Cramique

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Cramique,

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La c ramique fut le premier art du feu appara tre, bien avant la m tallurgie et le travail du verre. Une premi re branche, la terre cuite, recouvre la totalit des objets, fabriqu s partir de terre argileuse, qui ont subi une transformation physico-chimique irr versible au cours d une cuisson temp rature lev e. Elle reste aujourd hui le mat riau le plus commun dans les arts de la table ou la construction. Une seconde branche de mat riaux c ramiques a vu le jour au cours du XXesi cle. Ce sont les c ramiques techniques pourvues de nouvelles propri t s (tenue particuli rement haute temp rature, tribologie, conductivit , etc. ). Elles se rencontrent dans les applications m dicales, sanitaires ou industrielles. Si les premiers indices d utilisation de la c ramique au Pal olithique ( 29000 av J. -C. ) rel vent du domaine cultuel, son utilisation domestique (plats et jarres) apparait au N olithique ( 10000 av J. -C. ), avec la s dentarisation des peuplades. Son utilisation comme moyen d expression artistique se d veloppe ensuite et t moigne de l art de vivre des civilisations qui lui donnent des formes et des d corations de plus en plus labor es: vases grecs, poteries pr colombiennes, c ramique et porcelaine chinoises, c ramique et porcelaine d Europe et du Moyen-Orient. Pi ces de roulements, c ramique composite Si3N4Le mot c ramique vient du grec ancien ο , k ramos, qui veut dire terre potier , argile . Il a donn son nom un quartier d Ath nes, le C ramique. Un mat riau c ramique est solide temp rature ambiante et n est ni m tallique, ni organique. Les objets en c ramique sont r alis s par solidification haute temp rature d une p te humide plastique (verres min raux), ou frittage (agglutination par chauffage) d une poudre s che pr alablement comprim e, sans passer par une phase liquide (c ramiques polycristallines) ; par assimilation, on sert d signer sous le terme c ramique les objets ainsi fabriqu s. On peut distinguer trois cat gories de c ramique:la c ramique domestique, essentiellement la poterie, l une des plus anciennes formes de c ramique, ant rieure au travail des m taux, qui utilise les terres argileuses comme mat riau de base;la c ramique d art, qui d laisse la fonction utilitaire pour se centrer sur la valeur d corative ou esth tique;la c ramique technique, en particulier d velopp e au XXesi cle, et qui utilise des mat riaux base d oxydes, de carbures, de nitrures, etc. Evolution historique Pr histoireV nus de Dolni VestoniceLa V nus de Dolni Vestonice (Tch coslovaquie) fait partie des plus anciens t moignages de cr ation en c ramique: cette V nus pal olithique est une repr sentation f minine datant de 29000 25000 BP (Gravettien) [1]. La c ramique est ensuite attest e:entre le IXe mill naire av. J. -C. et le XIVe mill naire av. J. -C. en Chine du sud[2];vers le VIIe mill naire av. J. -C. en Chine du nord et en Chine centrale[3];vers le VIIe mill naire av. J. -C. ou le VIIIe mill naire av. J. -C. au Japon[4];au VIIe mill naire av. J. -C. au Proche-Orient [r f. n cessaire]. Initialement bas e sur la poterie en colombin, la technique de travail volue vers la fin du N olithique avec l invention du tour rapide, qui apparut en Chine dans la culture Longshan, entre 3000 et 2000 ans avant J sus-Christ. Le tour lent apparut m me plus t t, d s la culture Yangshao, vers 4000 ans avant J sus-Christ. Articles connexes: P riode J mon, Peiligang, Yangshao et Protohistoire de la M sopotamie. Extr me-Orient ChineArticle d taill : C ramique chinoise. Coupe noire coquille d uf typique de la culture de Longshan, et datant de pr s de 5000 ans; Universit de P kinSi la c ramique chinoise est universellement r put e pour la porcelaine, d couverte sous la dynastie des Han de l est (de 25 220 apr s J. -C. ) [5], elle est aussi riche d une longue tradition d innovations techniques et stylistiques. En effet, la poterie est en Chine un art d une extr me anciennet : si la culture Yangshao, qui date de plus de 4000 ans avant J sus-Christ, est la premi re apporter des poteries en grand nombre, les tout premiers exemplaires de terres cuites datent de 6000 ans avant J sus-Christ, avec les cultures Cishan (au Hebei) et Peiligang (au Henan) [3]. l poque n olithique, apr s la culture Yanshao, puis la culture Majiayao, les productions de Longshan t moignent de la naissance du tour rapide, indispensable du fait de la finesse et de la hauteur de certaines pi ces de prestige dites coquille d uf [6]. La c ramique se d veloppe toujours, tant sur le plan des formes et des d cors que sur le plan technique, sous les dynasties des Shang et des Zhou. norm ment de pi ces notables proviennent du mobilier fun raire (mingqi) : arm e enterr e de Qin Shi Huangdi; repr sentations de b timents, de fermes et figurines humaines des Han; danseuses et musiciennes, repr sentations humaines ou animales trois couleurs des Tang, quelquefois de grande taille. Les vases bleu et blanc , qui apparaissent sous la dynastie mongole des Yuan, se d velopperont pleinement sous les Ming, puis toujours au d but de la dynastie des Qing, lors du r gne de l empereur Kangxi. Sous les Qing aussi se d veloppent les porcelaines de la famille rose et de la famille verte . Les c ramiques et porcelaines chinoises ont eu une grande influence sur le d veloppement des techniques et des styles en Cor e, au Japon puis en Europe. Cor eArticle d taill : C ramique cor enne. En Cor e, l influence de la c ramique chinoise se fit sentir particuli rement t t, d s l occupation du pays par la Chine de 108 avant J sus-Christ 313 apr s J sus-Christ. C est ce moment qu apparurent les premiers fours labor s, probablement au plus tard vers le IIIesi cle apr s J sus-Christ[7]. L art de la c ramique en Cor e rencontra un d veloppement rapide et produisit des pi ces de c ladon raffin es. La porcelaine cor enne blanche rencontra une grande popularit au XVesi cle, et tait fr quemment d cor e de cuivre. Vers le milieu de la p riode Joseon, vers la fin du XVIIesi cle, les potiers cor ens produisirent des c ramiques bleu et blanc , faisant appel l oxyde de cobalt. JaponPlat d cor Imari, Arita, Japon, XVIIIesi cleArticle d taill : Poterie japonaise. Apr s la p riode Jomon, les premi res c ramiques japonaises sont les haniwa (??, haniwa? cylindres de terre cuite) , qui sont des figurines fun raires japonaises. On les a retrouv s dans de nombreuses tombes du Kofun (????, ?, IIIe si cle au VIe si cle) travers tout le Japon. Ils sont le sujet de recherches scientifiques et arch ologiques depuis l re Edo (????, re Edo?) mais sont manipul s au minimum car ils sont particuli rement fragiles. Les sources anciennes voquant les haniwa sont peu nombreuses. On compte parmi elles le Nihon Shoki (????, Nihon Shoki? Annales du Japon, d but du VIIIe si cle) . Puis, c est vers l poque de Nara, au VIIIesi cle, que fut tent e la premi re assimilation de la c ramique chinoise. La Cour japonaise connaissait d l gants vases sancai ( trois couleurs ), caract ristiques de la dynastie des Tang. La beaut de ces c ramiques faisait d elles des objets rituels, comme le montre l une de ces pi ces conserv es au Sh s -in. Les trois couleurs Tang firent plus qu influencer la c ramique japonaise: elles apport rent au Japon la r v lation de la couleur[8]. Mais, probablement du fait de l importance donn e aux objets laqu s, le Japon ne rencontra pas de v ritable d veloppement de la c ramique avant la fin du XVIesi cle[9]. partir de 1616 se d veloppa une production autochtone de porcelaine, inspir e de la production chinoise, au travers des potiers cor ens ramen s de force de leur pays apr s l invasion de la Cor e par le Japon la fin du XVIesi cle[10]. Qui plus est , l invasion de la Chine par les Mandchous se traduisit partir de 1640, et pendant plusieurs d cennies, par un afflux de potiers chinois vers la r gion d Arita, au Japon, ce qui contribua le perfectionnement des techniques. La production de porcelaine japonaise la plus connue est la porcelaine d Imari, produite Arita, et d autre part beaucoup export e vers l Europe. IndeLa production c ramique de haute qualit en Inde moghole est presque inexistante. Ceux-ci se servaient presque exclusivement de vaisselle chinoise en porcelaine. On peut n enmoins signaler une production de carreaux de rev tement aux couleurs vives r alis s par la technique de la cuerda seca, probablement essentiellement Lahore. Une s rie d entre eux, conserv e au mus e Guimet, provient de la tombe de Madani Srinagar. Europe et Proche-OrientCarreau de rev tement aux lapins, aux serpents ainsi qu la tortue utilis pour illustrer Les Merveilles des choses cr es et les curiosit s des choses existantes d Al-Qazw n (XIIIesi cle) ; c ramique siliceuse d cor moul et peint sous gla ure r alis e en Iran au XIXesi cle. La c ramique appara t au Proche-Orient plusieurs mill naires avant J sus-Christ, atal H y k en Anatolie, et en M sopotamie au N olithique avec surtout les cultures de Hassuna et Samarra. La naissance du tour au Proche-Orient puis en Europe permet la production rapide de nombreux r cipients standardis s. La pose de vernis noir base d oxydes m talliques permet de perfectionner les techniques de d cor. La technique est reprise par les potiers grecs durant l Antiquit puis dans le monde romain, surtout avec la technique de la c ramique sigill e dont un des principaux centres de production est le site de La Graufesenque, dans le sud-ouest de la Gaule. Articles d taill s: C ramique grecque antique et C ramique sigill e. La d couverte du d cor vitrifi ( base d eau, de silice et d oxydes metalliques), d j employ e dans l Empire byzantin et en terre d Islam, permet au Xesi cle le d veloppement de la poterie verniss e. Les Arabes qui occupent l Espagne jusque au XVesi cle et l Italie du Sud jusqu au XIIesi cle introduisent la technique en Europe. La technique de la terre verniss e est red couverte en France entre le XIVe et le XVIesi cle, surtout avec les travaux sur l mail de Bernard Palissy dont les Italiens et les Espagnols avaient jusque l le quasi-monopole en Europe. En Italie, au Quattrocento, elle atteint des sommets avec les bas-reliefs en terracotta invetriata des Della Robbia. Article d taill : Art de la c ramique en terre d Islam. Les techniques emprunt es aux potiers Ottomans et Arabes permettent aussi aux Italiens de d couvrir le sgraffiato et les majoliques. Le d cor istoriato appara t Florence ainsi qu F nza au XVesi cle et la fa ence est souvent utilis e. La technique de la porcelaine est red couverte et affin e, mais s interrompt au d but du XVIIesi cle. partir du XVIesi cle, l art des potiers italiens se r pand. Au XVIIesi cle, l Europe subit deux influences: l une italienne Nevers, l autre chinoise Delft. La fa ence fran aise du XVIIIesi cle, avec des d cors cuits temp rature de petit feu, se d veloppe avec des centres de production comme Marseille, Strasbourg, Niderviller. Vase de la manufacture de S vres, offert par Louis XVIII au futur Charles XLe secret de fabrication de la porcelaine est r tudi . Ehrenfried Walther von Tschirnhaus et Johann Friedrich B ttger d couvrent la fa on de faire de la porcelaine v ritable en 1708 tandis qu ils travaillent pour la manufacture de Meissen en Allemagne. Les premiers chantillons de kaolin sont introduits en France par le P re d Entrecolles en 1712. En 1765, on d couvrira les gisements de kaolin Saint-Yrieix-la-Perche au sud de Limoges, ce qui permettra enfin de reproduire en France la porcelaine chinoise[11]. Par cons quent la fabrication devient intensive, vari e et abondante. La manufacture de S vres devient manufacture nationale en France. Au XIXesi cle, ses collections sont aliment es par son directeur, Alexandre Brongniart. L industrialisation croissante partir de la seconde moiti du XIXesi cle modifie le rapport la c ramique. La g n ralisation de proc d s de fabrication pour la production de masse et les nouveaux moyens de transport (surtout le chemin de fer), signent l arr t de la pi ce unique artisanale aux profit des arts appliqu s. Les ateliers se transforment en fabriques et la petite industrie se d veloppe dans des centres comme Limoges, Vallauris ou encore Saint-Uze. Au d but du XXesi cle, l art nouveau fait rentrer l art et surtout la c ramique dans la majorit des foyers. Il est prolong apr s la Premi re Guerre mondiale par l art d co et les recherches sur le design. Mais la crise conomique de 1929 et l arriv e de mat riaux comme la fonte, l aluminium ou l inox vont amener un d sint r t pour la c ramique utilitaire. La naissance apr s la Deuxi me Guerre mondiale des mati res plastiques va aggraver la situation des artisans et des petites fabriques. En parall le, l volution de la chimie et de l tude des mat riaux va aussi permettre la cr ation de nouveaux mat riaux c ramiques pour des applications industrielles; aussi nomm e n oc ramique, c est la c ramique technique. Face cette d saffection de l artisanat utilitaire, un nouveau courant artistique appara t dans l imm diat apr s-guerre: la c ramique contemporaine na t des changes entre artistes, fr quemment des peintres venus la c ramique. Les techniques de c ramique orientales, surtout celles de Chine et du Japon par l interm diaire de l anglais Bernard Leach sont popularis es. En France, des villages de potiers revivent. C est le cas de La Limite sous l impulsion de Jean et Jacqueline Lerat et leurs travaux sur le gr s. Vallauris vit une v ritable renaissance avec l arriv e de nombreux artistes, suivis rapidement par une c l brit : Picasso. De nombreux artistes travaillent aussi en Italie Albisola: Jorn, Wifredo Lam, Fontana, Capogrossi, Arroyo, Recalcati, Rougemont, Mondino, Laveri Depuis les futuristes jusqu aux artistes les plus contemporains du movimento artistico mediterraneo, les ateliers de cette petite ville baln aire sont rest s ouverts l ensemble des tendances contemporaines. Am riques Am rique du Nord et tats-UnisBol Anasazi en c ramique peinte, XIe-XIIIesi cles, Chaco CanyonArticle connexe: Chaco Canyon. Les populations indiennes d Am rique du Nord ont d velopp un art de la c ramique important. Les Anasazi surtout ont, d s le VIesi cle, mis au point un style de poteries d cor es de figures (lignes, points) reprenant probablement des d cors simples de vannerie. Plus tard, le style devint plus complexe: des repr sentations d animaux ou d tres humains furent dessin es. Les couleurs utilis es taient diff rentes selon les r gions: noir et blanc dans le Colorado, noir et rouge dans le nord de l Arizona, rouge et chamois dans l Utah. La poterie tait fr quemment richement d cor e de motifs incrust s, avant cuisson, au moyen de divers objets ( pis de c r ales, tige d yucca ou coquillages). Actuellement, aux tats-Unis, la technique des cuissons rapides, surtout celle du raku japonais, est r appropri e par des artistes comme Paul Soldner. Sa simplicit apparente conjugu e la vague des rencontres professionnelles de potiers permet une large d mocratisation de l art c ramique partir des ann es 1970 en Am rique, puis de 1981 en Europe. Am rique centrale et MexiqueLes diff rentes civilisations pr colombiennes ont d velopp un art de la c ramique particuli rement labor . Les Mayas, les Zapoth ques, ou la civilisation de Vera-Cruz ma trisaient un art de la c ramique de haut niveau, centr essentiellement sur des repr sentations humaines plut t que sur de la vaisselle ou de la c ramique utilitaire. Am rique du SudArticle connexe: Art des Andes centrales. Vase portrait anse- trier mochica Mus e Larco, Lima, P rouSi la c ramique appara t tardivement dans les Andes centrales vers 1800 - 1000 avant J. -C., elle est norm ment plus pr coce dans les zones c ti res d Equateur, de Colombie et du Venezuela o elle appara t au moins d s le cinqui me mill naire av. J. -C. Mais c est la basse Amazonie que revient la palme de la plus ancienne c ramique avec la c ramique des sites de Taperinha et de Caverna da Pedra Pintada, dat e des septi me-huit me mill naires av. J. -C. Elle apparait aussi plus pr cocement dans l Amazonie au pied des Andes qu au P rou m me, comme l atteste le complexe Mayo Chinchipe localis sur le versant oriental des Andes quatoriennes, mais aussi les cultures Tutshcaynio et Shakimu dans le bassin versant de l Ucayali p ruvien. Au P rou, son apparition semble en particulier li e un but utilitaire, surtout pour la cuisson des nouveaux produits agricoles. Cependant, on conna t aussi quelques figurines f minines, comme la V nus de Curayacu, du mus e national du P rou, dat e du IIesi cle avant notre re. Ce personnage f minin se pr sente dans une attitude frontale et hi ratique, les bras plaqu s sur le corps, le d cor se r sumant des incisions. La c ramique de Chavin appara t vers 1200/800 300 av. J. -C.. Elle agit comme un m dium qui v hicule l iconographie de Chavin vers les r gions loign es de la cit principale. Les formes de c ramique les plus souvent rencontr es sont des vases globulaires anse-goulot en trier et des bouteilles haut col. G n ralement, les surfaces sont de couleurs sombres (gris, noir ou brun) ; un d cor de f lins, de fleurs ou d oiseaux est incis , grav ou model . Vers 100 600 apr s J. -C., la poterie polychrome des Nazcas reprend en grande partie les th mes iconographiques des Paracas, mais une nouveaut technique principale y appara t: les couleurs sont d sormais appliqu es avant cuisson, et non plus scind es par des incisions. La typologie des c ramiques s enrichit aussi, de vases sph riques goulots reli s par une anse pont (qui existaient d j chez les Paracas), de gobelets, de bols, de terrines, de jarres, de r cipients anthropomorphes. Les couleurs, pos es en aplat, sont le plus fr quemment d limit es par un contour noir, formant divers motifs d coratifs, avec une grande dislocation dans les figures. Articles d taill s: C ramique Cupisnique, C ramique Mochica et C ramique Chim . Vers 100 700 apr s J. -C., la culture mochica est l unique culture qui cr e de v ritables sc nes complexes avec interaction de personnages multiples, surtout dans sa poterie fun raire. Les sp cialistes distinguent cinq phases diff rentes, reconnaissables la forme de l anse-goulot en trier. Les d cors sont vari s, entre le modelage, le relief, l incision, la peinture, ou encore le dessin au trait, le tout dans des tons lie de vin sur cr me g n ralement. Quelquefois, ces poteries peuvent aussi tre noires (phase 3) ou engobes gris ou polychromes (phase 5). L volution a lieu vers plus de r alisme, de vie et une plus grande complexit , et la poterie mochica est la premi re qui parte la conqu te de l expression (personnages en train de rire). Les th mes sont par cons quent riches et vari s: f lins, guerriers portant bouclier rond, masse d arme, tunique en coton et casque, ou encore chamans mastiquant de la coca m l e de la chaux. Enfin, au XVesi cle, la c ramique inca est marqu e par la naissance de diff rentes formes comme l aryballe (grande jarre accroch e dans le dos) et le florero (avec un long col vas ). Les d cors sont plut t g om triques, mais il existe tout de m me des motifs floraux, des repr sentations d animaux et d humains. AfriqueVase Teke, RD Congo. Articles d taill s: Art de la c ramique en terre d Islam et C ramique d Afrique subsaharienne. M me si l tude des c ramiques africaines n a pas fait l objet de la m me attention que celles du Proche-Orient, de la Chine ou de l Europe, des c ramiques ont t produites en Afrique de l ouest d s le VIIIe mill naire avant J. C. [12]. Les fouilles de Hasi Uenzga au Maroc, dans le Rif oriental, ont mis au jour des tessons de c ramique toujours plus anciens, qui pourraient dater du IXe mill naire avant J. -C. Carreaux de c ramique lustr e d corant la partie sup rieure du mihrab de la Grande Mosqu e de Kairouan en Tunisie. La terre cuite, du fait de sa faible valeur, a rarement t r employ e tandis que les m taux ont t transform s et refondus alors que le bois tait la proie des termites. C est par cons quent en terre qu ont t model es les plus anciennes figures retrouv es. La barri re physique du Sahara, en limitant les changes, a cr des conditions de d veloppement diff rentes entre le nord et le sud du continent africain. Les pays du Maghreb, sous l influence ph nicienne, puis romaine et arabe, ont d couvert deux innovations majeures:Le tour de potier a permis la naissance d une c ramique r guli re produite en quantit . Les maux et les gla ures, introduits par les arabes, ont favoris la production de c ramique d corative et architecturale. L un des plus anciens et des plus remarquables ensembles de c ramiques lustr es du Maghreb et m me de tout le bassin m diterran en, est celui compos de 139 carreaux de c ramique reflets m talliques ornant la partie sup rieure du mihrab (niche de pri re) de la Grande Mosqu e de Kairouan en Tunisie; cet ensemble pr cieux de carreaux monochromes et polychromes date du d but de la seconde moiti du IXesi cle (vers 862) [13]. Les r gions d Afrique subsaharienne, l cart de ces innovations, ont cr des styles de poteries plus centr s sur les valeurs plastiques et symboliques du travail de la terre. Notes et r f rencesAcad mie internationale de la C ramiqueMus e National Fran ais de la c ramiqueMus e Ariana, mus e suisse de la c ramique et du verreHistorique de la c ramique, cours ENSCI BibliographieHe Li, La C ramique chinoise, Thames Hudson, 2006 (ISBN 2-87811-270-9) C cile et Michel Beurdeley, La C ramique chinoise - Le Guide du connaisseur, Office du livre, Fribourg - ditions Vilo, Paris, 1974Vocabulaire technique de la C ramique, ouvrage collectif, ditions du patrimoine, 2001 (ISBN 2-85822-657-1) Principaux mots-cl s de cette page : c ramique - techniques - art - vers - poteries - porcelaine - chinoises - terre - d cor - potier - culture - productions - mill naire - chine - japon - europe - grande - japonaise - couleurs - vases - j sus - christ - puis - objets - orient - mus e - sud - d taill - d veloppement - appara t - Ce texte est issu de l'encyclop die Wikipedia. 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