Bloub et ses lectures

Web Name: Bloub et ses lectures

WebSite: http://gnyakoulit.canalblog.com

ID:148572

Keywords:

et,Bloub,lectures,

Description:

ListeAvertissement.Ce blog n'est en RIEN un blog d'analyse littéraire. Je me contente d'émettre mes opinions personnelles, les réflexions que m'ont soulevé la lecture des ouvrages, et de les résumer à ma façon, plus ou moins efficace (d'où la présence du "résumé officiel", le quatrième de couverture). Mon but est de donner envie, de faire découvrir, de garder une trace de mes lectures (moi ayant une mémoire malheureusement trop peu fiable). Ainsi, la plupart de mes billets sont composés des parties:* Bloub résume (un peu) où je résume (quelques fois, en essayant de "copier" le style de l'auteur, exercice ô combien difficile) à ma façon ma lecture, puis ** Résumé Officiel, où je me contente de vous donner le vrai 4ème de couverture*** Extraits, pour vous donner un aperçu**** Opinion, où je déballe tout ce que m'a inspiré le livre***** Opinion technique, où je livre mes impressions quant au style / traduction, etc.Si vous êtes collégien/lycéen en recherche de commentaire, de fiche, d'idées sur une œuvre, veuillez passer votre chemin et ne pas vous baser sur mes dires. Pour les autres, bonne lecture ! Bloub.Dernier ajout: 29 novembre 2009 (billet à venir): 16. Pilgrim, Timothy Findley15. Du moment que ce n'est pas sexuel, Gudule.14. Partir, Tahar Ben Jelloun13. Le chat qui venait du ciel, Hiraide Takashi.12. Une histoire de clés, Nathalie Akoun.11. A Rebours, J-K Huysmans.10. La Maison du Sommeil, Jonathan Coe. 09. Le Mur, Jean Paul Sartre. 08. L'enfance, Nathalie Sarraute. 07. Le Joueur d'Echecs, Stefan Sweig.06. Le Bâtisseur de Ruines, Clarice Lispector.05. Le mystère de la Patience, Jostein Gaarder.04. Clair de Femme, Romain Gary.03. Mythologies, Roland Barthes.02. La Vie devant Soi, Romain Gary.01. L'Ecume des Jours, Boris Vian.Posté par Eyndroth à 09:00 - [ Liste récapitulative ] - Commentaires [0] - Permalien [#]Résurrection? Du travail, j'en ai. Beaucoup. Sûrement est-ce à cause de ça que j'ai envie de le fuir le plus possible (huez moi) et que la folle envie de ressusciter cet espace de lecture m'a prise. Voilà donc une remise à jour, l'édition des messages et à venir (très irrégulièrement), de nouvelles (improbables) critiques. Tout de suite, sous vos yeux ébahis : Du moment que ce n'est pas sexuel, de Gudule. Puis à venir, la Mécanique du Coeur de Mathias Malzieu (en août 2018, donc) (mais c'est parce que je mets 1h et demie environ à rédiger un billet qu'il y en a si peu souvent. C'est dur de résumer, de retrouver les extraits intéressants, de s'exprimer, ... si si.) Posté par Eyndroth à 01:32 - [Blablabli] - Commentaires [0] - Permalien [#]15. Du moment que ce n'est pas sexuel, GuduleBloub résume (un peu)C'est l'histoire de Nora, une fleurfragile et délicate, et de Charlie, un clown un peu largué. Maisboudiou, ils sont heureux, ces deux-là, sont mignons. A l'abri dansleur serre, loin de la ville, des complications, de la réalité. Unevie de bohème, une vie pleine de bonheur simple, une vie d'amoureux.Mais voilà, il y a aussi le rêve duclown, qui paradoxalement, les renvoie de plein fouet dans laréalité. Le choc est rude, brutal, et Nora craque, Nora pleure, etCharlie aussi, qu'elle est malheureuse sa petite fleur, hors dequestion de la laisser dépérir, alors tant pis. Nora se reprend,Nora se revigore, mais voilà, Nora aime Charlie. Et elle l'aimetrop. Et Nora n'est pas assez forte pour résister à cet amour. Noraveut qu'il soit heureux, qu'il resplendisse, alors elle va sesacrifier, sacrifier son bonheur, se disant qu'elle l'aime et que cequi compte, c'est qu'il soit heureux, mais la petite fleur nerésistera pas et ira trop loin dans l'idée obsessionnelle de sesacrifier pour le petit clown. Paris la mangera, la dévastera. Aforce de vouloir se priver de soleil pour faire pousser les autres,la fleur se fanera, lentement, doucement, gangrenée par un malinsidieux, une maladie contre laquelle elle ne peut plus lutter etl'issue sera tragique, car Paris, incarnation de la vie et sesréalités sombres, est bien trop forte et angoissante pour la fleur,rêveuse et toute frêle.Résumé officiel.Nora aime Charlie, Charlie aime Nora.Ce pourrait être la happy end d'un roman, ça n'en est que le début.Car il y a la vie, le regard des autres, le succès, la peur, laculpabilité... A force de vivre d'amour et d'eau fraîche, ilsavaient oublié que le monde existe, et qu'il se compose de millepetites choses qui séparent les couples. Fin de la fusion. Charliese laisse embarquer dans une belle aventure professionnelle, Norasuit vaille que vaille. Puis elle est distancée et se retire dujeu. Commence alors pour elle une douloureuse errance dans le Parisdes parias. Elle réapprend la liberté – antithèse de la passion– et cette liberté , rencontre après rencontre, va la mener toutdroit de l'autre côté du miroir.Extraits.Dans les rues que le soleil rase et oùl'ombre bleue lentement s'insinue, la flânerie est de rigueur. Lespassantes trimbalent une sensualité lascive dans leur démarche, lenégligé de leur tenue, une épaule nue, l'amorce d'un sein. Unecuisse trahie, l'espace d'un éclair, par la jupe fendue. Des piedsque les chaussures n'emprisonnent plus. Une odeur de peau, sauvage etdouce, flotte dans l'air.- Chouette, hein? Murmure Nora. -Chouette, approuve Charlie.Ils s'embrassent, histoire d'être àl'unisson. Et de partager le goût de la bière, en sus. - Tufais ça seule?- Non, avec un copain. Elle n'a pas dit monmari. Elle ne l'a pas dit. Pour l'heure, elle le renie: il est lapropriété de Boris.Elle est longiligne, splendide etterrifiante. (…) Elle toise Nora qui rétrécit à mesure, et d'unelèvre violine en accent circonflexe, lâche:- C'est quoi,ça?« Ça » se ratatine encore davantage. Jusqu'à sefondre dans le néant.Il serait peut être temps de couper lecordon, les p'tit loups! Vous êtes des individus, des in-di-vi-dus!Tu as ton destin, Charlie, et Nora le sien. L'entité bicéphale queje vois devant moi, il n'y a rien de plus négatif, de plus stérile.Chacun freine l'autre dans ses aspiration, de peur d'être lésés.Vous tissez autour de vous un cocon de méfiance, d'indisponibilité,d'interdits – dont celui de vous épanouir pleinement n'est pas lemoindre. Et vous tournez le dos à l'avenir. L'ange a unsourire très doux.- Elle est pute avant d'être handicapée, tusais! (...)Eh beh dis donc, t'as un sacré paquets de préjugés,dans ta p'tite caboche, constate l 'ange tristement. Tu fais partiede ceux qui pensent que le plaisir est réservé aux gens beaux,jeunes et en bonne santé, c'est ça? (…) Tu as entendu parler despeintres du pied? Des artistes manchots qui domptent leurs orteilsau point de les rendre aussi habiles que des doigts, et produisentdes oeuvres remarquables? Eh bien Lulu, c'est pareil: sa survie passepar son boulot. Et elle se dérouillera pour l'exercer, quelle quesoit sa condition physique.- Mais toi, toi qui l'aimes, commentpeux-tu supporter ça?- J'en crève... Mais je le foutrai jamaisen cage, cet oiseau là, jamais! Surtout s'il ne peut plus voler!Opinion.Je ne suis pas sortie indemne de lalecture de ce livre. Nora est belle, Nora est une femme, mais Noraaime, aime trop, aime d'un amour oppressant, étouffant, malade etpourtant innocent, enfantin, absolu. On la suit dans sa descente enenfer, dans ses errances citadines, où les autres sont amis etennemis à la fois, dangers et refuges. Le monde des parias, le mondedes putes et des clodos, des saltimbanques ivres et de la baisenocturne dans les jardins sales, ce monde inconnu qui vit et grouilledans le métro et les troquets minables, nous le découvrons avecNora, ses yeux d'enfant de la campagne, ses appréhensions et soninnocence. C'est l'amour absolu qui la guide dans la capitale, quidicte sa conduite et la rend incompréhensible aux yeux des autres,les gens normaux, rationnels et professionnels, incarnés par Boris.Lors de la conversation finale avec lui, l'ennemi, l'incarnation dela raison, on se « ratatine » avec elle, parce que nousavons conscience de sa logique illogique, son raisonnement absolu etincroyable: elle aime Charlie, jusqu'à se sacrifier, jusqu'àvouloir disparaître pour lui, pour le laisser libre, cet oiseau là,son oiseau à elle. Elle veut le libérer d'elle, mais est bien tropabsolue pour s'y prendre de la bonne façon, et cet absolutismeaboutit à son martyre, inutile et triste car incompris et nonreconnu.Je m'oppose à ce qui est dit dans le4ème de couverture, lorsque je vois « elle réapprend laliberté ». Non. Certes, Nora est prise dans la passion, elleadore, adule Charlie, mais son errance n'est en aucun cas unereconquête de la liberté. Bien au contraire, elle déambule, sansbut, fantôme rural en milieu urbain, perdue dans un monde dénué dedouceur et de tendresse, confrontée aux réalités violentes de larue. C'est elle, certes, qui choisit de partir, de fuir le domicilede sa soeur, de parcourir la ville, c'est elle qui se retrouve àmendier la compagnie des révisionnistes de l'histoire et l'illusiond'une tendresse oubliée dans les bras du cracheur de feu. Mais on nepeut être libre que lorsque l'on est conscient, raisonnable, sûr desoir. Nora ne l'est pas. Elle est au contraire prisonnière,prisonnière de son amour fou qui est à l'origine de sa fuite, etc'est parce qu'elle ne s'est pas libérée de son emprise qu'elle seperd peu à peu, de plus en plus. Nora n'est pas libre, car son âmeet son corps sont dédiés à Charlie, elle n'existe que pour lui, ets'il faut qu'elle disparaisse afin que lui soit libre et qu'il soitheureux, alors elle le fera, de la façon la plus dramatique qu'ilsoit.Opinion technique.Gudule utilise un lexique et unvocabulaire simple, et ses dialogues sont fidèles à ce que l'onpourrait entendre. Pas de négation, des points de suspension pourretranscrire les hésitations et les non dits. Aucune difficulté.Et la technique de narration estparfaite: 3ème personne, mais on approche plus du récit à la 1èrepersonne. L'accès aux pensées de Nora et de Charlie est direct,sans transition, et le récit l'est également, limité au possible.Pas de pompeux « Charlie en resta KO », mais plutôt« KO, Charlie ». L'écriture est comme Nora: simple etdirecte, franche et juste. Les émotions ne sont pas décrites, maistransitent par les raccourcis et les silences, et les penséesdésespérées auxquelles le lecteur a accès. Nul besoind'explication longue et ennuyante sur les raisons qui poussent Nora àfuir. Le ton est juste et touchant, et devient oppressant: trop desimplicité pour décrire la dégradation de l'état de Nora, tropd'innocence dans les phrases, trop de « direct » lorsquela réalité la rattrape. Boris est violent, par sa franchise mais onle comprend: il est normal. Il est comme nous. Sauf que lui n'a pasaccès à la logique incertaine de Nora. Alors on ne peut pas lui envouloir. Sans doute aurions nous les mêmes pensées, les mêmesdéductions, et c'est ce qui met mal à l'aise.Notation: Posté par Eyndroth à 01:30 - G - Commentaires [0] - Permalien [#]14. Partir, Tahar Ben Jelloun(Fiche non terminée)Résumé officiel.La petite Malika, ouvrière dans une usine du port de Tanger, demanda à son voisin Azel, sans travail, de lui montrer ses diplômes. - Et toi, lui dit-il, que veux-tu faire plus tard?- Partir. - Partir, ce n'est pas un métier !- Une fois partie, j'aurai un métier. - Partir où?- Partir n'importe où, là-bas par exemple.- L'Espagne? - Oui, l'Espagne, França, j'y habite déjà en rêve. - Et tu t'y sens bien? - Cela dépend des nuits.Opinion du Bloub.Partir, c'est ce qu'on souhaite tous au fond de soi, à un moment ou à un autre. Partir d'ici, de cette ville, de cette maison, de ce pays. Partir et recommencer, ou même "commencer", pour certains d'entre nous. Partir et aller affronter de nouvelles difficultés pour nous sentir mieux, plus vivants, plus combattants, partir là où certes ce sera difficile, mais où beaucoup de choses seront alors possibles. Ce livre est une mise à plat des rêves des gens.Notation. Posté par Eyndroth à 19:41 - B - Commentaires [1] - Permalien [#]13. Le chat qui venait du ciel, Hiraide Takashi Bloub ne résume pas parce que l'officiel est très bien... Résumé officiel.Voici un roman touché par la grâce, celle d'un chat si petit et si frêle qu'on remarquait tout de suite ses oreilles pointues et mobiles à l'extrême. .Quand un jeune couple emménage un jour dans le pavillon d'une ancienne demeure japonaise, il ne sait pas encore que sa vie va s'en trouver transformer. Car cette demeure est entourée d'un immense et splendide jardin, et au cœur de ce jardin, il y a u chat. Sa beauté et son mystère semblent l'incarnation même de l'âme du jardin, gagné peu à peu par l'abandon, foisonnant d'oiseaux et d'insectes. Tout le charme infini de ce livre tient dans la relation que l couple va tisser avec ce chat qui se fond ans la végétation exubérante pour surgir inopinément, grimpe av une rapidité fulgurante au sommet de spins gigantesques, frappe à la vitre pour se réconcilier après une brouille. Un charme menacé, cr ce qui éveille en nous la beuté et appelle le bonheur est toujours en sursis; Hiraide Takashi , qui est avant ot poète, a insufflé une lumineuse et délicate magie à cette histoire u chat qui venait du ciel , son premier roman, largement autobiographique. Extraits. Au fur et à mesure que, chaque matin, ce geste se répétait, [la libellule] en vint à voler sans hésitation, et restait un long moment installée dans la cascade aérienne. Je tenais d'un livre que le mâle vit en solitaire, recherche le spoints d'eau et possède un terrain d'action assez étendu, et j'ai pensé que ce devait être toujours le même insecte. Tu es mon ami , ai-je failli murmurer, et j'ai joué avec lui jusqu'à ce qu'il finisse par s'envoler. p50 Tout en haut, le ventre plaqué contre la moustiquaire comme une salamandre, il tendait le cou pour tenter d'apercevoir sa maison de l'autre côté de la palissafe. Mêùme dans son désarroi, il n'émettait pas le moindre miaulement. (...) Depuis ce temps-là, nou sappelions cette posture de Chibi l'appel du pays natal , et il nous est souvent arrivé d'évoquer cette attitude qu'il 'nest pas courant d'observer chez le commun de s chats. p.64Opinion.On se situe toujours dans mes achats impulsifs de livres et j'avoue que la 4ème de couverture m'a tout simplement ravie et enchantée, c'est pourquoi cette fois je n'ai pas pris la peine de résumer moi même. Cependant, comme je l'avais déjà remarqué, je suis et reste peu sensible à la littérature asiatique. ALors que j'adore la lngue japonaise elle même, les récits,les contes et légedes que j'ai déjà eu l'occasion de lire ne me laissent à chaque fois qu'une vague impression de mélancolie - nostalgie - douceur un peu mièvre. Est-ce dû à la traduction? Car je lis également Kazuo Ishiguro, en anglais, et n'ai pas cette sensation étrange. Bref quoiqu'il en soit, ce livre reste plaisant et j'ai souri quelques fois, car la dépiction du chat, et de la relation qu'il tisse peu à peu avec le couple est touchante. La fin est également très poétique. Cependant, ce n'est pas un chef d'oeuvre non plus, loin de là. Ou peut être que comme ce premier roman est apparemment largement autobiographique , il reste difficile pour moi, qui ne connais pas du tout H.Takashi, d'apprécier pleinement la saveur de ces anecdotes. Agréable donc, mais sans plus. Opinion technique.Aucune difficulté. On note la présence presque obligatoire de mots en japonais, avec des notes explicatives puisque certaines notions ne peuvent être traduites correctement (je me demande d'ailleurs si à un moment lorsqu'il parle de destin ou destinée, je ne me souviens plus, le terme d'origine était Itsuzen qui allie cette idée de fatalité, de destinée, d'avanée inéluctable vers un objectif dont on est conscient ou pas, et si c'est le cas, une note là aussi aurait été plus appréciable plutôt que la traduction par destin tout simplement).QUelques références aussi aux différentes ères , une mesure du temps qui diffère au Japon (ils suivent les ères selon le règne de leur empereur malgré l'adoption fort courante de notre calendrier) mais toujours accompagnées de notes. Ce qui reste difficile , c'est de bien cerner, peut être, toute l'importance que revêt chaque geste, chaque objet dépeint par l'auteur. La sensibilité des japonais au bois, au jardin, aux mouvements effectués en ouvrant une porte coulissante, est en effet plu sprofonde que ce que peut le penser un occidental et j'ai bien peur que des subtilités ne me soient passées au dessus. Ceci dit, on comrpend l'oeuvre facilement aussi. La fin du livre est intéressante, la magie poétique s'y trouve à son apogée et si le livre ne m'apparait pas comme une oeuvre indispensable, cette fin le rend quand même intéressant. Notation. Posté par Eyndroth à 09:21 - T - Commentaires [0] - Permalien [#]

TAGS:et Bloub lectures 

<<< Thank you for your visit >>>

Mes avis sur des bouquins. Très passionnant, n'est-il pas?

Websites to related :
北の大地のグルグルうずまき"

  Latest Snapshot: January 7, 2019, 8:35 am RSS URL: http://blogs.yahoo.co.jp/mkyrn912111/rss.xml Publisher: https://blogs.yahoo.co.jp/mkyrn912111 De

Mukogawa U.S. Campus 武庫川女子

  Mukogawa U.S. CampusExtension Campus to Mukogawa Women s University in Nishinomiya, Japan Contact UsAbout Us Welcome to Mukogawa U.S. CampusDue to m

fishcount.org.uk : towards

  Animal welfare matters. All sentient animals used for food deserve compassion, and killing should be as humane as possible.The sentience of fish has h

Health Monitor Network | Point o

  Choose Your HM Journey:MARKETER ORAGENCY TEAM MEMBERHEALTHCARE PROVIDER VISITORFind out what people are saying about Health Monitor solutions®“The H

DNA Origins

  DNA OriginsYour Ancestral Ethnicity! This test provides estimated percentages of ancestry from four distinct population groups: European, Indigenous A

Thrombocid® Gel - Dê vida às

  Thrombocid® gel é um medicamento não sujeito a receita médica, cujo principio ativo é o Polisulfato sódico de pentosano. Está indicado nas vari

Tiffany England illustrations

  NEW GROWTHThis painting is a by-product of a larger work. I’ve been taking my time to research and fully explore the symbolism behind the tarot card

SOLO ES PUNK SI YO LO DIGO"

  Maze: “S/T” (12”, Lumpy Records) Golosina deliciosa la de estos japoneses que se estrenan con este 12” y el 7” que comento más abajo, ambos de e

Poetry Dances

  Get Feedback For Your PoetryEnter Poetry Contests. Have Fun! Get involved at FanStory.com - Find Out MorePoetry is like a dance. When you first learn

Zazie Mode d'Emploi

  Zazigraphie est une micro-édition de textes écrits au cours des ateliers animés par l’association. Le choix des textes et la mise en pages sont as

ads

Hot Websites