, Alice, incrédule devant la logique contradictoire de la Reine blanche, ne peut s’empêcher de rire. “Inutile d’essayer, dit-elle; on ne saurait absolument pas croire à l’impossible.” Et la Reine de répondre: “Je prétends que vous ne vous y êtes pas suffisamment exercée. Lorsque j’avais votre âge, je m’y appliquais régulièrement une demi-heure par jour. Eh bien, il m’est arrivé, avant d’avoir pris le petit déjeuner, de croire jusqu’à six choses impossibles.”     Les évolutionnistes sont les Reines blanches modernes. Ils s’exercent sans relâche à croire à des choses impossibles. Après tout, est-il si difficile de croire qu’il peut exister une intelligence hautement supérieure à l’Homme ? L’orgueil de l’homme en a empêché plus d’un de croire qu’il y a quelqu’un de supérieur à son couvre chef.       JACQUES POINTS PRINCIPAUX Objet: Lettre qui souligne que la foi doit tre d montr e par des uvres. crite avant 62 de n. ., plus de huit ans avant la destruction de J rusalem par les Romains. Les chr tiens qui endurent fid lement les preuves ont des raisons d tre heureux (1:1-18). Dieu nous donnera g n reusement la sagesse n cessaire pour endurer si nous continuons la demander avec foi. Dieu ne nous prouve jamais par des choses mauvaises ; mais chacun peut tre entra n dans une mauvaise conduite par son propre d sir mauvais. Tout ce qui vient de J hovah est bon. Pour qu un culte soit agr par Dieu, il doit s accompagner d uvres justes qui d montrent la foi (1:19 2:26). Rejetez toute m chancet et acceptez avec douceur la parole de Dieu ; soyez un pratiquant de la parole et pas seulement un auditeur. Apprenez ma triser votre langue, occupez-vous des orphelins et des veuves, et gardez-vous sans tache du c t du monde. Favoriser le riche tout en m prisant le pauvre est une violation de la loi royale de l amour. Une foi vivante se r v le par des uvres, comme le montrent les exemples d Abraham et de Rahab. Les enseignants ont une grande responsabilit devant J hovah (3:1-18). Ils doivent, ainsi que tous les chr tiens, apprendre ma triser leur langue. Ils y parviendront s ils manifestent la sagesse d en haut. Les tendances du monde affecteront nos relations avec Dieu (4:1 5:12). Ceux qui se combattent des fins go stes ou qui condamnent leurs fr res doivent se repentir. L amiti pour le monde est inimiti contre Dieu. Faire des projets mat rialistes sans tenir compte de la volont de Dieu est de l arrogance. Le jugement divin attend les oppresseurs riches, qui escroquent autrui. En attendant le jugement de J sus Christ, il ne faut pas tre impatient ni soupirer sous l adversit . Pour gu rir d une maladie spirituelle cons cutive un p ch , le souffrant devrait demander l aide des anciens de l Eglise (5:13-20). Une confession franche du p ch et les pri res des anciens en faveur du p cheur favoriseront sa gu rison spirituelle. Ramener un fr re qui s gare, c est le sauver de la mort spirituelle. UN PIERRE POINTS PRINCIPAUX Objet: Lettre encourageant les chr tiens tre vigilants et endurer fid lement malgr les preuves. crite Babylone par l ap tre Pierre, qui prit Silvain comme secr taire, vers 62-64 de n. . Les chr tiens doivent agir d une mani re digne de leur merveilleuse esp rance. Ceux qui ont t choisis re oivent une esp rance vivante, un h ritage qui ne peut se corrompre, dans le ciel (1:1-5). Ils ont foi en J sus Christ pour le salut de leurs mes chose laquelle les proph tes d autrefois, et m me les anges, s int ressaient intens ment (1:8-12). Par cons quent, les chr tiens doivent mobiliser leurs facult s pour l action, renoncer leurs d sirs d autrefois, tre saints, se conduire avec crainte de Dieu et manifester l amour fraternel (1:13-25). Ils doivent avoir un ardent d sir pour le lait de la parole afin de grandir pour le salut (2:1-3). Ils sont une maison spirituelle, une sainte pr trise, b tie sur Christ comme fondement ; par cons quent, ils doivent offrir des sacrifices spirituels agr s de Dieu (2:4-8). Formant un peuple destin tre une propri t particuli re, ils annoncent les vertus de leur Dieu et se conduisent d une mani re qui l honore (2:9-12). Les relations avec les autres humains doivent tre fond es sur les principes divins. Les chr tiens doivent tre soumis aux dirigeants humains, aimer leurs fr res, craindre Dieu (2:13-17). Les domestiques doivent tre soumis leurs ma tres, m me quand ceux-ci ne sont pas raisonnables ; J sus donna un bel exemple en endurant le mal avec patience (2:18-25). Les femmes doivent tre soumises leur mari ; si le mari est non croyant, la belle conduite de sa femme arrivera peut- tre le gagner (3:1-6). Les maris doivent assigner de l honneur leur femme comme un vase plus faible . (3:7.) Tous les chr tiens doivent manifester de la sympathie envers leurs semblables, ne pas rendre le mal pour le mal, mais poursuivre la paix (3:8-12). La fin de toutes choses s tant approch e, les chr tiens doivent tre sains d esprit et vigilants en vue des pri res, avoir un amour intense les uns pour les autres et utiliser leurs dons pour honorer Dieu (4:7-11). Les hommes d ge m r doivent mettre de l ardeur faire pa tre le troupeau de Dieu ; les jeunes gens sont tenus de rester soumis aux anciens ; tous doivent faire preuve d humilit (5:1-5). L endurance et la fid lit dans la souffrance procurent des b n dictions. Les chr tiens peuvent se r jouir m me lorsqu ils subissent des preuves p nibles, puisque la valeur de leur foi sera rendue manifeste (1:6, 7). Ils ne devraient pas souffrir pour avoir commis une mauvaise action ; s ils souffrent cause de la justice, ils doivent glorifier Dieu, sans prouver de honte ; c est un temps de jugement (3:13-17 ; 4:15-19). Christ souffrit et mourut dans la chair pour nous conduire Dieu ; en cons quence, nous ne vivons plus selon les d sirs de la chair, m me si des individus charnels parlent de nous en mal parce que nous sommes diff rents (3:18 4:6). Si un chr tien endure fid lement des preuves, il participera de grandes r jouissances lors de la r v lation de J sus ; en outre, il a l assurance d avoir d s maintenant l esprit de Dieu (4:12-14). Que chacun s humilie sous la main de Dieu et rejette sur Lui toute son inqui tude ; que chacun s oppose Satan, avec l assurance que Dieu lui-m me rendra forts Ses serviteurs (5:6-10). DEUX PIERRE POINTS PRINCIPAUX Lettre encourageant les chr tiens lutter et s attacher la parole proph tique ; elle contient des avertissements nergiques contre l apostasie. crite peut- tre depuis Babylone vers 64 de n. . Les chr tiens doivent lutter et faire confiance la parole proph tique. Dieu donne volontiers toutes les choses qui concernent la vie et l attachement Dieu ; en retour, les chr tiens doivent lutter pour cultiver la foi, la vertu, la connaissance, la ma trise de soi, l endurance, l attachement Dieu, l affection fraternelle et l amour qualit s qui les rendront actifs et productifs (1:1-15). Les chr tiens doivent pr ter attention la parole proph tique divinement inspir e ; lorsque Pierre vit J sus transfigur et qu il entendit Dieu parler dans la montagne, la parole proph tique fut rendue plus certaine (1:16-21). Il faut se garder des faux enseignants et d autres gens corrompus ; le jour de J hovah approche. De faux enseignants s infiltreront dans la congr gation, introduisant des sectes destructrices (2:1-3). J hovah jugera coup s r ces apostats, de m me qu il jugea les anges d sob issants, le monde impie aux jours de No , et les villes de Sodome et Gomorrhe (2:4-10). Ces faux enseignants m prisent l autorit , souillent la r putation des chr tiens par leurs exc s et leur immoralit ; ils s duisent les faibles et promettent la libert alors qu eux-m mes sont esclaves de la corruption (2:10-19). Leur situation est pire maintenant qu l poque o ils ne connaissaient pas J sus Christ (2:20-22). Attention aux moqueurs qui, dans les derniers jours, railleront le message relatif la pr sence promise de J sus ; ils oublient que le Dieu qui a l intention de d truire ce syst me de choses a d j d truit le monde avant le d luge (3:1-7). Il ne faut pas confondre la patience de Dieu et la lenteur Dieu est patient parce qu il veut que les hommes se repentent ; toutefois, ce syst me de choses sera bel et bien d truit au jour de J hovah, et il sera bel et bien remplac par de nouveaux cieux et une nouvelle terre justes (3:8-13). Les chr tiens doivent faire tout leur possible pour tre sans tache et sans d faut et dans la paix ; ainsi, ils ne seront pas gar s par de faux enseignants, mais ils cro tront dans la faveur imm rit e et la connaissance de Christ (3:14-18). UN JEAN POINTS PRINCIPAUX Vigoureux trait destin prot ger les chr tiens des influences apostates. crit par l ap tre Jean vers 98 de n. ., apr s la R v lation et peu avant sa mort. Prenons garde aux mensonges propag s sur J sus. La venue de J sus dans la chair est confirm e par le fait qu il a t entendu, vu et touch (1:1-4). Celui qui nie que J sus est le Christ est un menteur, un antichrist ; les croyants oints connaissent la v rit et ils n ont pas besoin d couter un enseignement diff rent (2:18-29). Toute parole inspir e qui nie que J sus Christ est venu dans la chair ne vient pas de Dieu ; beaucoup de faux proph tes sont sortis (4:1-16). Celui qui nie que J sus est le Fils de Dieu rejette le t moignage du P re lui-m me au sujet de son Fils (5:5-12). Les chr tiens ne vivent pas dans le p ch . Si nous fuyons les t n bres et marchons dans la lumi re, le sang de J sus nous purifie du p ch (1:5-7). Si nous venons commettre un p ch , nous devons confesser notre faute, et nous serons purifi s gr ce au sacrifice de J sus (1:8 2:2). Les chr tiens ne pratiquent pas le p ch ; ceux qui pratiquent le p ch viennent du Diable ; les enfants de Dieu recherchent la justice et fuient le p ch (3:1-12 ; 5:18, 19). Les chr tiens sont encourag s prier pour leur fr re qui tombe dans le p ch tant qu il ne s agit pas d un p ch qui fait encourir la mort . (5:16, 17.) L amour pour Dieu et pour nos compagnons chr tiens nous sauvegardera. Celui qui aime son fr re marche dans la lumi re et ne tr buchera pas (2:9-11). S il veut l amour du P re, le chr tien doit faire Sa volont et ne pas aimer le monde ni ses attraits (2:15-17). L amour sinc re pour les fr res montre qu on est pass de la mort la vie ; si nous ne manifestons pas de l amour envers nos fr res en les aidant quand ils sont dans le besoin, il n y a pas l amour de Dieu en nous (3:13-24). Les chr tiens doivent s aimer les uns les autres parce que Dieu est amour ; nous l aimons parce qu il nous a aim s le premier ; si un chr tien d clare aimer Dieu, mais qu il ha sse son fr re, c est un menteur (4:7 5:2). DEUX JEAN POINTS PRINCIPAUX Lettre adress e la dame choisie : peut- tre une personne ou bien une congr gation. crite par l ap tre Jean vers 98 de n. . Continuons marcher dans la v rit (v. 1-6). Jean et tous les autres qui connaissent la v rit aiment la dame choisie et ses enfants qui marchent dans la v rit . Il l encourage continuer de cultiver l amour. L amour signifie marcher selon [les] commandements de Dieu. M fions-nous des trompeurs (v. 7-13). Les trompeurs nient que J sus Christ est venu dans la chair. Les chr tiens doivent fuir quiconque ne demeure pas dans l enseignement de Christ ; ils ne doivent pas recevoir une telle personne chez eux ni m me lui adresser de salutation ; autrement ils risquent de participer ses uvres m chantes. TROIS JEAN POINTS PRINCIPAUX Lettre inspir e adress e Ga us et qui peut tre profitable aux chr tiens. crite par l ap tre Jean vers 98 de n. ., peu pr s la m me poque que ses deux autres lettres. Nous sommes tenus d tre hospitaliers envers nos compagnons chr tiens (v. 1-8). Jean a prouv une grande joie quand des fr res itin rants lui ont rapport que Ga us marchait dans la v rit et lui ont parl de son amour, qu il exprimait sans doute en les recevant avec hospitalit . Nous sommes des compagnons de travail dans la v rit si nous t moignons de l hospitalit envers les fr res qui sortent pour le nom de Dieu. Imitons, non pas ce qui est mauvais, mais ce qui est bon (v. 9-14). Diotr ph s, qui aime occuper la premi re place, ne re oit rien de la part de Jean avec respect. Il ne veut pas recevoir les fr res itin rants et cherche expulser quiconque d sire leur t moigner de l hospitalit . N imitons pas ce qui est mauvais ; imitons ce qui est bon. JUDE POINTS PRINCIPAUX Mise en garde concise et puissante contre les m chants qui voudraient s infiltrer dans la congr gation. Probablement crite vers 65 de n. ., plus de 30 ans apr s la mort et la r surrection de Christ. Une situation qui requiert de l endurance de la part des chr tiens (v. 1-4). Des impies se sont gliss s dans la congr gation et se servent de la faveur imm rit e de Dieu comme pr texte pour se livrer au d r glement. Les chr tiens doivent livrer un dur combat pour la foi. Les tendances, le comportement et les gens dont il faut se m fier (v. 5-16). Il ne faut pas oublier que les Isra lites qui manqu rent de foi apr s avoir t sauv s d gypte furent d truits. Les anges qui abandonn rent leur position naturelle furent punis. Sodome et Gomorrhe, coupables de la plus vile immoralit , subirent le jugement du feu ternel. Malgr ces pr c dents, certains essaient d introduire des pratiques semblables dans la congr gation. Mika l n usa pas de termes injurieux, m me quand il parla avec le Diable ; or les individus en question parlent en mal des glorieux . Ils suivent les mauvais exemples de Ca n, de Balaam et de Qorah. Ils repr sentent un danger comparable celui de rochers cach s sous l eau ; comme des nuages sans eau, comme des arbres morts, d racin s, ils n apportent rien de bien. H nok proph tisa le jugement de Dieu contre de tels p cheurs impies. Ces hommes sont des individus qui murmurent, qui se plaignent, des gocentriques et des flatteurs qui savent tromper. Comment les chr tiens peuvent-ils r sister cette mauvaise influence ? (v. 17-25.) Il ne faut pas oublier que les ap tres pr dirent la pr sence de tels hommes au dernier temps . Les chr tiens doivent se montrer diff rents d eux, se b tir sur le fondement de la foi, prier avec de l esprit saint, se garder dans l amour de Dieu, attendre que s exprime la mis ricorde de J sus. Ils doivent aussi aider les autres, faire mis ricorde ceux qui doutent, les sauver en les arrachant du feu.

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